Le retour des beaux jours est particulièrement propice aux balades en milieux naturels, notamment en forêt et aux activités dans les jardins. Il est important de rappeler les précautions pour limiter le risque de piqûre de tiques qui sont aussi de saison. Particulièrement actives au printemps et à l’automne, les tiques restent le plus important vecteur d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses en Europe. Une simple piqûre peut entraîner la transmission de la bactérie responsable de la maladie de Lyme, principale maladie liée aux tiques en France. Rappel des bons réflexes pour se protéger.

 

Les tiques sont des acariens que l’on retrouve principalement en forêt et aussi dans les jardins au printemps et en automne. En Europe, elles sont le principal vecteur d’agents pathogènes responsables de maladies infectieuses, affectant les animaux et les hommes. En se nourrissant du sang des animaux ou des humains sur lesquels elles se fixent, elles peuvent s’infecter en prélevant des agents pathogènes (bactéries, virus, parasites). Elles transmettent ensuite ces agents pathogènes en se fixant sur d’autres hôtes.

Vigilance face au risque de transmission de la maladie de Lyme

En France, la principale maladie humaine liée aux tiques est la maladie de Lyme, provoquée par une bactérie appartenant au groupe Borrelia burgdorferi. En cas d’infection, quelques jours après la piqûre de tique, un érythème migrant (halo rouge caractéristique sur la peau) apparaît le plus souvent autour du point de piqûre et s’étend de façon circulaire. A ce stade, un traitement antibiotique permet d’enrayer la maladie. En l’absence de traitement, la maladie peut provoquer des atteintes cutanées, musculaires, neurologiques et articulaires pouvant être très invalidantes.

Face à ce risque, quelques réflexes permettent de se protéger :

  • Utilisez des répulsifs, en privilégiant ceux disposant d’une autorisation de mise sur le marché et en respectant leurs conditions d’emploi (l’ensemble de ces informations figurent sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice des produits).
  • Portez des chaussures fermées et des vêtements couvrants et de couleur claire (afin de mieux repérer les tiques sur la surface du tissu).
  • Évitez de marcher au milieu des herbes hautes, des buissons et des branches basses et privilégiez les chemins balisés.
  • Inspectez-vous au retour de vos promenades et détachez immédiatement les tiques fixées à l’aide d’une tire-tique (n’utilisez en aucun cas de l’éther ou tout autre produit).
  • En cas de piqûre, désinfectez bien la
  • En cas d’apparition d’un érythème migrant suite à une piqûre de tique, consultez immédiatement votre médecin.

Une application pour comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies transmissibles par les tiques

Dans le cadre d’un projet de recherche CiTIQUE, les chercheurs de l’Anses, de l’Inra et de l’Ecole nationale vétérinaire de Maisons-Alfort ont développé le site web https://www.citique.fr/ et l’application smartphone Signalement-Tique.

Cette application permet aux promeneurs de signaler une piqûre de tique et de recevoir des conseils en cas de piqûres. Grâce à cette application et aux signalements reçus, des cartes de présence de tiques sont élaborées permettant ainsi la mise en place d’actions de prévention ciblées.

Cette collecte de données permet également, grâce à la mobilisation des citoyens et des chercheurs, l’acquisition de connaissances pour mieux comprendre et prévenir la maladie de Lyme et les autres maladies provoquées par les agents pathogènes transmis par les tiques, notamment dans le cadre du projet de recherche CiTIQUE porté par l’Anses, l’Inra et l’Université de Lorraine.

L’application peut être téléchargée sur les plateformes AppStore et PlayStore.

Produits répulsifs contre les tiques : privilégier les produits disposant d’une autorisation de mise sur le marché

Dans le cadre du plan national de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmises par les tiques, l’Anses a évalué l’efficacité des produits biocides répulsifs contre les tiques disponibles sur le marché. En raison de la mise en œuvre progressive du règlement biocides qui régit les produits répulsifs, des produits disponibles sur le marché ne sont pas encore soumis à autorisation de mise sur le marché et n’ont par conséquent pas encore fait l’objet d’une évaluation.

L’Anses recommande dans ce contexte de privilégier les produits répulsifs disposant d’une autorisation de mise sur le marché, ce qui est indiqué sur l’étiquette, l’emballage et/ou la notice du produit et garantit, dans les conditions d’emploi préconisées une protection efficace contre les tiques et l’absence d’effets nocifs pour la santé humaine et l’environnement.

Et pour nos animaux?

Parce qu’on veut le meilleur pour eux, c’est décidé, on opte pour des soins les plus respectueux possible pour nos petits compagnons aussi !

L’enseigne botanic® qui, il y a 10 ans supprimait tous les pesticides chimiques du jardin, crée l’événement en enlevant tous les pesticides chimiques de ses animaleries.

A la place, une gamme complète de soins naturels pour un animal en pleine santé, un cadre de vie sain et un environnement préservé.

Pipettes répulsives antiparasitaires VETOPURE – BEAPHAR

Conçues pour repousser les parasites externes (puces, tiques et moustiques) des chiens et des chats, elles contiennent des extraits de Margosa (Neem) et de Pyrèthre, arbre et plante reconnus pour leurs propriétés répulsives contre les insectes. Le mode d’application en spot-on (un point derrière les oreilles) limite l’absorption du produit par léchage, tout en protégeant durablement contre les parasites. 3 pipettes pour 3 applications. Existe en différentes boîtes avec un dosage adapté à l’âge et à la taille du chien ou du chat. Antiparasitaires naturels disponibles également en collier, spray, lotion et shampoing.

A partir de 11,50 €

A Lire :

santecool.net

La Vérité sur la maladie de Lyme, voici le livre de référence sur la maladie de Lyme, cette étrange infection déclenchée par une piqûre de tique qui peut provoquer dermatoses, arthrites et aller jusqu’à des atteintes neurologiques si elle n’est pas soignée. Or, en France cette maladie est sous-diagnostiquée.

Pourquoi les patients sont-ils souvent abandonnés à leur souffrance quand ils ne sont pas vus comme des affabulateurs ? Pourquoi ne traite-t-on pas mieux cette maladie alors que des protocoles thérapeutiques efficaces existent ? Pourquoi l’expansion de cette maladie n’est-elle pas considérée à sa juste mesure par les autorités médicales ? Quels sont les enjeux autour de cette maladie ? Où en est la recherche sur la bactérie en cause, la borrélie ?

Le Pr Perronne, chercheur de renom, le premier à avoir alerté sur la maladie de Lyme, fait le point sur ces multiples questions : vécu des patients, dépistage de la maladie, enjeux sanitaires aux plans national et international, stratégie de traitements, recherche en biologie. 

Cet ouvrage fournit une approche complète de la maladie, son histoire et son actualité qui répondra aux questions et aux inquiétudes des patients.

La Vérité sur la maladie de Lyme, Christian Perronne – éditions Odile Jacob, 21,90 euros