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Un Français sur quatre, soit 25% de la population est touché par le phénomène des acouphènes. Et  seuls 49% disent voir consulté un professionnel de santé : médecin ORL ou médecin généraliste. Pour la moitié de ces patients, rien n’a été prescrit ou conseillé. Le Docteur François Bobin, ORL à la polyclinique de Poitiers nous explique ce que la sophrologie peut apporter pour lutter contre les acouphènes.

 « On est fait pour s’entendre » tel est le thème de cette Journée Nationale de l’Audition, qui a mis en place un dispositif d’informations (conférences, ateliers, débats, tests d’audition..) partout en France, réunissant ORL, audioprothésistes et sophrologues.

L’acouphène est la perception d’un son ressemblant à un tintement, un sifflement ou un bourdonnement, sans qu’il y ait de véritables sons arrivant dans l’oreille. Le cerveau créé donc un bruit qui n’existe pas, un bruit subjectif temporaire ou permanent et d’intensité plus ou moins élevée. Des solutions médicales existent, mais ne conviennent pas à tous. Il faut alors apprendre à vivre avec. C’est le rôle et la place de la Sophrologie Caycédienne, des bénéfices validés à la fois par les médecins et les patients.

Le Docteur François Bobin, ORL à la polyclinique de Poitiers, confie à la Sophrologie Caycédienne ses patients atteints d’acouphènes sans causes cliniques

«Les acouphènes nous posent un réel problème, sans moyens objectifs de les mesurer nous sommes obligés d’écouter le patient de le croire et de lui faire confiance. Il y a des acouphènes objectifs minoritaires, mais le vrai problème ce sont les acouphènes subjectifs

(95% des cas) qui ne sont perçus que par le patient et dont on ne connait pas la cause.

L’oreille est un petit mécanisme extrêmement compliqué qui est fait pour recevoir les sons, les transmettre au cerveau et les transformer en quelque chose de compréhensible et d’utile.

Parfois des maladies d’oreilles créent un parasitage, un bug au niveau de l’oreille interne, qui est transmis par le nerf au cerveau.

 Le problème des ORL, c’est le cerveau, car nos traitements ORL ne savent pas le traiter.

L’acouphène c’est 2 choses :

–          une maladie d’oreille

–          et une mauvaise gestion des parasitages par le cerveau.

Cela explique que l’acouphène est variable.

Les Thérapies Comportementales et Cognitives étaient il y a 20 ans le traitement référent mais les thérapeutes ont tendance à fuir le problème.

A la Polyclinique de Poitiers, nous avons une Sophrologie Caycédienne Evelyne Stromboli, comme cette maladie a un retentissement psychosomatique, j’ai pensé que la sophrologie pouvait aider nos patients. Et cela a très bien fonctionné. Depuis 30 ans, nous essayons d’entrer à l’intérieur de façon scientifique, intellectuelle, sans succès.

A mon sens, il est préférable de considérer le cerveau dans sa globalité et le faire fonctionner, c’est là que la Sophrologie Caycédienne intervient et fait ce que nous ne savons pas faire. La sophrologie a aidé beaucoup de mes patients acouphéniques, et ce même pour des cas très compliqués.»

Sources :

1 A l’initiative de l’association pour l’information et la Prévention dans le domaine de l’audition

2 Enquête JNA – Ipsos – Crédit Agricole, enquête réalisée dans le cadre de la 17ème édition de la Journée Nationale de l’Audition (13 mars 2014).

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