La pose de 2 implants chargés en antibiotiques a permit d’éviter l’amputation d’un patient au Centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac. Explications.

Victime d’un accident de moto survenu le 28 mai 2020, M. M (58 ans) souffrait de multiples fractures ouvertes, infectées, avec des pertes osseuses importantes sur ses deux tibias. Pris en charge pour des soins de première urgence, il est posé l’indication d’une possible amputation de ses deux jambes à la suite de l’apparition de nécrose des tissus, et de plusieurs infections locales. Face à la gravité des blessures, le Docteur Deluzarches, chirurgien orthopédique au Centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac, a spontanément pensé à la solution d’I.CERAM à la suite de publications scientifiques de la société. Sa préoccupation première était d’éviter l’amputation que certains confrères lui recommandaient. En accord avec son patient, il décide de collaborer avec les équipes d’I.CERAM pour élaborer deux implants sur-mesure en céramique chargée d’antibiotiques afin de combler les pertes osseuses et traiter efficacement les infections bactériennes à « stenotrophomonace maltophilia et enterobacter cloacae complex ».

Les implants chargés en antibiotiques : seule alternative efficace contre l’infection osseuse du patient

Un an plus tard, cette stratégie combinée au savoir-faire de la société I.CERAM, en capacité de réaliser les implants et le maquettage pré et post opératoires, a conduit au rétablissement de M. M qui désormais remarche sur ses deux jambes.

Véritable technologie novatrice, l’implant chargé en antibiotiques offre une biocompatibilité unique et une résistance de charge supérieure à celle de l’os humain. Dès lors, ce concept novateur s’est imposé comme la solution efficace face à l’impossibilité des approches classiques d’autogreffe, allogreffe ou biomatériaux qui, en plus de ne pas traiter l’infection, auraient été un facteur aggravant pour ce patient. Délivrés localement dans la zone infectée, les antibiotiques (gentamicine et vancomycine) contenus dans la céramique des deux implants ont permis une cicatrisation pérenne des plaies des deux jambes du patient et l’ont sauvé de l’amputation. L’antibiothérapie locale a ainsi permis d’administrer des antibiotiques qui, par voie générale, auraient nécessité une dose toxique pour l’organisme.

André Kérisit, PDG d’I.CERAM déclare : « Mes équipes sont fières d’avoir participé à ce cas clinique très complexe. Pour la première fois, deux membres d’un même patient ont reçu des implants chargés en antibiotiques conçus sur-mesure. Le patient du Docteur Deluzarches a été sauvé de l’amputation, marche à nouveau et poursuit sa rééducation avec un optimisme débordant. Je remercie Pascal Tarrisson, le Directeur du Centre Hospitalier Henri Mondor d’Aurillac, le Docteur Deluzarches et bien sûr M. M pour la confiance qu’ils nous ont accordée. »

Chaque année en France, plus de 3 000 personnes[1] sont victimes d’une amputation. La rupture technologie initiée par I.CERAM devrait permettre la prise en charge de certaines de ces pathologies complexes d’infections osseuses.

Le succès de cette opération confirme l’intérêt des professionnels de santé pour les technologies d’I.CERAM et lui ouvre par la même occasion un nouveau marché. Le Groupe confirme sa volonté de devenir le leader mondial des implants relarguants dédiés au traitement des infections osseuses.

 

[1] Source : http://uf-mi.u-bordeaux.fr/ter-2016/mazouffre-figus/quelques-chiffres/statistiques/