L214 rend publiques ce mercredi les images choquantes d’un élevage industriel de 200 000 poules élevées en cages, produisant des œufs pour la marque Matines et distribués par Auchan, Carrefour, Casino, Intermarché et Super U.

 

 

L’écrivain Ingrid Desjours présente ces images : prolifération d’asticots, poux grouillant sur les œufs, cadavres de poules dans les cages : des conditions de vie intolérables pour les animaux et inadmissibles du point de vue sanitaire.

L214 avait déjà dénoncé en 2013 l’état dramatique de cet élevage situé dans l’Ain, mais la justice lui avait interdit de diffuser les images de l’exploitation. Trois ans plus tard, malgré plusieurs arrêtés préfectoraux prescrivant des mesures correctives, cette exploitation désastreuse est toujours en activité.

L214 porte plainte contre le Gaec du Perrat et demande aux autorités sa fermeture immédiate. En parallèle, l’association lance une pétition demandant aux supermarchés, qui commercialisent les œufs de cette exploitation, de prendre leurs responsabilités.

« Si la situation du GAEC du Perrat est très préoccupante, ne nous leurrons pas sur celle des autres élevages de batterie où les poules vivent dans des conditions misérables, enfermées dans des cages et privées du moindre rayon de soleil. Une attitude responsable de la part des enseignes de grande distribution serait de cesser la vente des œufs de batterie, comme l’a fait Monoprix au début du mois d’avril », déclare Brigitte Gothière, porte-parole de l’association.