Vous êtes fatigué, stressé, avez du mal à dormir, voulez booster votre système immunitaire ? Et vous avez pensé à prendre des compléments alimentaires pour vous sentir mieux ! Cela peut-être une bonne idée. Mais attention aux achats de compléments alimentaires sur internet !
Le marché des compléments alimentaires est en plein boom. Mais comme vous le savez ils contiennent des substances actives. Substances qui doivent être fermement réglementées. Et c’est là que le bas blesse si vous achetez des compléments alimentaires. Vous risquez de vous retrouvez avec des produits soit contrefaits potentiellement très dangereux pour votre santé, soit ne contenant pas les ingrédients désirés et nécessaires.
Consultez votre médecin traitant avant toute prise de compléments alimentaires
Une étude de MarkMonitor montre que 22% des consommateurs ont déjà acheté des compléments alimentaires sur Internet. Ce qui peut être très préoccupant. En effet, avant de prendre quoique ce soit, il est indispensable d’en parler à son médecin traitant afin de savoir s’il n’y a pas de contre-indications ou d’interactions avec votre prise de médicaments habituelle ou avec une éventuelle pathologie que vous pourriez avoir. Et même si vous êtes en bonne santé, l’avis d’un professionnel de santé est indispensable ! Car ce n’est pas parce qu’un produit ne contient que des plantes ou des vitamines qu’il est sans risque ! Le site www.sofrasims.fr met régulièrement en garde les consommateurs et donne des informations fort intéressantes et précieuses sur la composition des produits vendus. C’est ainsi, que le site a découvert une contrefaçon d’un produit minceur vendu sur Amazon https://www.sofrasims.fr/keto-bodytone/ et en a immédiatement informé ses lecteurs, mettant un lien vers le site du véritable fabricant où il est possible de voir de quoi il est composé et fabriqué, et donnant des indications précises sur le rôle de ce complément alimentaire pour notre organisme.
Trop de contrefaçons sur internet
Avant la mise sur le marché d’un complément alimentaire, la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), dépendant du ministère chargé de l’Économie examine le produit afin qu’aucun produit potentiellement dangereux entre dans sa composition, avant sa commercialisation. Depuis 2002, les compléments alimentaires sont soumis à un cadre réglementaire propre. Il s’agit de la Directive 2002/46/CE du Parlement européen et du Conseil du 10 juin 2002 relative aux compléments alimentaires, aussi appelée « Directive Cadre des compléments alimentaires. » Bien entendu, ces règles ne s’appliquent pas si le commerçant est basé à l’étranger, par exemple. Donc faite bien attention, car il y a énormément de contrefaçons et de produits non reconnu par l’Union Européenne, très délétère pour votre santé.
Anil Gupta, directeur marketing de MarkMonitor nous explique : « La menace des contrefaçons est omniprésente, au détriment des marques comme des consommateurs. Pour les marques, elles se traduisent par un manque à gagner ainsi qu’une atteinte à leur réputation et à la confiance des clients. Cependant, lorsque cela concerne des cosmétiques, des produits de soin, des crèmes solaires ou des médicaments, les conséquences pour les consommateurs sont bien plus graves, avec un impact sur leur santé et leur bien-être. C’est pourquoi il incombe aux marques de veiller à mettre en place une robuste stratégie de protection sur Internet afin de lutter contre les faux et d’assurer la sécurité de leurs clients. »
Quelles précautions à prendre ?
D’après l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation et du Travail (ANSES) il faut impérativement :
- Éviter des prises prolongées, répétées ou multiples au cours de l’année sans demander conseil à un professionnel de santé ;
- Respecter scrupuleusement les conditions d’emploi fixées par le fabricant, responsable de la sécurité des produits qu’il commercialise ;
- Signaler à un professionnel de santé tout effet indésirable survenant suite à la consommation d’un complément alimentaire.
- Privilégier les circuits d’approvisionnement contrôlés par les pouvoirs publics
*Enquête réalisée en ligne dans 10 pays (Royaume-Uni, États-Unis, Chine, Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suède) du 4 au 10 mai 2017.