Découvrez ce que veulent vraiment les hommes en termes de sexualité masculine. Cet article explore les désirs, les préférences Sexuels masculins avec des données scientifiques et des conseils pratiques pour une meilleure compréhension et un bien-être amélioré.

 

Faire plaisir à son partenaire est une des clés de la satisfaction dans une relation intime. En sexualité masculine, comprendre et répondre aux désirs de son partenaire peut non seulement renforcer le lien affectif mais aussi améliorer significativement les rapports sexuels pour les deux partenaires. Cela implique non seulement une connaissance approfondie des préférences et des désirs de chacun, mais aussi une ouverture à l’exploration et à la communication.

Les désirs sexuels masculins

 

 

Les désirs sexuels masculins sont divers et influencés par une multitude de facteurs psychologiques, physiologiques, et sociaux.

Les désirs sexuels chez les hommes ne sont pas seulement influencés par des stimuli physiques érogènes (caresses intimes, masturbation, fellation, touché tendre du pénis, des testicules, du torse,…) , mais aussi par un large éventail de facteurs psychologiques. La confiance en soi, l’estime de soi, et les relations entre les partenaires jouent un rôle crucial dans la modulation de l’intérêt et de l’activité sexuelle mais aussi de l’excitation sexuelle, coït oblige. Des études montrent que les hommes qui se sentent bien dans leur peau et dans leurs relations sont plus susceptibles de vivre une vie sexuelle épanouissante.

 

Près d’1 homme sur 2 préfère les sextoys à l’acte sexuel

Le comportement sexuel des hommes change ! En effet, on pourrait croise que les femmes sont les principales utilisatrices de sextoys pour améliorer leur plaisir sexuel. Toutefois, les résultats de l’étude LELO réalisée par l’IFOP (La sexrecession : Les Français font ils moins l’amour?) indiquent une réalité différente. Selon les données recueillies, 46% des hommes sondés ont reconnu préférer utiliser un sextoy pour se masturber et atteindre l’orgasme plutôt que d’avoir un rapport sexuel avec leur partenaire, comparativement à seulement 28% chez la femme.

 

Vive les sextoys !

La communication : un impératif érotique pour le bien-être sexuel des hommes

L’étude Arcwave sur les relations sexuelles des hommes montre que 65% d’entre eux valorisent une communication dans leur vie sexuelle. Cette donnée s’appuie sur des recherches antérieures comme celles publiées dans le Journal of Sex Research, qui soulignent que la communication dans les relations intimes est directement liée à la satisfaction sexuelle et relationnelle (Mark & Jozkowski, 2013). Il est donc crucial pour les hommes de s’engager dans un dialogue avec leur partenaire sur ses attentes, ses limites, et ses fantasmes érotiques. Cet échange permet de découvrir de nouvelles façons de donner et de recevoir du plaisir, tout en respectant le confort et les désirs de chacun. Une telle démarche ne se limite pas à la relation sexuelle ; elle englobe également une compréhension émotionnelle et psychologique qui enrichit énormément la relation amoureuse, érotique et orgasmique. Car parler de ses désirs plus librement améliore la qualité des relations mais aussi diminue l’anxiété et les malentendus.

 

Défis rencontrés dans la sexualité masculine

 

 

Les participants expriment des difficultés liées à l’image corporelle et aux attentes de performance. Environ 50% des répondants indiquent des difficultés à trouver du temps et de l’intimité pour faire l’amour, un problème exacerbé par les normes sociétales actuelles qui glorifient la disponibilité constante, comme le montre une étude de Sex Roles (Smith, 2015). La pression pour maintenir une certaine image ou performance sexuelle est également une source de stress pour beaucoup, ce qui peut mener à des problèmes sexuels et à une baisse de libido avec des problèmes d’éjaculation ou d’érection comme la dysfonction érectile, dont l’impact psychologique est discuté dans des publications telles que The Journal of Sexual Medicine (Rosen, 2004).

 

Plaisir et préférences sexuelles

Les résultats révèlent que le plus grand plaisir pour 86% des hommes est de satisfaire leur partenaire. Ce désir de plaire est soutenu par des études qui montrent que le plaisir perçu du partenaire peut augmenter la satisfaction sexuelle propre (Muehlenhard & Shippee, 2010). L’utilisation de sextoys ainsi que le port de la lingerie sexy dans les préliminaires sont également des catalyseurs de désir pour beaucoup, des éléments qui, selon Archives of Sexual Behavior (Herbenick et al., 2017), enrichissent l’expérience sexuelle par leur capacité à introduire de la variété et de la nouveauté.

 

Vers un changement sociétal et éducatif

Il est clair que les hommes souhaitent voir un changement dans la manière dont la sexualité masculine est traitée dans la société. Un appel est lancé pour plus d’éducation et de discussion ouverte, en particulier autour de sujets moins traditionnels comme la stimulation anale et stimulation prostatique (où il y aurait selon certains le point G). Ces domaines restent largement stigmatisés malgré leur potentiel de plaisir (et oui les organes génitaux sont larges !), comme le souligne le International Journal of Impotence Research (Rosier, 2015), qui promeut une approche plus inclusive de l’éducation sexuelle.

 

 

CHIFFRES CLÉS*

  • Il est nécessaire de faire jouir son/sa partenaire à chaque rapport pour 59% des Français, notamment les hommes pour 66%.
  • La pénétration reste importante pour les trois quarts des Français (75%), dans un rapport sexuel.
  • 4 Français sur 10 (38%) ont déjà simulé un orgasme, dont 51% des femmes !
  • La moitié des Français (48%) déclare regarder des films pornographiques régulièrement.
  • Le premier porno a été visionné entre 16 et 17 ans pour 28% des Français et entre 13 et 15 ans pour 47% des 18/24 ans et 43% des 25/34.•    
  • Pour 66% des Français c’est une source d’excitation, pour 18% l’apprentissage de nouvelles techniques pour améliorer ses « performances », pour 18% mieux comprendre la sexualité féminine / masculine ou pour… passer le temps pour 15%, loin devant l’argument de la transgression (9%).
  • Seuls 26% des Français prêtent attention au label d’un film porno, 46% sont intéressés par des films réalisés par des femmes et en particulier les 18/34 ans (53%).
  • 53% des Françaises ne se tourneraient pas vers du porno amateur, contre 38% des hommes.
  • 64% des Français choisissent des films pornographiques dans lesquels les partenaires ont des rôles respectifs équilibrés, une tendance moins présente chez les jeunes (58% chez les 18/34 ans).
  • Presque la moitié des Français (45%) a déjà regretté de regarder un film pornographique qui manquait de respect à un.e acteur/actrice.
  • Seuls 30% des Français ont regretté d’avoir vu un film tourné à l’insu/sans le consentement de l’acteur/actrice… particulièrement les jeunes (42% des 18/34 ans le regrettent).
  • 38% des Français regardent parfois des films pornographiques avec leurs partenaires.

 

 

* Étude réalisée par Durex du 16 au 18 Janvier 2024 auprès d’un échantillon de 3000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans à 75 ans constitué selon la méthode des quotas.

 

 

Sophie Madoun