Thérapie manuelle, l’Étiopathie permet dans de très nombreux cas de réduire de façon significative les troubles digestifs ainsi que leur récidive et leur chronicité.

Articles scientifiques, documentaires, émissions grand public : l’intestin est devenu un sujet qui passionne, et ce, à juste titre. On compte près de 200 millions de neurones dans notre ventre et c’est ici même que sont prises de multiples décisions essentielles au bon fonctionnement de notre corps. Notre ventre est une barrière qui filtre l’entrée de nombreux agents pathogènes, engendre différents mécanismes immunitaires et fait même office de réceptacle pour nos émotions.

« Comment allez-vous » ? Ce que la sagesse populaire nous dit depuis la nuit des temps — à savoir que si nous allons bien… à la selle, nous allons bien tout court –, les neurosciences du XXIe siècle le confirment : le ventre est bien notre « deuxième cerveau », siège de nos émotions et de notre équilibre. D’où l’importance de son bon fonctionnement, et de bien soigner, dès l’apparition des premiers symptômes, les troubles de la digestion.

QUAND LE VENTRE VA, TOUT VA

Un intestin en bonne santé permet d’améliorer le fonctionnement de nos systèmes hormonal et nerveux, d’éviter de nombreuses pathologies digestives – constipation, diarrhées, colopathies, reflux gastro- œsophagiens – et aussi d’échapper à d’autres maladies dites « de civilisation » telles que diabète, obésité, hypertension, maladies cardio-vasculaires.

LE DUODÉNUM, CHEF D’ORCHESTRE DE NOTRE BONNE SANTÉ

Assurant la jonction entre l’estomac et l’intestin grêle, le duodénum joue un rôle central et multiple, aussi bien pour la digestion, que pour l’état comportemental de l’individu.

  • Pour la digestion : Le duodénum reçoit la bile ainsi que les sucs pancréatiques, dont son dérèglement a des conséquences médicales et psychiques bien identifiées. Qui n’a jamais eu « un nœud à l’estomac », « la peur au ventre », une chose qui avait « du mal à passer » ? Autant d’expressions qui indiquent que nos stress agissent sur l’intestin. Ainsi, « se faire de la bile » signifie que la bile s’écoule mal dans le duodénum et qu’une partie de celle-ci va refluer dans lesang en provoquant un stress, voire Et une chose qui a « du mal à passer » fait référence à un spasme pylorique (le pylore étant lesphincter entre l’estomac et le duodénum) engendrant un passage perturbé des aliments digérés de l’estomac vers le duodénum.
  • Pour l’état comportemental de l’individu : Physiologiquement, le duodénum constitue la première partie de l’intestin. Son dysfonctionnement entraîne des réactions inflammatoires qui provoquent à leur tour des états nauséeux, spasmodiques, et des répercussions sur les organes adjacents, foie, vésicule biliaire, À l’inverse, son bon fonctionnement concourt à une bonne digestion et à une bonne santé, physique, physiologique et psychologique.

L’Étiopathie apporte une solution efficace et durable à ces diverses perturbations. Les résultats, quasi systématiques, sont obtenus après quatre à huit interventions.

QUELQUES EXEMPLES DE TRAITEMENTS POUR SOIGNER LES TROUBLES DIGESTIFS AVEC L’ETIOPATHIE

Le duodénum étant le siège d’un grand nombre d’échanges, l’étiopathe ciblera les différentes parties à traiter (angles coliques, sigmoïde…) en fonction des pathologies.

Les irritations et spasmes des intestins trouvent leur origine dans une lésion au niveau du duodénum. La diarrhée sera ainsi soignée par des manipulations abdominales. À noter que des formes aiguës relèvent de la médecine classique.

L’Étiopathie la réglera par l’emploi de techniques de réactivation des fonctions intestinales.

L’Étiopathie en distingue deux types :

  • Les colites spasmodiques qui peuvent engendrer des périodes de constipation, alternées avec des diarrhées, accompagnées de douleurs violentes. Le traitement étiopathique consistera à supprimer les phénomènes pathologiques en supprimant la contracture des sphincters spasmés.
  • Les colites mécaniques, la plupart du temps dues à des fermetures excessives des angles du gros L’emploi de techniques appropriées permet à l’étiopathe d’obtenir l’ouverture de ces angles, libérant ainsi le passage des déchets organiques. Les résultats sont excellents et durables dans 75 % des cas, moyennant 4 à 6 interventions.

Les troubles de la vésicule biliaire

L’obstruction ou l’engorgement de celle-ci se traduit par des malaises et des phénomènes douloureux. Par une série d’interventions, l’étiopathe va concourir à son dégorgement et à la libération des bouchons muqueux. Ce travail prémunira la vésicule biliaire des conséquences chirurgicales, exception faite d’un stade avancé (calculs obstructifs). Les résultats sont excellents avec un traitement de 2 à 8 interventions.

L’hépatite

Il convient d’en distinguer deux types cliniques :

  • L’hépatite fulminante, très rare, qui peut conduire au décès de la Elle n’entre pas dans le cadre de l’Étiopathie.
  • L’hépatite dite commune, qui est une inflammation aiguë du foie par un En réduisant les spasmes existants au niveau du duodénum et de ses annexes (ampoule de Vater, sphincter d’Oddi et bas cholédoque), l’Étiopathie apporte une solution radicale après quatre à huit interventions.

Autre avantage de l’Étiopathie : aucune recommandation alimentaire n’accompagne le traitement, le malade étant libre d’agir selon son appétit – dans les limites raisonnables, l’abus d’alcool, en particulier, restant à éviter.

L’ictère (jaunisse)

Après un traitement abdominal adapté, l’Étiopathie rétablira l’écoulement normal de la bile. Deux à quatre interventions suffisent pour faire disparaître le phénomène.