200 personnalités citoyennes et associatives demandent une commission d’enquête au Sénat sur la stratégie du gouvernement contre la variole du singe.
Avec près de 2 000 cas en France, l’épidémie de variole du singe continue de croître. C’est ainsi que 200 personnalités citoyennes et associatives demandent qu’une commission sénatoriale se penche sur la stratégie du gouvernement en matière de stratégies de vaccination contre le monkeypox. Elles ont publié une chronique sur le Huffpost. Dans les personnalités signataires citons Michèle Rubirola, ancienne maire de Marseille et désormais première adjointe à la santé publique de Marseille, Florence Rigal, présidente de l’Association médicale mondiale, et le président d’Act-Up Antoine Chassagnoux.
Vous pouvez voir tous les noms des signataires en cliquant ICI.
Une commission d’enquête c’est quoi ?
Un représentant peut proposer la création d’une commission d’enquête. L’article 51-2 de la Constitution dispose : « Des commissions d’enquête peuvent être créées au sein de chaque assemblée pour recueillir dans les conditions prévues par la loi, des éléments d’information ». Son but ? Informer et contrôler les actions gouvernementales. Celle-ci peut, également, entrainer des poursuites judiciaires si durant son enquête elle se rend compte de faits illégaux. Faits qui dans ce cas là seront remis au ministère de la Justice.
La raison : « la lenteur extrême de mise en route d’une campagne d’information et de vaccination »
Dans la tribune, les signataires regrettent « la lenteur extrême de mise en route d’une campagne d’information et de vaccination (…), alors même que nous disposons aujourd’hui de toutes les expertises, connaissances et volonté humaines de terrain nécessaire pour répondre rapidement et efficacement à ces situations d’urgence sanitaire« .
Ils mettent aussi en cause « l’absence d’information transparente par le gouvernement sur le nombre de vaccins disponibles (…) sur les commandes à venir, leur date de disponibilité« . La cause serai, d’après eux, une stigmatisation de la communauté LGBT+ ce qui « met en danger la santé des personnes« .