Aurélien Rousseau, le ministre de la santé, que le port du masque soit instauré en cas de symptômes respiratoires, pour les personnes vulnérables ou celles en contact étroit avec elles.

Alors que les cas de Covid-19 connaissent une augmentation en France, plusieurs établissements hospitaliers tels que Mont-de-Marsan et Arcachon ont déjà réintroduit l’obligation de porter le masque à l’intérieur de leurs locaux. Lors de l’émission matinale de France Inter, samedi 19 août, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau a confirmé que dans les hôpitaux, notamment dans certains services d’urgence, les patients sont invités à porter des masques. Cette mesure préventive est en voie de devenir courante, tout comme le port du masque en cas de rhume ou de toux.

La France observe une légère augmentation des cas de contamination au Covid-19, tandis qu’un nouveau variant fait l’objet d’une surveillance renforcée à l’échelle mondiale.

« Les manifestations du Covid ainsi que les mutations actuelles ne présentent pas de dangers ou d’incidences particulièrement alarmants, mais nous les surveillons attentivement« , a expliqué Aurélien Rousseau lors d’une interview sur BFMTV-RMC.

Cependant, le ministre n’a pas encore franchi le pas de le rendre obligatoire dans les lieux publics ou partout ailleurs. Il a déclaré : « Nous ajusterons en fonction de la situation épidémique. » Aurélien Rousseau a également précisé que l’augmentation des admissions à l’hôpital pour Covid-19 reste modérée pour le moment. Il a fait référence à des cas localisés et a rappelé que le gouvernement dispose d’une gamme de mesures progressives pour réagir en cas de pic épidémique saisonnier.

Tout en assurant que « plusieurs variants sont surveillés », le ministre de la Santé a souligné que la vaccination des personnes vulnérables sera disponible à l’automne.

Un nouveau variant du virus Sars-CoV-2

Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi que les autorités sanitaires américaines ont annoncé  vendredi 18 août qu’elles surveillent un nouveau variant du virus Sars-CoV-2, baptisé BA.2.86. Ce variant a été placé sous surveillance en raison du grand nombre de mutations dans le gène Spike, qui préfigure la protéine du même nom permettant au virus de pénétrer dans les cellules. Bien qu’il n’ait pas encore été détecté en France, il est déjà présent au Royaume-Uni et au Danemark.