Pollution plastique Genève 2025 : tout comprendre sur les négociations mondiales pour un traité ambitieux. Chiffres, enjeux et solutions clés.

 

La pollution plastique Genève 2025 sera au centre de toutes les attentions en août prochain. Du 5 au 14 août, Genève accueillera une session décisive de négociations internationales pour aboutir à un traité contraignant contre la pollution plastique, une menace majeure pour l’environnement et la santé humaine.

Pollution plastique Genève 2025 : quelles décisions sont attendues ?

Les négociations viseront notamment à :

  • Réduire la production et la consommation de plastiques à l’échelle mondiale.
  • Éliminer progressivement les plastiques les plus problématiques et les produits chimiques dangereux.
  • Mettre en place un financement ambitieux reposant sur le principe pollueur-payeur.
  • Garantir un cadre juridique international contraignant couvrant tout le cycle de vie du plastique.

Pollution plastique Genève 2025 : un fléau planétaire chiffré

Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), l’utilisation mondiale de plastique pourrait presque tripler entre 2019 et 2060, passant de 460 à 1 231 millions de tonnes. Chaque minute, 15 tonnes de plastiques finissent dans l’océan, représentant 85 % des déchets marins. « D’ici 2050, toutes les espèces d’oiseaux marins mangeront du plastique régulièrement », alerte l’Organisation de recherche scientifique et industrielle du Commonwealth (CSIRO). Plus d’un quart des substances chimiques présentes dans les plastiques sont dangereuses pour la santé humaine.

Pollution plastique Genève 2025 : des négociations cruciales pour l’avenir

Les Nations Unies rassemblent 193 États pour élaborer un traité couvrant tout le cycle de vie du plastique, de la production à la gestion des déchets. Après plusieurs rounds depuis 2022, la 5ᵉ session suspendue à Busan reprendra à Genève, avec l’objectif d’obtenir un texte ambitieux et évolutif pour répondre aux futures connaissances scientifiques.

Pollution plastique Genève 2025 : l’Appel de Nice, 96 pays unis

Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC-3), 96 pays ont signé l’Appel de Nice. « Nous devons réduire la production et la consommation de plastiques pour protéger la santé humaine et l’environnement », stipule la déclaration. Cet engagement donne un nouvel élan à ces négociations.

La France en première ligne à Genève 2025

Pionnière dans la lutte contre les plastiques à usage unique, la France a adopté dès 2020 la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Pour Genève 2025, elle plaide pour des engagements juridiquement contraignants, l’élimination progressive des produits problématiques et un financement à la hauteur des ambitions appliquant le principe du pollueur-payeur.

Pollution plastique Genève 2025 : une Europe mobilisée

L’Union européenne a interdit de nombreux plastiques à usage unique et impose l’intégration de plastique recyclé. D’ici 2030, tous les emballages devront être recyclables, avec 90 % de bouteilles collectées et 30 % de plastique recyclé minimum.

Le plan plastique 2025-2030 : un tournant français

Ce plan vise à réduire les usages du plastique en misant sur l’écoconception, l’économie circulaire et le recyclage. « Nous devons conjuguer performance environnementale et création d’emplois », affirme le ministère de la Transition écologique.

Des aides financières pour réduire la pollution plastique

Depuis 2021, l’État a investi plus de 500 millions d’euros pour aider entreprises et collectivités à réduire, substituer et recycler le plastique. Près de 650 millions d’emballages à usage unique ont déjà été évités grâce à ces initiatives.

 

FAQ :

Quels pays sont les moteurs d’un traité ambitieux à Genève 2025 ?

Les pays de l’Union européenne, soutenus par 90 autres signataires de l’Appel de Nice, militent pour un accord fort.

Quels pays freinent ces négociations ?

Certains grands producteurs de plastique restent réticents à l’idée de restrictions contraignantes, ralentissant un consensus mondial.

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Quel impact aurait un traité mondial sur notre quotidien ?

Un accord ambitieux pourrait réduire la pollution plastique, améliorer la qualité de l’air et de l’eau, diminuer les microplastiques dans l’alimentation et protéger la biodiversité.

Quels engagements financiers sont prévus ?

Les discussions portent sur un mécanisme de financement international pour soutenir les pays dans la réduction de leur production plastique, avec application du principe pollueur-payeur.

Quelles solutions alternatives au plastique sont envisagées ?

Écoconception, matériaux biodégradables, économie circulaire et réemploi massif font partie des solutions mises en avant à Genève 2025.

 

 

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Sophie Madoun