Suite à une enquête PHR/IFOP qui a sondé les français sur leur intention de se faire vacciner contre la grippe, 23% des personnes interrogées déclarent juger« les vaccins trop risqués » et 56% des sondés – soit plus d’1 Français sur 2 – ne se feront pas vacciner cet hiver, car ils ne « voient pas l’utilité » de cet acte médical. Ont-ils raison ont-ils tort, nous avons voulu en savoir plus. Faits à l’appui.

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Rappel historique pour se faire vacciner… ou pas!

en 1974 L’Institut Pasteur a retiré les sels d’aluminium de tous ses vaccins, à cause des risques que présentait cet adjuvant. Il l’a remplacé par le phosphate de calcium, composant naturel de l’organisme. L’Institut Mérieux a remis les sels d’aluminium en 1986, lors de son rachat de l’Institut Pasteur, pour des raisons économiques (c’est en fait le point de départ de toute l’histoire de l’aluminium vaccinal). Ceci est prouvé[i] !

 Dans les années 1990, découverte du rôle possible de l’aluminium dans la survenue de la myofasciite à macrophages (MFM), (travaux des chercheurs français Coquet, Gherardi, Chérin, Authier)[ii].

2002 : à la demande de l’OMS, l’Afssaps diligente une étude sur la MFM. Celle-ci est réalisée par le service de pharmacologie de l’Université de Bordeaux. Les conclusions de cette étude ne contredisent pas les travaux des chercheurs français, et préconisent des études supplémentaires pour avoir confirmation du lien MFM – aluminium vaccinal. Tout ce processus sera bloqué par le Conseil Scientifique de l’Afssaps, « pourri de conflits d’intérêts » comme l’a dit Gérard Bapt, alors Président de la mission parlementaire sur le Mediator[iii].

2003 : le rapport de l’INVS [iv] atteste de la neurotoxicité de l’aluminium.

2005 : Un groupe de travail est mandaté par l’Afssaps pour faire un état des lieux sur l’implication de l’aluminium utilisé en tant qu’adjuvant. « Si un lien de causalité entre l’exposition à l’aluminium vaccinal et la survenue d’un syndrome clinique est avéré, le dosage des biomarqueurs pourra amener à contre-indiquer les vaccins aluminiques chez certaines personnes. », peut-on lire dans le document interne à l’Afssaps. L’étude n’a jamais été financée, en dépit de la constitution d’un groupe de travail composé de médecins et de chercheurs.

Les sels d’aluminium sont neurotoxiques

Octobre 2010 : Le professeur Romain Gherardi est auditionné par l’Afssaps. Il montre que les sels d’aluminium vaccinaux migrent vers le cerveau où ils s’accumulent, après avoir été injectés dans le muscle du bras. Une donnée que toutes les agences sanitaires ignoraient. Le postulat admis communément était que les sels d’aluminium étaient excrétés par les reins quelques jours après avoir été introduits dans le muscle.

2 décembre 2010 : Jean Marimbert, alors directeur général de l’Afssaps, écrit au Pr R. Gherardi : « Vos travaux expérimentaux ont été présentés le 30 janvier 2008 à l’Afssaps, qui a considéré que leur poursuite permettrait de mieux caractériser la distribution de l’aluminium vaccinal administré par voie intramusculaire. Le 13 octobre 2010, vous nous avez fait part de résultats complémentaires qui s’avèrent être très intéressants sur le plan fondamental. Ceux-ci montrent en effet qu’une translocation au niveau cérébral de particules injectées au niveau musculaire, via les macrophages, est possible. Par ailleurs, les résultats relatifs à l’implication d’un polymorphisme MCP-1 sont encourageants et permettront peut-être à terme d’identifier une sous-population à risque chez laquelle la vaccination aluminique devrait être évitée ». Aucun financement ne sera octroyé par l’Agence.

Décembre 2011 : L’agence de sécurité du médicament recommande aux personnes qui se rasent ou s’épilent les aisselles de ne pas utiliser de déodorant avec sels d’aluminium[v]. Ce sont les mêmes particules que celles des vaccins.

Mars 2012 : Le groupe d’études sur la vaccination de l’Assemblée nationale demande la mise en place d’un moratoire sur les adjuvants vaccinaux, au nom du principe de précaution. 

Les sels d’aluminium sont cancérigènes

Avril 2012 : « Les sels d’aluminium ont un possible potentiel cancérigène et perturbateur endocrinien », rappelle Marisol Touraine[vi], dans son courrier adressé à l’association E3M au printemps 2012.

Mai 2012 : Le congrès international de l’auto-immunité a eu lieu à Grenade, en Espagne. Pour la première fois, une part importante du colloque a été consacrée aux effets des adjuvants contenant de l’aluminium. Le président du Congrès est l’immunologue israélien Yehuda Shoenfeld. Il a publié à propos du syndrome ASIA, ou syndrome induit par les adjuvants.  « Nous ne condamnons pas les vaccins, nous ne voulons pas les supprimer, a-t-il confié. Mais j’aimerai pouvoir repérer quelles personnes sont sensibles à l’aluminium afin qu’elles évitent son usage ». Des chercheurs internationaux ont présenté leurs travaux relatifs à l’impact de ces adjuvants sur la santé lors de ce congrès.  Voir l’extrait du documentaire Planète Alu de Bert Ehgartner, diffusé sur Arte en mars 2013 : http://youtu.be/J–X0FDAQCA.

26 juin 2012 : L’Académie de médecine [vii] s’oppose farouchement au moratoire, tout en reconnaissant comme valide scientifiquement la migration des sels d’aluminium vaccinaux vers le cerveau. La question dose-effet est selon eux négligeable. Or, qui sait à partir de quelle quantité ce métal neurotoxique impacte le fonctionnement du cerveau et quelles sont les différences individuelles ?

Décembre 2012 : Le Ministère de la Santé décide de financer les recherches sur l’aluminium vaccinal et sur son lien avec la myofasciite à macrophages [viii].

Mars 2013 (et novembre 2012) : Le Conseil d’Etat reconnait le lien entre la myofasciite à macrophages et les vaccins utilisant des sels d’aluminium [ix]. Les deux arrêts reconnaissent que la probabilité du lien est plus importante que la probabilité de l’absence de lien entre aluminium vaccinal et myofasciite à macrophages (arrêts du 21.11.2012  et du 22.03.2013).

Sans être exhaustif, il est important de noter que le laboratoire Mérial, filiale vétérinaire de Sanofi, a mis au point des vaccins sans aluminium pour les chats[x], afin d’éviter les tumeurs au site d’injection. La prévalence du sarcome félin est de 1 sur 5000[xi],[xii].  « Ils ne contiennent pas d’adjuvants chimiques ayant le potentiel de provoquer des réactions locales ou allergiques », précise le laboratoire à propos de cette gamme de vaccin, nommée Purevax.

 

Sources

 [1]http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/SuspensionDTPolioAutoritesSanitairesInfluence.pdf (page 19)

[2]http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/2001_MMFLongTermPersistenceVaccineDerivedAluminiumHydroxide.pdf

[3]http://www.myofasciite.fr/Contenu/Divers/ConflitsInteretsAFSSAPS.pdf

[4]http://www.invs.sante.fr/publications/2003/aluminium_2003/index.html

[5]http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Evaluation-du-risque-lie-a-l-utilisation-de-l-aluminium-dans-les-produits-cosmetiques-Point-d-information

[6]http://www.myofasciite.fr/?page=presidentielle – réponse du Parti Socialiste

[7]http://www.academie-medecine.fr/Upload/adjuvants%20vaccinaux%20rapport%20ANM1.pdf   et    http://www.myofasciite.fr/?page=reponseE3M_AcademieMedecine20120713

[8]http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualite/sante-publique/aluminium-dans-les-vaccins-l-ansm-va-lancer-une-nouvelle-etude-avec-le-pr-g

[9]http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000026664225&fastReqId=1767193236&fastPos=1 (1er arrêt)

   http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?oldAction=rechJuriAdmin&idTexte=CETATEXT000027325238&fastReqId=1234868151&fastPos=1 (2ème arrêt)

[10]http://ca.merial.com/fr/cats/purevax.asp[1]http://www.histovet.com/PDFs/HIS_PostVaccinal.pdf

[11]http://theses.vet-alfort.fr/telecharger.php?id=767

[12]http://ansm.sante.fr/S-informer/Presse-Communiques-Points-presse/Vaccin-DTPolio-R-Diphterie-Tetanos-Poliomyelite-de-Sanofi-Pasteur-MSD-suspension-temporaire-de-distribution-par-mesure-de-precaution

 

 Alors, allez-vous vous faire vacciner ?