Si la réforme du PACES a été mise en place à partir de la rentrée universitaire 2020-2021, il est encore trop tôt pour dresser un bilan de la réforme. Néanmoins, force est de constater que de nombreux étudiants souhaitent se donner le maximum de chances pour intégrer la deuxième année ou réussir le concours et n’hésitent pas à intégrer des écoles qui proposent des prépas.

Les nouvelles voies d’accès aux filières de santé

La toute nouvelle réforme du PACES prévoit désormais trois voies d’accès aux filières de santé :

  • Le PASS (Parcours d’accès spécifique santé)
  • La LAS (Licence accès santé)
  • L’IFSI (Institut de formation en soin infirmier)

Les deux premières sont accessibles en s’inscrivant sur Parcoursup. En revanche, le redoublement à la première année du PAS est interdit. Dans ce cas, il faudra intégrer la première année de LAS.

Pour les étudiants qui ont validé la première année (+de 10/20), si l’étudiant entre sur la liste du numerus apertus, il intègre directement la deuxième année de médecine sans passer le concours. Si la note de l’étudiant se situe dans le palier intermédiaire, il sera en mesure de passer directement le nouveau concours de médecine. Si la note de l’étudiant qui a validé son année est en deçà des deux paliers, il pourra intégrer directement la 2e année de la LAS et pourra passer le concours de médecine à l’issue de la 3e année de la LAS.

Il est à noter que le nouveau concours permet d’accéder aux 4 filières médicales MMOPK (la médecine, la maïeutique, le domaine de l’orthodontie, la pharmacie et la kinésithérapie).

Bien se préparer à intégrer la filière médicale

Bien qu’une nouvelle voie d’accès au concours de médecine ait été créée, ce dernier reste toujours très sélectif. Aujourd’hui, des instituts de formations proposent des solutions aux candidats dès le lycée afin de leur donner le niveau nécessaire pour réussir. C’est le cas de La Prépa Médecine de Cours Thalès, qui propose des stages de prépa durant les vacances et les week-ends dès la classe de première ou en terminale. Quelle que soit la voie choisie par l’étudiant pour intégrer l’école de médecine, il aura la possibilité de se donner toutes les chances de réussir.

La fin du numerus clausus

Depuis 1971, il existait un numerus clausus au niveau de la sélection des étudiants candidats aux études médicales. Par exemple, en 2019, le quota des étudiants était le suivant :

  • 9314 étudiants en médecine
  • 1320 étudiants en odontologie
  • 1033 étudiants en maïeutique
  • 3621 en pharmacie

L’année précédente, seuls 13 500 étudiants ont été acceptés en deuxième année de médecine sur plus de 60 000 candidats, soit un taux de réussite de 22 % seulement. Pour obtenir le concours d’entrée à l’école de médecine, il ne fallait donc pas seulement atteindre la moyenne, mais figurer parmi les premiers de la liste pour ne pas être ce que l’on appelle « reçu collé ».

Avec la réforme de la PACES, le numerus clausus a été transformé en numerus apertus. Cela signifie que les universités pourront déterminer le nombre de places disponibles en deuxième année avec l’accord de l’ARS (l’Agence Régionale de Santé). L’objectif est de former davantage de médecins sur le territoire, mais aussi de répondre aux besoins locaux et notamment à la problématique des déserts médicaux.