Alerte canicule : les salles d’attente sont remplies mais trop peu souvent climatisées. La HealthTech, collectif de startups œuvrant pour la modernisation de la santé, ne manque pas de créativité pour permettre aux patients de rester chez eux, au frais.

10 préconisations principales pour la télémédecine :

Canicule : les applis pour se soigner sans sortir de chez soi

–         Le déploiement des nouvelles technologies ne menace pas l’emploi et au contraire en crée, tout en accroissant le lien social.

–         L’âge n’est pas un frein à l’usage des technologies, sous réserve de certaines conditions : les technologies peuvent servir de catalyseur pour promouvoir les capacités de la personne. Les robots ne sont pas déshumanisants et ne sont infantilisants que dans l’esprit des bien-portants et peuvent maintenir les capacités cognitives.

–         Les technologies comme contribution à la qualité de vie des usagers et la qualité de vie au travail des professionnels.

–         Le cercle vertueux : patients et professionnels de santé, chercheurs et enseignants, industriels et start-up, pouvoirs publics.

–         L’impératif de la réflexion éthique : pas de nouvelles technologies sans consentement et analyse du besoin.

–         Intégrer l’évaluation des technologies dans un centre national de preuves : les pouvoirs publics devront afficher que seuls les dispositifs assortis d’un temps d’appropriation prévu par le fournisseur pourront faire l’objet d’une aide à l’investissement.

–          La télémédecine est un outil de non-renoncement au soin et une valorisation des métiers.

–          La conduite du changement suppose une appropriation collective : création d’un mi-temps de référent en technologie par EHPAD de 100 lits.

–          Les moyens dégagés dans le cadre des conférences des financeurs (140 millions d’euros) restent insuffisants et ne concernent pas les établissements.

–          Objectif d’un plan d’investissement de 3,5Md€ sur 10 ans subventionné à 50% : un « à valoir » sur les dépenses hospitalières et les frais liés à la dépendance.

« Je suis convaincu de l’utilité, grandissante, du numérique et des nouvelles technologies dans le soin et l’accompagnement des personnes âgées. Ce rapport que nous remettons ce jour s’inscrit dans cette démarche. C’est également dans ce sens que j’ai choisi de nommer le Pr Nathalie Salles, gériatre et présidente de la Société Française de télémedecine, comme présidente du Conseil Scientifique de la SFGG. » déclare le Pr Olivier Guérin, Président de la SFGG.

 

Canicule : les applis pour se soigner sans sortir de chez soi

Docadom : un médecin se déplace chez vous. Symptômes : vous êtes cloué(e) au lit, 40 C° de fièvre mais 40 C° dehors.

Posologie : quelques clics suffisent.

 

Qare : un médecin consulte avec vous en visioconférence, la startup est la star française de la télémédecine. Convient particulièrement aux patients isolés en milieu rural.

Contre-indiqué pour les allergiques aux nouvelles technologies.

 

Lab2u : une prise de sang à domicile, même sans ordonnance le spécifiant. Mode d’administration : à télécharger directement sur votre smartphone.

Convient à tous mais de nombreux cas d’addiction chez les femmes enceintes et les patients atteints de maladies chroniques ont été reportés.

 

Otzii : les médicaments livrés chez vous, dans la demi-heure par ce deliveroo de la pharmacie.

Contre-indication : les patients isolés en zone rurale.

 

Si les symptômes persistent, envisager une digital detox pour éviter la surchauffe ?