On passe en moyenne un tiers de notre existence à dormir, autant dire que le sommeil est une fonction vitale autant physiologiquement que psychologiquement. Pourtant plusieurs facteurs peuvent le perturber et donc affecter l’état de santé. Parmi les troubles les plus fréquents, l’apnée du sommeil a des conséquences assez sérieuses pour la personne atteinte. Redoublez de vigilance et faites-vous dépister !
Le sommeil, la clé de voûte d’une bonne santé
Composé de plusieurs phases et de plusieurs cycles, un sommeil réparateur se caractérisera par une alternance entre sommeil léger, lent et paradoxal. Si l’endormissement est primordial pour accéder à un sommeil réparateur, la durée, aux alentours de 7h30 pour un adulte, le rythme de vie, l’environnement et les prédispositions personnelles influent grandement la qualité du sommeil.
En effet, il permet de stimuler les défenses immunitaires, de régénérer les tissus, de récupérer physiquement et psychiquement, de synthétiser l’hormone de croissance chez l’enfant… donc d’assurer le bon fonctionnement de notre corps.
Les dommages collatéraux liés à un mauvais repos sont, par conséquent, très nombreux: augmentation des arrêts de travail (31 % contre 19 % chez les bons dormeurs), des accidents du travail (8 % contre 1 %), des accidents de la route (1ère cause d’accidents en France) mais aussi du diabète, de l’obésité, d’hypertension artérielle, de maladies cardio-vasculaires, de risque infectieux … Un facteur à surveiller de près pour s’assurer d’une bonne santé !
L’apnée du sommeil : un mal… en sommeil ?
L’apnée du sommeil est un problème fréquent, 7%1 de la population rapporte en souffrir soit 3,5 millions de personnes. Maladie silencieuse et méconnue, ces chiffres seraient sous-estimés car de nombreuses personnes, notamment celles sujettes à un ronflement, ignorent qu’elles sont concernées.
Pour parler de syndrome d’apnée du sommeil, les interruptions de respiration doivent durer au moins 10 secondes et se reproduire 5 fois par heure au minimum. Dans les cas les plus graves, les arrêts respiratoires peuvent dépasser 1 minute et se reproduire jusqu’à 100 fois par heure.
Un cercle vicieux se met en place : la baisse d’oxygène dans le sang entraine une augmentation de la tension artérielle et une accélération du rythme cardiaque jusqu’à 140 pulsations par minute… En dette d’oxygène le muscle cardiaque est soumis à un stress important qui se répète plusieurs dizaine de fois chaque nuit.
Il est rare que le dormeur s’en rende compte, pourtant plusieurs signes peuvent faire penser à l’apnée du sommeil comme la somnolence, l’accentuation du ronflement, une fatigue excessive, des pertes de mémoire, des maux de tête….
Des nuits de piètre qualité : une fatalité ?
L’apnée du sommeil est handicapante de par ses répercussions sur la santé et potentiellement sur le couple et la vie en société : 40%[1] des personnes souffrant d’hypertension et plus de 60% des personnes ayant eu un accident vasculaire cérébral (AVC) sont sujettes à des apnées du sommeil. Le risque d’autres pathologies cardiaques est également multiplié en cas d’apnées du sommeil : par 5 pour l’insuffisance coronarienne[2], par 4 pour la fibrillation auriculaire et par 3 pour la tachycardie ventriculaire[3]. Alors qu’un traitement adapté ferait disparaitre ce sur risque… Et les autorités de santé estiment qu’environ 90% ne seraient pas diagnostiquées, notamment car les traitements proposés sont souvent contraignants ou chers…
C’est dans ce contexte que l’orthèse Oniris a vu le jour. Issue d’un travail de R&D intensif, la solution Oniris a été validée au sein de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris et par un comité scientifique reconnu et brevetée. L’objectif est alors atteint : une solution simple et efficace comme une orthèse auto adaptable par l’utilisateur qui permet de positionner légèrement en avant la mâchoire inférieure pour laisser circuler l’air. Sa simplicité et son coût (69 euros) favorisent le dépistage et la prise en charge.
Des symptômes ? Allez consulter un médecin, un pharmacien, il saura vous conseiller !
Pour plus d’informations : http://www.ronflement-apneedusommeil.com
Sources :
[1] Shahar E, Whitney CW, Redline S, Lee ET, Newman AB, Nieto FJ, O’Connor GT, Boland LL, Schwartz JE, Samet JM for the Sleep Heart Health Study Research Group : Sleep-disordered breathing and cardio-vascular disease. Am J Respir Crit Care Med 2001 ; 163 : 19-25.
[2] Mooe T, Rabben T, Wiklund U, Franklin KA, Eriksson P : Sleep disordered breathing in men with coronary artery disease. Chest 1996 ; 109 : 659-63.
[3] Y. Dauvilliers et al. Recommandations pour la pratique clinique du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil de l’adulte. Rev Mal Respir 2010 ; 27 : S124-S136