Après la médecin Roumaine, Flavia Groçan pneumologue, qui a publié hier une série de 1000 patients traités par macrolide (clarithromycine) sans aucun décès et très peu d’hospitalisés, ce sont maintenant les italiens qui signalent 6000 patient traités Azithromycine (avec HCQ) avec une létalité identique à la notre (inférieure à 0,1%). Les médecins italiens soignent la Covid-19 avec hydroxychloroquine et de la vitamine D mais ce traitement est-il efficace?

En Roumanie, le coronavirus a été rapidement éradiqué au début, en utilisant des médicaments que nous connaissons depuis des décennies, comme l’azithromycine, l’hydroxychloroquine ou la cortisone, alors qu’en Italie les gens mouraient comme des mouches. Comment est-il possible qu’en Afrique, où les soins de santé ne sont certainement pas aussi avancés qu’en Italie, des résultats aussi brillants aient été obtenus, alors qu’en Italie, ils n’ont pas pu contenir la propagation de la maladie? Il a donc lancé un appel via WhatsApp à un groupe d’amis, qui est rapidement devenu viral. Depuis novembre, les médecins de ce groupe assistent les patients en répondant à leurs demandes d’aide par e-mail et des médecins italiens soignent la Covid-19 avec l’hydroxychloroquine et de la vitamine D.

« L’effet « boomerang » de ceux qui « insultaient » les pionniers du traitement ambulatoire précoce (TAP) aux antibiotiques approche à grand pas d’autant que pour la deuxième fois en 12 mois hier à l’émission « quotidien »de Yan Barthés sur TMC, Olivier Véran reparle des antibiotiques alors que jusqu’à présent la doxa était:  » c’est viral il ne faut pas utiliser d’antibiotiques » « , déclare le microbiologiste, ancien collaborateur de Didier Raoult à l’IHU Méditerranée.

Quels sont les résultats obtenus par les médecins de l’association?

Les résultats sont excellents! Je peux le dire avec certitude parce que j’ai les données non seulement de mes propres patients, mais aussi d’autres collègues. À ce jour, nous avons largement dépassé les 6 000 cas traités. Parmi ceux-ci, seul un petit pourcentage a nécessité un traitement hospitalier pendant une courte période, mais ce sont les gens qui sont venus nous voir en retard. Notre expérience montre que l’intervention précoce est la stratégie gagnante. Le taux de mortalité des patients que nous traitons est pratiquement nul: parmi ceux que nous avons traités dans la semaine suivant l’apparition des symptômes, nous n’avons eu aucun décès.

«Lorsque nous avons trouvé la solution résidant dans les médicaments et le traitement précoce, nous avons commencé à travailler de la même manière: nous répondons aux demandes envoyées par e-mail et avons traité plus de 6 000 cas. La mortalité est pratiquement nulle

En ce qui concerne le paracétamol, c’est un fait que son utilisation aggrave la situation pour deux raisons. Le premier est qu’il n’a pas d’action anti-inflammatoire, qui est essentielle dans le traitement de cette maladie, mais n’agit que comme un antifébrile, donnant au patient le sentiment illusoire d’amélioration, tandis que le virus continue de se propager à travers le corps. La seconde est que, pour métaboliser le paracétamol, le glutathion, une substance antioxydante présente dans notre organisme, est consommé, alors qu’il est essentiel de lutter contre l’oxydation provoquée par le virus dans les tissus.

D’autres pays préconisent l’hydroxychloroquine et la vitamine D

Des médecins italiens soignent la Covid-19 avec l’hydroxychloroquine et de la vitamine D. Didier Raoult a mis en évidence les pays qui soignent le coronavirus de la même facon, à savoir  : la Chine, de l’Iran, des Pays-Bas, de la Belgique, de la Corée, de l’Inde, ainsi que de la ville de New York et de la région Lombardie en Italie. Les autorités santitares de ces différents pays recommandent la chloroquine ou l’hydroxychloroquine pour traiter des patients atteints du Covid-19. Cependant, la Belgique et les Pays-Bas apportent des réserves estimant que les études sont très incomplètes et laisse aux personnes un sentiment de sécurité qui peut être très délétère.

  Analyse critique de la publication du 2° «lancet gate» sur l’azithromycine publié par le groupe « PRINCIPLE trial » publié le 4/3 par l’université d’Oxford ayant mis au point le vaccin Astrazenica

1°) La première remarque qui nous vient à l’esprit en reprenant la bibliographie de cette équipe du Pr Butler, c’est qu’il se sont acharnés depuis mai 2020 sur toutes les molécules de repositionnement :

-d’abord sur l’Hydroxychloroquine qu’ils ont stoppé suite à un dictat des autorités anglaises de santé

-ensuite sur l’Ivermectine le 23/1 2021 ou ils ont cherché tous les biais possible et inimaginable sur les travaux du Pr Kory en concluant comme tous les farouches opposants au TAP : « there’s not been a realy rigourous Trial » : surprenant surtout après ce que vous allez voir dans leur trial sur AZM !

 

2°) sur l’essai lui même :

-sur l’essai randomisé ils avouent à la fin de la discussion (p 11) : « dans notre étude nous n’avons pas inclus de placébo, car un placébo aurait surement biaisé les résultats pour un effet positif de l’AZM »

Cela traduit un « a priori » dans le postulat de départ de l’étude !

 

3°) Le summum est atteint, comme dans les publications américaines de Magagnoli sur l’étude HCQ sur les vétérans amèricains(voir réponse de D Raoult à cette publication : « Moreover, incomprehensibly, the “untreated” group actually received azithromycin in 30% of cases »), Ils n’ont rien trouvé de mieux que d’inclure dans le groupe « contrôle »,dès le 24 juillet 2020 (P 3), dans l’étude commencée le 17 mai 2020, un autre antibiotique (la Doxycycline) réputé actif, dès les premiers symptômes (cf traitement : Indes), sur la prévention des complications du SARScov2.

Pas étonnant qu’ils trouvent peu de différences entre le groupe témoin et le groupe AZM !!!

 

4°) L’avantage de cette originale initiative dans cette surprenante étude (étude censée représenter le summum du sérieux « méthologique » mettant la randomisation au niveau de l’étalon Or de la recherche médicale), c’est que cette introduction de deux molécules efficaces nous permet de conclure, d’après les résultats obtenus, que le TAP utilisant des antibiotiques actifs sur les intra-cellulaires se révèle, comme nos études l’ont prouvé, un excellent traitement du SARScov2 en terme de létalité.

Passons sur deux détails prouvant le manque de sérieux :

à) Ils incluent dans leur cohorte un nombre important de cas sans diagnostic PCR (402 sur 526 dans le groupe AZM, et 629 sur 823 dans le groupe contrôle : si hospitalisation il y a, quid de la responsabilité du SARScov2 ou d’une autre pathologie, d’autant que dans cet essai il y a beaucoup de personnes âgées et de comorbidité) (cf table 2 page 7).

  1. b) Ils ne font pas la différence entre les hospitalisés et les décès les hospitalisés. Heureusement ils signalent (page 8 2° colonne) : «there were no deaths in either study group» ce qui est confirmé dans le tableau 3 page 10 : sur les 500 du groupe AZM nous n’avons que 9 hospitalisations et 3 passage en réanimation, soit uniquement 2,2 % d’hospitalisés, ce qui prouve comme nous l’avons signalé que le traitement Antibiotique ciblé sur les « bactéries coopérantes », il en va de même pour le groupe témoin avec la doxycycline 11 +5 réa= 16 hospitalisés sur 629 patients soit 2,5%.

 

Le résultat le plus important est que sur 500+629= 1129 patients traités aux antibiotiques actifs sur les bactéries « co-facteurs » du SARScov2, la létalité est proche de zéro (il faut voir après le 28° jour) et surtout les hospitalisations chutent vertigineusement. Si avec ça ils osent dire que le TAP utilisant les ATB en ambulatoire précoce ne sert à rien !! leur exploit est qu’à partir d’une méthode randomisée rigoureuse ils ne se sont même pas aperçu de l’énormité de leur conclusion (P 11 : « our findings show !!!! that Azithromycine should not be used routinely to treat covid-19 », heureusement ils rajoutent « in the absence of additionnal indications ». Cette analyse critique ainsi que nos résultats constituent de nouvelles indications pour prescrire des antibiotiques (pas n’importe lesquels), comme l’a enfin reconnu le ministre de la santé ce 18mars 2021.

Le summum de l’acharnement de cette équipe contre l’AZM est l polarisation sur le risque de « résistance s» (P 11) : cela nous rappelle R Bachelot en 2020 : leur soucis c’est l’éventuelle résistance et non la vie des malades : ils devraient s’occuper des ATB en agroalimentaire !!!

 

Des médecins italiens soignent la Covid-19 avec l’hydroxychloroquine et de la vitamine D. La France va-t-elle faire comme ses voisins, malgré le manque de preuve et d’études sur ce traitement? A suivre…