Saviez-vous que la pratique régulière du jeu d’échecs était bonne pour la santé mentale ? On vous dit tout sur ce jeu de réflexion qui a traversé les siècles !

Souvent considéré comme un jeu de réflexion réservé aux intellectuels les plus brillants, le jeu d’échecs est en réalité accessible à tous. La preuve : on le retrouve de plus en plus dans les écoles primaires… et dans les maisons de retraite, de la Chine au Canada, du Brésil à l’Afrique du Sud, de l’Iran à l’Australie… Difficile de faire plus universel.

Alors oui, les échecs ne vous permettront pas d’arborer une belle tablette de chocolat ou de travailler vos pectoraux pour l’été… mais ils apporteront des bénéfices estimables à votre santé mentale. https://le-palais-des-echecs.com/ vous propose de les passer en revue !

Les échecs augmentent le Quotient Intellectuel (QI)

Il est prouvé que les échecs augmentent le Quotient Intellectuel et les capacités cognitives. Des étudiants appartenant aux groupes d’âge de 6 à 13 ans à travers l’Inde ont participé à des programmes d’entraînement aux échecs et ont été soumis au test d’intelligence de référence « Binet Kamat ». On a constaté une augmentation significative du QI d’environ 80 étudiants qui ont participé aux tests en seulement 5 mois de jeu.

Le jeu d’échecs favorise la croissance du cerveau

Les jeux de stratégie comme les échecs qui mettent le cerveau au défi stimulent la croissance des dendrites. Ce sont des récepteurs neuronaux et des émetteurs de signaux entre vos cellules neuronales et le cortex préfrontal du cerveau. Lorsque l’on a plus de dendrites, nous accélérons la communication neurale dans le cerveau, ce qui permet de gagner en rapidité et en efficacité. Les complexes comme la résolution des problèmes, la prise de décision, l’arbitrage et l’anticipation des scénarii sont le carburant de la croissance des dendrites.

Des études ont prouvé que les deux côtés du cerveau sont mobilisés pour jouer aux échecs. Le jeu requiert en effet une cascade de réactions chimiques induites par la partie visuelle et analytique du cerveau. En effet, nous observons chez les joueurs une évaluation des espaces dans l’échiquier (côté droit) suivie d’une analyse des mouvements des deux adversaires (côté gauche).

Les échecs stimulent votre créativité

Le fait de jouer aux échecs permet de laisser libre cours à votre créativité, puisque les parties vont activer le côté droit du cerveau. Dans le cadre d’une étude de quatre ans, des élèves de CP, de CE1 et de CE2 ont joué aux échecs, utilisé des ordinateurs ou fait d’autres activités une fois par semaine pendant 32 semaines, à des fins comparatives sur le critère de la pensée créative. Le groupe ayant joué aux échecs a obtenu de meilleurs résultats dans tous les indicateurs de la créativité.

Les échecs augmentent la capacité à résoudre les problèmes

Une partie d’échecs exige une réflexion rapide et la résolution de problèmes à la volée car votre adversaire change constamment les paramètres de son jeu. Une étude menée en 1992 sur 450 élèves au Nouveau-Brunswick (Canada) a démontré que ceux qui avaient appris à jouer aux échecs obtenaient des scores nettement plus élevés aux tests standardisés que ceux qui ne jouaient pas aux échecs.

Enseigne l’anticipation

L’une des dernières parties du cerveau à se développer pendant l’adolescence est le cortex préfrontal, la zone responsable du jugement, de l’anticipation, de la planification et de la maîtrise de soi. Parce que le fait de jouer aux échecs exige une pensée stratégique et critique, cela favorise le développement du cortex préfrontal et aide les adolescents à prendre de meilleures décisions dans tous les domaines de la vie, les empêchant peut-être de faire des choix irresponsables et risqués.

Les échecs et la maladie d’Alzheimer

Les échecs, les puzzles et d’autres activités mentalement stimulantes peuvent aider à prévenir la maladie d’Alzheimer. Une nouvelle recherche, que l’on retrouve dans la revue de la National Academy of Sciences, a révélé que les personnes âgées qui lisent ou jouent régulièrement à des jeux nécessitant la résolution de problèmes complexes avaient deux fois et demie moins de chances d’être atteintes de cette maladie neurodégénérative débilitante qui touche plus d’un million de Français.