Démangeaisons, douleurs vulvaires et/ou vaginales, pertes abondantes et parfois odorantes… sont, entre autres, des symptômes de mycose ou de vaginose. Une solution naturelle existe : soigner les mycoses vaginales et les vaginoses avec l’homéopathie.

Ça pique, ça brûle, ça gratte, les mycoses et vaginoses peuvent nous gâcher la vie. Considérées comme bénignes, elles peuvent altérer considérablement la qualité de vie dès lors qu’elles reviennent régulièrement. Stress, gêne, perturbation de la vie sexuelle, appréhension de leur réapparition… complètent chez de nombreuses femmes la liste des désagréments et placent ces affections au rang de véritable obsession ! Soigner les mycoses vaginales et les vaginoses avec l’homéopathie c’est possible ! Avec son approche globale de la santé, l’homéopathie offre des solutions pour casser le rythme de la chronicisation et s’en débarrasser.

Mycoses, vaginoses c’est quoi ?

On estime que 3 femmes sur 4 auront au moins une mycose dans leur vie et 10 à 20%1 d’entre elles feront des mycoses à répétition (plus de 4 épisodes par an).

Mycose

Il s’agit d’une infection liée à une prolifération anormale d’un champignon présent dans l’organisme, le plus souvent candida albicans.

Symptômes typiques : Pertes blanches épaisses à l’aspect de lait caillé, démangeaisons, douleurs, gonflement vulvaire. Elle peut toucher vulve, lèvres et/ou vagin.

Vaginose ou vaginose bactérienne : infection liée à une prolifération anormale de microbes tels des mycoplasmes uréaplasma uréalyticum ou gardnerella vaginalis, présents habituellement dans le vagin.

Symptômes typiques : Pertes grises, jaunâtres avec de fortes odeurs de poisson ou d’œuf pourri, démangeaisons, douleurs.

C’est dû à quoi ?

Syndrome prémenstruel, utilisation de stérilet hormonal ou de contraceptifs hormonaux (pilule ou dispositif intra-utérin hormonal), antibiothérapie, excès de sucre, tabac, hygiène exagérée, épilation intégrale, baignade, stress, vêtements trop serrés… favorisent le déséquilibre du microbiote vaginal, de la flore, et augmentent le risque de mycoses et vaginoses à répétition.

La prise en charge conventionnelle des mycoses et vaginoses s’effectue avec des traitements antifongiques et antibiotiques. L’utilisation répétée de ces traitements pour éradiquer champignons ou microbes déséquilibrent la flore vaginale et contribuent à entretenir le problème, sans s’attaquer véritablement à la cause.

Évitez les récidives des mycoses vaginales et des vaginoses avec l’homéopathie

S’attaquer à la cause sans pour autant déséquilibrer la flore et l’organisme relève d’une approche globale et personnalisée où l’homéopathie a toute sa pertinence ! Plutôt que de se focaliser sur la destruction du champignon et/ou microbe, l’homéopathe va chercher à comprendre pourquoi ces « récidivistes » prolifèrent autant chez cette femme en particulier ? Il va donc à la fois s’intéresser au terrain et à l’écologie de vie de sa patiente. Fume-t-elle ? Que mange-t-elle ? Est-elle sujette au stress ?

Ces éléments vont lui permettre de définir un traitement de fond personnalisé avec des médicaments homéopathiques à nom commun visant à rééquilibrer l’organisme et venir à bout de la chronicisation sans aucune nuisance. Pour apaiser rapidement les symptômes tout en respectant l’équilibre du microbiote vaginal, il pourra aussi prescrire des ovules adaptées.

Récidives L’automédication avec raison !

S’automédiquer tout le temps est déconseillé. Cela peut augmenter les risques de chronicisation et de passer à côté d’une pathologie plus grave. Il ne faut donc pas hésiter à consulter. Le diagnostic différentiel permettra de rechercher la cause et de s’assurer notamment qu’il ne s’agit pas d’une infection sexuellement transmissible, qui nécessiterait le retrait du dispositif intra-utérin ou un recours impératif à un traitement antibiotique. Il faudra également vérifier qu’il ne s’agit pas d’une pathologie cutanée telles que l’eczéma, des allergies de contact ou encore d’un tampon oublié.

Attention à la période estivale

Avec les baignades, les maillots de bain serrés et humides, la transpiration, le sable, le sel, l’épilation intégrale, les douches fréquentes… la période estivale ne manque pas d’occasions favorisant l’apparition de ces affections féminines.

L’hygiène de vie aussi

Arrêter le tabac, laisser repousser les poils au moins au niveau vulvaire, éviter l’excès d’aliments inflammatoires (sucre, produits transformés, laitages…), ne pas porter de vêtements trop serrés, limiter les bains, agir sur les sources de stress…

Chloé et ses mycoses à répétition

« Chloé, 25 ans, consulte pour des « mycoses à répétition« . Tout a débuté après la prise d’antibiotiques pour une angine. Un deuxième épisode traité lui aussi par ovule antifongique se produit. À la 3ème mycose, le prélèvement vaginal révèle un déséquilibre de la flore et la présence de microbes. Chloé reçoit une antibiothérapie et une nouvelle mycose survient. Malgré le traitement antifongique, démangeaisons et gonflement vulvaire réapparaissent très rapidement. Épuisée par cette impasse thérapeutique, Chloé s’oriente vers un homéopathe qui pointe toilettes excessives, épilation complète, port de protège-slips quotidiens. Le praticien indique un traitement homéopathique de fond, des probiotiques pour rééquilibrer la flore et des conseils d’hygiène de vie. En trois mois, les symptômes s’espacent puis disparaissent. »

Les incontournables de la gynéco en homéopathie !

Monilia albicans

Apis mellifica

Endhométrol

(médicament homéopathique, sous forme d’ovule, traditionnellement utilisé dans le traitement des affections vaginales : leucorrhées non infectieuses, irritations vaginales, prurit vulvaire).

Pour trouver un professionnel de santé qui utilise l’homéopathie, vous pouvez :

  • Interroger votre pharmacien
  • Solliciter le Service Information Boiron, au 809.810 du lundi au vendredi ou en ligne :

https://www.boiron.fr/contact

 

Dr Christelle Besnard-Charvet, gynécologue-obstétricienne