Un référé liberté déposé à Nantes remet en question la campagne de vaccination HPV dans les collèges. Voici les enjeux, les réactions et les implications de cette initiative pour la santé publique.

La décision de lancer une campagne de vaccination contre le HPV dans les collèges de Nantes a suscité une vive controverse, culminant avec le dépôt d’un référé liberté. Voici les raisons de cette action en justice, les préoccupations des parents et des éducateurs, ainsi que les répercussions potentielles sur la politique de santé publique. À travers une exploration approfondie, nous cherchons à éclaircir les différentes facettes de ce débat complexe.

Pourquoi un un référé liberté à Nantes contre la campagne de vaccination HPV dans les collèges ?

Décès d’un collégien suite à un vaccin contre le papillomavirus

La campagne de vaccination HPV a été initiée en octobre 2023, suite à une circulaire interministérielle. Cependant, un incident grave a eu lieu le 19 octobre 2023, lorsqu’un élève a succombé à un malaise post-vaccinal dès la première injection. L’Agence Régionale de Santé Pays de Loire (ARS) a reconnu la possibilité de malaises vagaux post-vaccination, mais a décidé de poursuivre la campagne pour que les élèves se fasse vacciner, en insistant sur une surveillance accrue.

Les incidents et réactions dans les collèges

Des incidents rapporté d’effets secondaire suite à ces vaccinations, comme celui-ci sont à la limite de l’épidémie. En effet, selon RTL, en novembre 2023, près de la moitié des élèves vaccinés dans la région de Morlanwelz ont subi des effets indésirables, soulèvent des questions sur la communication des risques aux parents et aux enfants. La notice du vaccin Gardasil 9 mentionne le risque de malaise, de syncope et de chutes, mais cette information semble absente des documents remis aux parents pour consentement.

Consentement éclairé et information aux parents pour une sécurité et une surveillance post-vaccinale

L’UPGCS (Union pour la Gestion des Collèges et des Lycées) et d’autres parties prenantes s’interrogent sur la validité du consentement des parents, souvent basé sur des documents ressemblant davantage à des publicités qu’à de l’information médicale. De plus, la préparation et la formation des professionnels de santé à surveiller efficacement les élèves après la vaccination sont mises en doute.

Implication pour la santé publique

Le secrétariat général de l’enseignement catholique a demandé, le 26 octobre 2023, la suspension de la vaccination HPV dans les établissements catholiques, mettant en avant la nécessité de précaution et de sécurité.

L’intervention de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), du 14 novembre, a établi une nouvelle directive pour les professionnels de santé. Il est désormais recommandé de faire rester les jeunes récemment vaccinés en position allongée ou assise au sol pendant une période de 15 minutes, afin de garantir leur sécurité post-vaccination.

La précipitation et l’information trop partielle transmise par les responsables de cette campagne, ARS en tête, ont-elles mis les élèves en danger au sein des établissements scolaires ? Pour les requérants, un acte médical aussi sérieux que la vaccination n’a pas sa place dans l’école, lieu de transmissions des savoirs, et non adapté à la vaccination de masse.

Selon le principe de précaution, la campagne de vaccination HPV doit être suspendue sans délai dans l’ensemble des établissements pour la sécurité et l’intégrité physique de tous les enfants de la République. C’est dans cet objectif que l’UPGCS et des parents requérants ont déposé ce jour dédié aux droits de l’Enfant, un référé liberté auprès du Tribunal de Nantes