Chocolat noir, noix, fruits croquants, poissons gras… nombreux sont les aliments considérés comme « bon pour le moral » ! Le bonheur dans l’assiette peut être immédiat mais l’alimentation peut également jouer un rôle préventif. Parfois, quelques astuces qui peuvent être utiles pour garder ou retrouver la pêche, la banane…

 

Recette 1 : pour être heureux, restez en forme…

Certains nutriments aident à la réduction de la fatigue, c’est le cas :

  • du magnésium, un minéral abondant dans le cacao, les bananes, les légumes à feuilles vert foncé, les oléagineux (graines de courge, de lien, amande…) et certaines eaux minérales ;
  • de la vitamine C, la plus connue, que l’on retrouve le plus souvent dans les fruits et légumes et non uniquement dans les oranges puisque les kiwis, le persil et les poivrons sont de meilleures sources.

Recette 2 : la sérotonine, un ingrédient de choc supplémentaire pour nous accompagner

L’humeur peut aussi être une histoire hormonale. Dans ce cas, c’est la sérotonine qui intervient en tant que neurotransmetteur et agit sur le système nerveux pour réguler l’humeur.

Ainsi, afin d’éliminer la dépression saisonnière à la sortie de l’hiver et d’accueillir le printemps à bras ouverts, nous avons 2 sauveurs : la vitamine D et les oméga 3. De nombreuses études ont démontré qu’un déficit en vitamine D et des apports insuffisants en oméga 3 affectent l’humeur et la mémoire car ils perturbent l’action de la sérotonine.

Ayez le réflexe de consommer du poisson gras au moins une fois par semaine : maquereau, sardine, hareng, truite, saumon… Le reste du temps dans votre assiette, misez sur les huiles végétales (colza, noix, olive…) et fruits oléagineux.

Recette 3 : pensons à la glycine, la choline, ainsi qu’aux vitamines B9 et B12

Ces 4 nutriments sont les éléments clés à une bonne méthylation. Ce processus au nom quelque peu complexe, permet entre autres au cerveau de réguler la dopamine et l’histamine, deux autres neurotransmetteurs agissant également sur l’humeur.

Les légumineuses et le foie apporteront de la vitamine B9, pour les produits animaliers (viande, produits laitiers…) ce sera de la vitamine B12, et vous retrouverez de la glycine en consommant du bouillon d’os ou la peau de poulet.

Quant à la choline, elle se trouve principalement dans le jaune d’œuf et les germes de blé.

Recette 4 : n’oublions pas le goût et les émotions

S’alimenter ne doit pas être perçu uniquement comme un besoin vital. Chaque repas doit être une nouvelle expérience pour les papilles, d’où l’importance de varier ses repas et d’éviter la monotonie. Épices et aromates seront de bons alliés en cuisine car n’oublions pas qu’une grande quantité de souvenirs rassurants sont liés à l’odorat et au goût.

Recette 5 : laissons une place à la convivialité et la bonne humeur

Le moment du repas est tout aussi important et occupe une forte dimension sociale. Qui n’aime pas profiter de sa famille ou de ses amis autour d’un bon repas ? Ce rituel est précieux, évitez donc au maximum les repas pris seul au bureau ou à la maison.