Alors que la France affronte depuis un an une épidémie sanitaire sans précédent, de nombreux anciens patients, victimes de la COVID-19, gardent encore de lourdes séquelles de cette violente maladie. La réanimation et l’hospitalisation entraînent de nombreuses conséquences sur les facultés motrices du corps humain. Dans ce contexte particulier, la start-up KINVENT réinvente les séances de rééducation des patients post-Covid grâce à la création d’outils connectés et innovants à destination des professionnels de la réadaptation. L’objectif ? Un suivi précis de l’évolution et de la progression des patients et des séances de kinésithérapie amusantes et engageantes.

Les séquelles de la COVID-19 sur la motricité

L’épidémie qui touche le monde entier depuis un an n’épargne personne. Pour les cas les plus graves, le retour de l’hôpital est une épreuve. En effet, une fois sortis de réanimation, les patients qui ont été le plus atteints par la COVID-19 gardent de lourdes séquelles physiques et psychologiques qui peuvent durer des mois. L’immobilisation du corps humain pendant une période plus ou moins longue, dûe à la réanimation, entraine notamment une perte de muscles importante et de graves lésions aux poumons. Résultats : le patient rencontre une fatigue intense au moindre effort physique et peut être sujet à des accidents domestiques plus fréquents. Parmi les plus vulnérables, les personnes âgées sont les plus touchée par ces séquelles. A terme, si elles ne sont pas traitées, ces séquelles peuvent être la cause de de chutes fréquentes dues à une perte musculaire importante et entrainer ainsi une perte d’autonomie sur le long terme. Il est vital de réadapter rapidement son corps à la suite de ce virus afin de retrouver sa motricité.

Réinventer les séances de kinésithérapies grâce aux objets connectés

A l’ère des nouvelles technologies, les professionnels de la santé et du sport adaptent leurs équipements. Souhaitant mettre de côté les anciennes pratiques de ce métier en se réinventant, les kinésithérapeutes et préparateurs physiques font désormais appel aux objets connectés. Fort de sa formation en biomécanique, Athanase Kollias, fondateur de KINVENT repense la rééducation en proposant aux praticiens des capteurs connectés offrant des résultats chiffrés des évolutions ainsi que des progressions des patients en moins d’une minute. Toutes ces données sont à retrouver sur l’application KForce, développée par l’entreprise, qui permet un suivi précis et personnalisé de l’état des patients et sportifs. Mis au point et créés par ses équipes grecques et montpelliéraines, ces outils maniés par les kinésithérapeutes et les préparateurs physiques agissent sur différentes parties du corps afin de travailler sur un retour de l’autonomie du patient ou une progression du sportif. Adoptée par plus de 3 000 professionnels, KINVENT compte parmi ses clients des cliniques de rééducation, des clubs de foot de L1 et des équipes de rugby du Top 14.

La motivation au cœur du processus de rééducation des patients post-Covid

Afin de palier à aux séquelles de ce virus, des séances de rééducation sont imposées aux patients atteints de la forme grave de COVID-19 suite à leur hospitalisation. Cette pratique est très importante et nécessaire pour la réadaptation du corps humain après le choc qu’il a subi. Le domaine médical a très souvent prouvé que la guérison était liée à la motivation. Le secret de la rééducation réside ainsi dans la volonté du patient à progresser. Seulement, cette progression est aujourd’hui difficile à mesurer et les outils utilisés par les kinésithérapeutes ne sont pas précis. C’est dans cette optique que la startup montpelliéraine KINVENT, créée en 2017, est devenue un acteur majeur du moment en proposant aux professionnels de la réadaptation des outils connectés permettant aux patients de réaliser des exercices engageants et amusants afin créer un véritable lien avec le praticien et de mesurer leur progression. L’objectif est de placer la motivation au cœur des séances de kinésithérapie.