L-étiopathie-la-médecine-de-demain-santecoolScience médicale émergente, l’étiopathie est une méthode totalement nouvelle d’analyse des pathologies, permettant d’atteindre un niveau de précision et de pertinence jusqu’à présent inédit dans l’établissement des diagnostics.

D’où vient l’étiopathie? Fruit de plus de vingt ans de recherches de Christian Trédaniel, qui participa aussi quelque temps aux débuts de l’ostéopathie française, l’étiopathie lui doit également son nom, le terme d’ostéopathie étant très vite devenu à ses yeux trop flou car regroupant trop de pratiques différentes, toutes fragmentaires et restreintes à un nombre de pratiques manuelles plus ou moins limité. Surtout, l’ostéopathie n’était pas à même de se doter de l’outil intellectuel nécessaire à atteindre l’objectif que Trédaniel s’était fixé : établir une véritable généalogie des pathologies.
Du grec aïtia « cause » et pathos, «ce qui affecte le corps », le terme «étiopathie» entend bien souligner l’originalité de cette méthode qui, face à une pathologie, s’attache en priorité à en déterminer la cause plutôt que d’en supprimer directement les effets — douleurs, inflammations, blocages, etc.  car pour l’Étiopathie, seule la suppression de la cause empêchera l’effet de se (re)produire. Il s’agit là d’une approche fondamentalement différente de celles des autres méthodes existantes qui, pour la majorité, suppriment souvent ces mêmes effets visibles et mesurables, mais, ne remontant pas à leur véritable origine, exposent les patients à de nombreuses rechutes.
Ainsi, la pertinence inégalée du diagnostic étiopathique permet aux praticiens étiopathes de soigner eux-mêmes la plupart des pathologies courantes
par traitement exclusivement manuel, donc sans médicaments ni effets secondaires, tout comme elle leur permet de réorienter immédiatement un
patient, dans les cas où d’autres méthodes sont requises, vers le traitement adapté. Une approche comme l’étiopathie, on le voit, dépasse largement le cadre des seules thérapies manuelles : il n’est plus possible de l’ignorer.

Étiopathie, la révolution médicale

La méthode étiopathique a instauré une nouvelle méthodologie scientifique et inauguré une nouvelle façon d’appréhender les pathologies humaines. Dans le domaine des traitements, manuels, elle permet pour la première fois d’en élargir le champ d’action, jusqu’alors principalement circonscrit aux traitements d’affections articulaires et musculaires, et traite de nouvelles pathologies avant elle inaccessibles aux interventions manuelles, tels que les troubles fonctionnels, circulatoires, gynécologiques, digestifs et ORL.
Inscrite dans une démarche d’efficacité et de bon sens, l’étiopathie a recueilli l’héritage de pratiques qui ont fait leurs preuves depuis des siècles sur les articulations et les viscères notamment. Suite à leur encadrement méthodique et à leur mise en perspective épistémologique, elle permet aujourd’hui à des centaines de praticiens de soulager efficacement, durablement et sainement, leurs patients.
Ainsi, et grâce au socle essentiel que constitue l’indispensable théorie, ses techniques d’intervention ont également évolué et comptent parmi les plus affinées de tous les gestes de traitement manuel. Elles confèrent d’ailleurs aux interventions une précision telle, que l’on a pu parler à leur propos de véritable chirurgie non-instrumentale.
Si les étiopathes travaillent avec leurs mains et non avec l’assistance de la pharmacologie, c’est que la logique et l’expérience réunies ont montré que dans bon nombre d’affections, la chimie ne servait à rien puisqu’une simple intervention manuelle ciblée permettait la disparition des douleurs dont souffrait le malade, avec l’assurance qu’elles ne reviendraient pas.

L’étiopathie, complémentaire de la médecine classique

Repoussant sans cesse les limites de son champ d’investigation, l’étiopathie circonscrit en revanche parfaitement son champ d’intervention.
Fidèle à un principe de transparence qu’elle s’est elle-même fixé, l’Étiopathie réservera toujours ses interventions à un nombre précis de pathologies, parfaitement décrites et accessibles, et dont le nombre progresse encore grâce à la recherche fondamentale et au développement de sa méthode.
Par exemple dans l’ouvrage Comment soigne l’étiopathie, aux éditions Avenir des Sciences, qui passe en revue (pp.57 à 172) tous les traitements, pathologie par pathologie, de A comme Accident articulaire à Z comme Zona. Vouée aux pathologies fonctionnelles, elle intervient en particulier là où les thérapies médicamenteuses peuvent s’avérer surdimensionnées et porteuses de dommages collatéraux tels qu’effets secondaires, accoutumances, inefficacité, etc.
L’étiopathie n’entend pas guérir les maladies dégénératives, ni soigner les graves affections microbiennes qui nécessiteront toujours des antibiotiques, et encore moins se substituer à la chirurgie, dont elle reste la modeste illustration non instrumentale. Néanmoins, elle peut aussi, dans certains cas bien précis, intervenir de façon complémentaire pour les maladies qui sortent de son domaine d’application (diabète, cancer, hypertension, dépression), et qui relèvent d’un traitement substitutif ou palliatif.
Sophie Closset