Nous sommes désemparés par le nombre d’information contradictoires qui nous parviennent sur la Covid-19. Nous ne savons plus qui a raison. Qui a tort. Une question se pose, néanmoins : et si Didier Raoult avait raison?
Guy Courtois vient de faire une synthèse de la pandémie du coronavirus, à travers le monde, en s’intéressant tant aux traitements contre la Covid-19 qu’à l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), à la gestion de la crise par le gouvernement, aux essais cliniques ou aux lobbys pharmaceutiques. Le nom de son ouvrage : Et si Didier Raoult avait raison?
Coronavirus, des incohérences ?
D’après Guy Courtois, dans une interview à France Soir le 17 juillet, l’étude européenne Discovery n’a jamais étudié le protocole de Didier Raoult avec l’hydoxychloroquine. Celui-ci aurait contacté plein de journalistes, députés pour leur en faire part. Peu de réaction. Et encore ce serait un euphémisme…
Il estime aussi que les pays occidentaux n’ont pas suivi le protocole du cher Didier Raoult (à savoir protéger, tester, isoler les malades, traiter) contrairement à soi-disant plein d’autres pays à travers le Monde. Il se pose donc la question : Et si Didier Raoult avait raison?
Guy Courtois estime, études (il cite 1000 sources! ) à l’appui que le confinement n’a servi à rien.
Et que Big Pharma avec en tête de liste le laboratoire pharmaceutique Gilead a discrédité le protocole du Professeur Raoult.
Et si Didier Raoult avait raison? Extraits!
Le magazine France Soir vient de faire la synthèse du chapitre 4 de l’ouvrage Et si Didier Raoult avait raison? En voici des extraits.
1- LE MANQUE DE CONFIANCE ACCORDÉ À LA MÉDECINE LIBÉRALE ENTRAÎNE DES CONSÉQUENCES.
La mise à l’écart de la médecine libérale au profit des structures hospitalières a accentué la pression sur ces dernières. Les conséquences sanitaires en résultant auraient pu être évitées.
En premier lieu, le gouvernement et les autorités sanitaires françaises ont procédé à une véritable mise à l’écart de la médecine libérale, ce qui a eu des implications assez graves. Les premières recommandations émanant des autorités compétentes pour gérer ce type de crise sanitaire n’incluaient et n’incluent toujours pas la prescription d’un traitement. La population a été sommée de rester chez elle, sauf dans le cas de symptômes graves, auquel cas il fallait appeler « le 15 », le numéro du SAMU. La question que nous choisissons de poser est la suivante : les doutes exprimés précédemment suffisent-ils (toujours) à justifier l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine par les médecins généralistes ?
En retirant ainsi la main des médecins généralistes, cette décision a eu pour conséquence directe de faire peser la pression créée par la crise sanitaire sur les (quasi) seuls services hospitaliers. Tout le monde craignait alors l’inévitable surcharge des hôpitaux publics, déjà dans un état déplorable… Beaucoup déplorent l’hospitalo-centrisme qui met en péril l’hôpital public. Cette crise a donc mis en exergue les problèmes inhérents à la gestion de crise par les autorités. À trop renvoyer vers les hôpitaux, en occultant le rôle de la « médecine de ville », on aboutit à un réseau hospitalier soumis à une pression intense. Il faudrait au contraire redonner une place plus importante à la médecine de ville, généraliste, et davantage penser l’articulation étroite entre ces branches de santé[1].
Plus problématique, cette stratégie a fortement engorgé les services téléphoniques du SAMU. Alors que le « 15 » est normalement réservé aux urgences, le fait est que ce service est régulièrement encombré par des cas, des demandes, qui pourraient être prises en charges autrement, et qui ne sont pas toujours graves[2]. Cette mauvaise répartition a conduit à la saturation du SAMU, jouant pourtant un rôle essentiel dans des crises de cette nature. Pensons au cas, symbolique certes mais pourtant bien réel, de Monsieur Répaci…
En outre, les personnes à qui l’on a conseillé de rester chez elles, car ne nécessitant pas une prise en charge hospitalière immédiate, ont continué d’être contagieuses pendant un certain temps. Combiner ceci avec la non mise en place d’un isolement systématique des personnes contagieuses, (qui rappelons-le, auraient pu être identifiées grâce à la mise en place d’une politique de dépistage adéquate), la « surcontagion » au sein des foyers était presque inévitable. Combien de personnes sont ainsi passées en stade grave, avant de finalement être hospitalisées ? Tout cela mène sans aucun doute à la mortalité effrayante que nous avons pu tristement enregistrer.
Sans nul doute aurait-il fallu inclure la médecine libérale dans la gestion de cette crise. Ce sont des médecins de terrains, des médecins ayant de solides qualifications, dont le métier est de justement soigner le plus de personnes possibles. Concluons sur ces mots : « Il est temps de considérer l’intégralité des acteurs du système de santé pour permettre une meilleure orientation des patients[3]. »
2- LES ENJEUX SONT IMPORTANTS AUTOUR DE LA LIBERTÉ DE PRESCRIPTION DES MÉDECINS.
Le retrait de la liberté de prescription aux médecins généralistes fait naître la colère et l’incompréhension au sein du corps médical.
Autre décision gouvernementale française qui a fait grincer des dents, et par le même temps couler beaucoup d’encre : la restriction de prescription de l’hydroxychloroquine. Une molécule, que le professeur Raoult et d’autres pays, utilisent pour traiter les malades. Une utilisation conforme à la mise en œuvre de la dernière étape de ce que nous avons identifié comme la « méthode Raoult ». Pour bien comprendre les controverses et polémiques autour de cette décision gouvernementale, il faut retracer les textes de lois, les principes juridiques relatifs à la liberté de prescription des médecins. De ce fait, l’article « Covid-19, hydroxychloroquine et prescription hors-AMM »[4] publié sur le site internet des Avocats à la Cour de Paris, est parfait pour résumer la situation. Il est en effet indiqué que ce principe de liberté de prescription « est consacré par tous les codes de déontologie […] médicale depuis 1947 ». L’article 8 du dernier de ces codes, ainsi que l’article R.4127-8 du code de la santé publique[5] inscrivent également cette liberté dans les textes de lois.
En outre il est bien précisé que cette liberté de prescription est élevée au rang des « principes déontologiques fondamentaux » par l’article L.162-2 du code de la sécurité sociale : « Dans l’intérêt des assurés sociaux et de la santé publique, le respect de la liberté d’exercice et de l’indépendance professionnelle et morale des médecins est assuré conformément aux principes déontologiques fondamentaux que sont le libre choix du médecin par le malade, la liberté de prescription du médecin […][6] ». Est toutefois rappelée la règle en vigueur depuis l’arrêt Syndicat des médecins d’Aix du Conseil d’État datant du 16 février 1996. C’est-à-dire la mise en place de « restrictions au principe de la liberté de prescription, dans l’intérêt de la santé publique ». Décision qui avait déjà animé la colère du monde médical[7]. Ainsi, la liberté de prescription ne s’applique plus aux substances classées comme « vénéneuses » et les « médicaments soumis à prescription restreinte ».
À ce stade, nous pouvons rappeler que l’arrêté en date du 13 janvier 2020 stipule dans son article premier que : « Est classée sur la liste II des substances vénéneuses l’hydroxychloroquine sous toutes ses formes[8]. » Il faut rappeler qu’il ne s’agit pas d’une décision unilatérale d’Agnès Buzyn, encore ministre de la santé au début de la crise, mais le résultat d’une demande de l’ANSM (l’Agence nationale de sécurité du médicament) à la suite d’un souhait du laboratoire Sanofi produisant le médicament contenant l’hydroxychloroquine[9].
Toutefois, il n’existe aucune interdiction de prescrire des médicaments hors AMM c’est-à-dire hors Autorisation de mise sur le marché. Existent aussi des ATU, des Autorisations temporaires d’utilisation, pour des prescriptions hors AMM. Ces dernières sont « nominatives » pour des malades désignés et uniquement « en cas de maladie grave ou rare lorsqu’il n’existe pas de traitement approprié, mais sous la responsabilité du médecin traitant »[10]. Ainsi, les médecins décidant d’effectuer des prescriptions hors du cadre légal de l’AMM « exposent leur responsabilité civile, pénale et disciplinaire ». Enfin, « jusqu’en 2011, la prescription hors-AMM relevait de la liberté de prescription »[11], date qui n’est pas anodine car elle correspond au scandale du Médiator…
Aujourd’hui, effectuer ce genre de prescriptions « non conforme à l’AMM » est possible dans deux cas de figures. Premièrement, à travers l’obtention d’une RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) délivrée par l’ANSM. Deuxièmement, sans RTU, et dans ce cas « il faut que le prescripteur juge indispensable, au regard des données acquises de la science, le recours à cette spécialité pour améliorer ou stabiliser l’état clinique et son patient »[12].
Lorsque la crise sanitaire liée au Covid-19 s’est installée en France trois décrets ont été pris datant du 23, 25 et 26 mars 2020. Celui du 23 mars « autorise la prescription du Plaquenil[13] dans les établissements de santé et son remboursement par la sécurité sociale dans le cadre du traitement du Covid-19, les pharmacies d’officine ont dorénavant l’interdiction d’en délivrer sur présentation de la prescription d’un médecin généraliste. La délivrance des préparations à base d’hydroxychloroquine [est] désormais limitée aux pharmacies intérieures […] La médecine de ville est donc clairement exclue du dispositif[14]. »
3- L’ESSENCE MÊME DU MÉTIER DE MÉDECIN EST BAFOUÉE ET MISE À MAL.
Quand les menaces accompagnent le respect du Serment : les médecins sont déchirés entre venir en aide aux malades ou se plier aux règles nationales.
Interdire l’hydroxychloroquine mais autoriser le Rivotril provoque l’incompréhension et l’indignation des médecins.
Didier Raoult avait raison ; il fallait laisser aux médecins leur droit fondamental de prescrire librement et aux patients leur droit fondamental de choisir comment être soigné. Nous devrions être libres de prendre nos décisions, en tant que médecins ou en tant que citoyens et citoyennes.
Extrait du Chapitre 4 – partie 1
Faut-il traiter en période de crise ? Même si nous n’avons pas une totale certitude ?
Aujourd’hui Antonin Répaci ne se sent pas très bien[1]. La crise du coronavirus est maintenant bien présente en France, en Europe et en Amérique du Nord. Le virus circule, les symptômes se précisent. Antonin se sent fiévreux, il tousse et a mal à la tête. Il se dit alors qu’il n’y a peut-être pas lieu de s’inquiéter, après tout ce sont aussi les symptômes de la grippe saisonnière. Mais Antonin n’est pas dupe, il sait bien que ce nouveau coronavirus n’est pas une « grippette » comme d’autres aiment le répéter en plaisantant. Son inquiétude s’accroît lorsqu’il s’aperçoit qu’en plus de tout cela, il commence à perdre ses sens olfactifs et gustatifs. Sans plus tarder, il décide d’appeler le SAMU. Mais il n’est pas aussi bien encadré que ce à quoi il s’attendait. Trois heures durant il attend. Trois heures c’est assez long, surtout en période de crise sanitaire, alors qu’une sorte de panique générale s’empare du pays autour de ce nouveau virus d’origine chinoise dont on ignorait l’existence il y a encore quelques mois. Trois heures à se ronger les ongles, à tousser, et à sentir l’angoisse s’infiltrer en lui. Quand, enfin, on lui répond, Antonin Répaci croit défaillir. Quelle n’est pas sa surprise, lorsqu’au bout du fil, après avoir consciencieusement expliqué ses symptômes, une voix lui dit de rester chez lui, d’attendre et de rappeler dans quelques jours si son état ne s’est pas amélioré ! Heureusement qu’il n’est pas hypocondriaque ! Lui qui espérait être soigné, le voilà seul dans son salon, son téléphone encore pendant à sa main, ne sachant que prendre pour soulager ses douleurs… hormis du paracétamol comme on le lui a conseillé.
Dans les jours suivants, Antonin Répaci reçoit une alerte du journal Le Monde sur son téléphone : « Covid-19 : le Maroc mise sur la chloroquine pour soigner les personnes contaminées[2]. » Il peut y lire : « Pour établir un protocole thérapeutique pour le traitement de la maladie Covid-19, les autorités marocaines se sont concertées avec un comité technique et scientifique qui a préconisé une association chloroquine et azithromycine, un antibiotique macrolide, selon la note ministérielle. Lundi, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a cependant appelé à la prudence concernant la chloroquine, en raison notamment du faible nombre de patients traités jusqu’à présent par ce biais. Après une série d’essais en Chine, la France a décidé lundi d’administrer ce traitement aux malades souffrant de « formes graves » du nouveau coronavirus, mais pas aux formes « moins sévères ». Finalement, son cas n’est pas assez désespéré pour être traité… alors qu’au même moment au Maroc on utilise la bithérapie. Il entend parler des controverses autour de ce traitement, des études menées par le professeur Didier Raoult, mais il faut bien l’avouer : il est totalement perdu et ne sait que penser. Mais si le Maroc traite ses malades, pourquoi la France ne fait-elle pas de même ? Tout le monde martèle que c’est une crise sanitaire sans précédent, mais personne ne veut prescrire un médicament utilisé depuis fort longtemps à Antonin Répaci qui est définitivement dans une grande incompréhension.
Didier Raoult ne se pose pas la question et traite à Marseille.
Pour le professeur Didier Raoult, les choses sont claires. Dans une telle situation d’urgence, il faut faire au mieux. Il faut traiter, en prenant évidemment en compte toutes les choses que l’on connaît. En l’occurrence prendre en compte les essais provenant de Chine, menés in vivo puis in vitro. C’était le sens de la lettre publiée par ses équipes et lui-même le 22 mars 2020, en invoquant la conformation « au serment d’Hippocrate que nous avons prêté, nous obéissons à notre devoir de médecin. Nous faisons bénéficier nos patients de la meilleure prise en charge pour le diagnostic et le traitement d’une maladie. Nous respectons les règles de l’art et les données les plus récemment acquises de la science médicale »[3]. Selon les signataires, ce serment prêté par l’ensemble des médecins suffit à justifier la prescription d’un traitement, en l’occurrence ici l’association de l’hydroxychloroquine avec l’azithromycine « dans le cadre des précautions d’usage de cette association »[4].
De plus, Didier Raoult affirme dans une vidéo datant du 12 mai 2020 postée sur la chaîne YouTube de l’IHU Méditerranée Infection que « Si vous soignez les gens, même si vous n’avez pas le médicament précis qui permet de tuer le virus, ils vont mieux à la fin, il y a moins de morts. […] Alors si vous utilisez en plus le traitement dont on pense qu’il marche le mieux vous diminuez encore cette mortalité en particulier chez les sujets les plus vulnérables[5]. » Le 28 avril, par les mêmes moyens de communication, il affirme : « laisser les gens jusqu’à ce qu’ils aient une insuffisance respiratoire sans rien leur donner, c’est une idée … la médecine n’a jamais fait ça de toute l’histoire de la médecine, on soigne les gens, on leur donne quelque chose, au moins pour les rassurer, pour dire qu’on s’occupe d’eux, on peut pas dire [que] les gens sont malades [et] on les laisse dans un lit jusqu’à ce qu’ils n’arrivent plus à respirer […] c’est contre toute la pratique médicale depuis Hippocrate, on peut pas faire ça, on peut pas valider ça. Ce n’est pas possible[6]. »
De ce fait, en accord avec ses convictions le professeur Raoult et ses équipes procèdent au traitement des patients diagnostiqués à l’IHU marseillais, comme il l’a déclaré le 16 mars 2020 : « si vous êtes testés, vous avez le droit d’être traité ici et nous c’est ce qu’on fera ». En effet, le 14 avril le professeur annonce avoir traité 2600 personnes avec le protocole de bithérapie[7]. On a d’ailleurs pu lire dans le journal Marianne le témoignage de François David, « hospitalisé depuis le 17 mars à Marseille, dans le service des maladies infectieuses du Pr Raoult », heureux de recevoir le traitement en question.[8]
Pour autant, ils sont nombreux à exprimer des réticences vis-à-vis de cette approche.
Pour d’autres médecins et personnalités du monde médical, il ne faut pas crier victoire si promptement. Et de fait, il nous est possible, voire même important de garder la tête froide. Des doutes et réticences sont exprimés, à l’instar de Yves Hansmann responsable du service des maladies infectieuses aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg qui confie que : « Seuls les essais cliniques permettront de répondre avec certitude si l’efficacité est avérée ou non. Cela n’empêche pas d’utiliser ce produit individuellement chez des patients en situation délicate puisque c’est un traitement connu[9]. » Pour Xavier Lescure aussi, le point le plus important est d’attendre, attendre d’avoir des certitudes données par des essais cliniques. Selon lui il faut à tout prix éviter « que tout le monde considère que ce médicament est magique, ce qui pourrait empêcher la réalisation des essais cliniques et empêcher de savoir in fine si tel médicament est actif sur le virus »[10]. Fort de ce doute, comme l’a rapporté le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran, le Haut Conseil de santé publique ne recommande pas l’utilisation de la chloroquine. Toutefois, il la permet dans les cas graves pour des personnes hospitalisées, sous une surveillance médicale accrue. Le ministre ajoute que ce même Haut Conseil « exclut toute prescription pour des formes non sévères en l’absence de preuves probantes »[11]. En quelques mots : ne pas traiter tant que l’on ne sait pas avec certitude que la bithérapie proposée par le professeur Didier Raoult fonctionne.
Qu’elle fonctionne, certes, mais il nous faut aussi être certains de sa non-dangerosité, comme l’explique Françoise Barré-Sinoussi : « Il est absolument indispensable que l’essai de ce médicament soit réalisé avec rigueur scientifique, pour avoir une réponse sur son efficacité, et ses éventuels effets secondaires. […] D’autant plus que l’hydroxychloroquine, ce n’est pas du Doliprane, elle peut avoir des effets délétères et comporter des risques de toxicité cardiaque. Il n’est donc pas raisonnable de la proposer à un grand nombre de patients pour l’instant, tant qu’on ne dispose pas de résultats fiables[12]. » À titre d’exemple, nous pourrions rappeler les conclusions troublantes d’une étude clinique publiée par la célèbre revue The Lancet en 2004[13] montrant que l’utilisation de corticoïdes pour traiter les traumatismes crâniens ne permet pas de réduire la mortalité comme on le pensait, mais pourrait même l’augmenter[14]. Ainsi, l’utilisation hâtive d’un traitement pourrait in fine provoquer plus de dégâts que prévu, et donc contrarier les effets voulus initialement. À savoir, dans le cas présent, guérir les malades du Covid-19.
Autant de raisons de douter des affirmations de Didier Raoult.
Pour en savoir plus sur le livre Et si Didier Raoult avait raison?
Sources Et si Didier Raoult avait raison?
[1] Interview réalisée par Guy Courtois, la personne a souhaité garder l’anonymat, avril 2020.
[2] AFP, « Covid-19 : le Maroc mise sur la chloroquine pour soigner les personnes contaminées », France, Le Monde, 25 mars 2020.
[3] BROUQUI P. & al, « Épidémie à Coronavirus COVID-19 », France, IHU Méditerranée Infection, Marseille, 22 mars 2020.
[4] Ibid.
[5] RAOULT D., « COVID-19 : Quelles leçons doit-on tirer de l’épidémie ? », France, IHU Méditerranée Infection YouTube, 12 mai 2020.
[6] RAOULT D., « Point sur l’épidémie : risque-t-on vraiment une deuxième vague ? », France, IHU Méditerranée Infection YouTube, 28 avril 2020.
[7] RAOULT D., « Coronavirus, recul de l’épidémie à Marseille », France, IHU Méditerranée Infection YouTube, 28 avril 2020.
[8] RABINO T., « « Je suis un privilégié » : le témoignage exclusif d’un patient du Pr Raoult, traité à la chloroquine », France, Marianne, 21 mars 2020.
[9] PAUGET D. « Attendre la fin des essais sur la chloroquine ? Pourquoi la question divise les médecins », France, L’Express, 25 mars 2020.
[10] LESCURE X. « « Je réclame un confinement plus dur » », France, Journal du 20h TF1, 23 mars 2020.
[11]AFP, « Chloroquine : le Haut conseil de santé publique recommande de ne pas l’utiliser », France, L’Express, 23 mars 2020.
[12] SANTI P., « Françoise Barré-Sinoussi : « Ne donnons pas de faux espoirs, c’est une question d’éthique » », France, Le Monde, 24 mars 2020.
[13] “Effect of intravenous corticosteroids on death within 14 days in 10 008 adults with clinically significant head injury (MRC CRASH trial): randomised placebo-controlled trial”, Royaume-Uni, The Lancet, 9 octobre 2004.
[14] « Traumatisme crânien : les corticoïdes ne réduisent pas la mortalité, au contraire », France, Caducee, 19 octobre 2004.