L’épidémie du SARS-CoV2 a mis en lumière les faiblesses de notre système hospitalier, notamment le manque de lits de réanimation et surtout de personnels en nombre suffisant. La situation de l’AP-HP, plus grande structure hospitalière d’Europe, au sein d’une des plus grandes métropoles mondiales, s’est révélée particulièrement catastrophique. Alors, stop aux fermetures d’hôpitaux à l’AP-HP !

L’AMUF (Association des Médecins Urgentistes de France) et bien d’autres n’ont cessé de dénoncer depuis plus de 20 ans les restructurations avec leurs cortèges de fermeture de services et d’établissements qui ont fait passer le nombre de lits de 32 000 dans les années 1990 à moins de 20 000 aujourd’hui. Par ailleurs, sous l’impulsion des directeurs, et des principaux responsables médicaux, le processus s’est accéléré ces dernières années. Nous pouvons citer sans être exhaustif les fermetures en cours ou programmées des hôpitaux suivants :

  • Hôtel-Dieu, Jean Verdier (Bondy), Bichat, Beaujon (Clichy),
  • Raymond Poincaré (Garches),
  • Adelaïde Hautval (Villiers-le-Bel),
  • etc.
  • Nous ne pouvons pas non plus oublier les fermetures des hôpitaux militaires dont son emblématique navire amiral, le Val-de-Grâce.

Donc, L’AMUF et bien d’autres n’ont cessé de dénoncer depuis plus de 20 ans les restructurations avec leurs cortèges de fermeture de services et d’établissements qui ont fait passer le nombre de lits de 32 000 dans les années 1990 à moins de 20 000 aujourd’hui. Par ailleurs, sous l’impulsion des directeurs, et des principaux responsables médicaux, le processus s’est accéléré ces dernières années. Nous pouvons citer sans être exhaustif les fermetures en cours ou programmées des hôpitaux suivants : Hôtel-Dieu, Jean Verdier (Bondy), Bichat, Beaujon (Clichy), Raymond Poincaré (Garches), Adelaïde Hautval (Villiers-le-Bel), etc. Nous ne pouvons pas non plus oublier les fermetures des hôpitaux militaires dont son emblématique navire amiral, le Val-de-Grâce. Donc, stop aux fermetures d’hôpitaux à l’AP-HP !

Alors que de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer qu’après cette crise, nous ne revenions pas au fameux « monde d’avant », rien ne semble avoir changé. Comble de l’hypocrisie, ceux qui sont responsables de cette situation se permettent de publier des tribunes dans la presse avec des tonalités catastrophistes pour se dédouaner de leurs responsabilités dans la situation de tension hospitalière actuelle.

Face à l’urgence, l’AMUF demande au gouvernement de déclarer un moratoire à toutes les restructurations hospitalières programmées avant la crise à l’AP-HP et plus globalement sur l’ensemble du territoire national. Nous demandons la réouverture de l’hôpital du Val-de-Grâce afin d’augmenter sensiblement les capacités d’hospitalisation en temps de crise dans Paris.

Il est nécessaire qu’un grand débat national s’engage sur les moyens dédiés à notre système hospitalier afin qu’il puisse répondre aux besoins de la population au quotidien, y compris en temps de crise.

 

AMUF