Pollution, changement climatique, surconsommation des ressources et de l’énergie, pandémie, inégalités sociales… le monde actuel est plus que jamais menacé. Cette situation engendre des interrogations, des attentes, des espoirs mais aussi des inquiétudes et des angoisses individuelles et collectives qu’il convient de dépasser pour imaginer positivement l’avenir. Voici Renaissances la nouvelle production de la Cité des sciences !
Innovante par son sujet et ses formats, Renaissances propose des récits à mi-chemin entre réalité et fiction, comme autant d’expériences à vivre pour analyser nos réactions et nos capacités d’adaptation au contexte du XXIe siècle. L’exposition utilise des dispositifs narratifs et prospectifs inédits; le recours à la fiction permet de déclencher chez chaque visiteur des émotions fortes, comme de libérer ses imaginaires. Le cheminement oscille ainsi entre une immersion dans des scénarios de mondes possibles et des pauses réflexives, invitant à l’introspection.
« Dans une actualité marquée par une crise d’une ampleur sans précédent, Renaissances ouvre un nouveau chapitre de l’exploration du monde contemporain entreprise par la Cité des sciences et de l’industrie. Exposition inédite, réalisée en partenariat scientifique avec l’Université Paris Dauphine – PSL, Renaissances invite le visiteur à s’aventurer dans les futurs possibles, en partant des défis, désormais bien connus, sur lesquels alerte sans relâche la communauté scientifique. Les réponses à ces défis sont devant nous: elles génèrent des débats mais aussi des espoirs et des inquiétudes, contribuant à dessiner un nouvel imaginaire de l’avenir. Cet imaginaire, tout à la fois individuel et collectif, est le sujet et la matière de Renaissances, qui s’attache à interroger nos représentations en faisant appel à la puissance de la fiction. L’exposition propose pour ce faire au visiteur trois expériences, de vie comme de pensée, en le plongeant dans trois environnements différents, en 2023, 2029 puis 2045. Enfin, pour la première fois, le public découvrira le jumeau numérique d’une exposition avant son ouverture physique, manière pour l’établissement d’expérimenter une nouvelle combinaison de l’expérience sur site et de l’expérience à distance» explique Bruno Maquart, président d’Universcience.
Parcours de l’exposition Renaissances
L’exposition Renaissances existe en deux versions – numérique dès avril puis physique en juin. L’une comme l’autre questionne les rapports au présent et à l’avenir au moyen d’une immersion dans trois univers fictionnels, correspondant à trois temps : 2023, 2029 et 2045. La parole est donnée, en contre-point, à des scientifiques et à des spécialistes issus d’horizons variés. Le visiteur, tour à tour joueur, décideur, influenceur, co-constructeur ou penseur, est ainsi mis en position d’analyser ses émotions pour mieux appréhender ses représentations du monde à venir.
Dès l’entrée, l’exposition Renaissances confronte le public à un état des lieux. La mise en scène originale des données recueillies par l’étude scientifique « La grande accélération» menée par Will Steffen*, climatologue et chimiste américain, met en exergue l’urgence de la situation actuelle et impacte immédiatement le visiteur.
Renaissances la nouvelle production de la Cité des sciences – Cité des sciences et de l’industrie
30 avenue Corentin-Cariou
75019 Paris
Porte de la Villette 3b
Horaires (hors contexte sanitaire) Ouvert tous les jours,
sauf le lundi, de 10h à 18h, et jusqu’à 19h le dimanche.
Tarifs
Exposition en ligne :
3,90 € (tarif unique). Gratuit pour les abonnés.
Exposition sur place :
12 €, 9 € (tarif réduit aux moins de 25 ans, étudiants, 65 ans et plus, enseignants, familles nombreuses) Gratuit pour les moins de 2 ans, les demandeurs d’emploi et les bénéficiaires des minimas sociaux, les personnes handicapées et leur accompagnateur.
www.cite-sciences.fr
* En 2014, une publication scientifique internationale confronte des données socioéconomiques illustrant les impacts du développement humain avec des données de l’évolution du système terrestre. Point commun
de ces courbes: une croissance exponentielle à partir de 1950, montrant qu’en 60 ans les êtres humains ont altéré les écosystèmes plus rapidement et plus profondément que dans aucune autre période comparable de l’histoire humaine.
Broadgate, Wendy; et al. « The Great Acceleration data (October 2014)». International Geosphere-Biosphere Programme. Retrieved 21 April 2018.