Ballonnements, troubles du transit, douleurs abdominales fonctionnelles… Chaque jour, des millions de Français sont confrontés à ces symptômes liés au Syndrome de l’Intestin Irritable (SII). La souche microbiotique Bifidobacterium longum 35624® permet de réduire significativement les smptômes.

Les causes exactes et les mécanismes du Syndrome de l’Intestin Irritable sont multiples et ne sont pas encore parfaitement connus, mais il est désormais établi que le déséquilibre du microbiote intestinal joue un rôle majeur dans le développement du SII.

Les fonctions du microbiote intestinal sont nombreuses : il participe à la régulation de la digestion, du métabolisme, de l’immunité ou encore du système nerveux. La recherche a montré qu’il existe un déséquilibre du microbiote intestinal chez les patients atteints de SII.

L’utilisation des souches microbiotiques est une option thérapeutique intéressante et dont l’efficacité a pu être démontrée en clinique. Ce- pendant, il faut garder à l’esprit que leur efficacité est dépendante de la souche probiotique testée, de la dose et de la forme utilisées.

Parmi les souches bactériennes actuellement étudiées, Bifidobacterium longum 35624® dispose de preuves d’efficacité dans la prise en charge du syndrome de l’intestin irritable.

Déséquilibre du microbiote

Le microbiote intestinal compte jusqu’à 100 000 milliards de micro-organismes, soit environ 10 fois plus que le nombre de cellules présentes dans le corps humain. Interface clé entre aliments et corps humain, cet écosystème protecteur joue également un rôle dans les fonctions digestives, métaboliques, immunitaires et neurologiques.

Il est aujourd’hui considéré comme un organe à part entière, et comparé à un second cerveau3. Le microbiote intestinal est propre à chaque individu. Parmi les 160 espèces de bactéries que comporte en moyenne le microbiote d’un individu sain, seule la moitié est communément retrouvée d’un individu à l’autre. Il existe une vingtaine d’espèces en charge des fonctions essentielles du microbiote. La composition du microbiote s’adapte aux changements de régime alimentaire.

La dysbiose, altération qualitative et fonctionnelle du microbiote, est une piste sérieuse pour comprendre l’origine de certaines maladies, notamment celles sous- tendues par des mécanismes inflammatoires4 et notamment le SII.

La recherche sur le microbiote montre qu’il existe une dysbiose chez les patients présentant un SII. Cette dysbiose pourrait être à l’origine de la plupart des anomalies observées au cours du SII5, notamment :

  • L’intolérance à certains aliments,
  • Les troubles moteurs intestinaux (constipation et/ou diarrhée), L’altération de la barrière intestinale,
  • La survenue d’une inflammation de bas grade à l’origine de l’hypersensibilité viscérale.

 Les approches actuelles pour soulager le Syndrome de l’intestin irritable

Au vu des connaissances et des traitements disponibles, une guérison est actuellement rare. L’objectif principal de prise en charge va donc être d’améliorer au maximum les symptômes décrits par le patient, c’est à dire espacer et diminuer l’intensité des crises douloureuses et réguler le transit.

Pour cela différentes méthodes complémentaires sont disponibles avec, en première intention, l’éducation thérapeutique et des conseils hygiéno-diététiques. En effet, une alimentation saine et un mode de vie approprié, détaillés lors de séances d’éducation thérapeutique, peuvent sensiblement améliorer la qualité de vie et diminuer les symptômes du syndrome de l’intestin irritable. Par la suite, plusieurs approches thérapeutiques existent et peuvent être réparties en 2 groupes.

La prise en charge symptomatique : en l’absence de médicaments agissant sur la sensibilité digestive, la prise en charge des douleurs repose essentiellement sur les antispasmodiques (qui réduisent les contractions musculaires intestinales), les adsorbants intestinaux (qui fixent l’eau et les gaz en excès en cas de ballonnement ou de diarrhée), les ralentisseurs de la motricité intestinale (en cas de diarrhée), les laxatifs osmotiques (en cas de constipation), les antidépresseurs (à petite dose en seconde intention et dans les formes douloureuses persistantes). Cependant, ce type de prise en charge n’ayant pas de visée curative, le besoin thérapeutique des patients reste à l’heure actuelle non satisfait.

La prise en charge dite « étiologique » consiste à agir sur les facteurs responsables de l’apparition du Syndrome de Intestin irritable. Récemment, des études ont mis en avant l’efficacité des souches microbiotiques dans cette pathologie. Bien que leur efficacité dépende de la souche utilisée et de sa dose, ces derniers peuvent permettre de soulager les douleurs et de réduire les flatulences ou encore les ballonnements, notamment avec l’utilisation de certains lactobacilles, bifidobactéries, ou streptocoques.

Intérêt de la souche microbiotique Bifidobacterium longum 35624® dans le traitement du syndrome de l’intestin irritable

Compte-tenu des perturbations du microbiote identifiées chez les patients atteints de SII, l’utilisation des souches microbiotiques apparaît efficace pour soulager les symptômes. Elles agissent le plus souvent au niveau du microbiote et/ou de la paroi intestinale.

Bifidobacterium longum 35624® est la seule souche citée dans les recommandations de prise en charge du SII par la Société Nationale Française de Gastroentérologie (SNFGE).

La souche Bifidobacterium longum 35624® permet de rééquilibrer le microbiote intestinal des patients présentant un SII10 et exerce un effet sur la micro- inflammation intestinale en agissant à deux niveaux :

  • Au niveau du microbiote intestinal, par l’augmentation significative de certaines populations bactériennes ayant un effet anti-inflammatoire, les Clostridium coccoides
  • Au niveau de la paroi intestinale, où la souche exerce un effet sur des cellules immunitaires appelées cellules dendritiques, véritables sentinelles du système immunitaire.

Par ailleurs, la souche Bifidobacterium longum 35624® réduit significativement l’hypersensibilité viscérale et la douleur induite par la distension colorectale13, 14, 15.

Les effets de la souche ont été confirmés dans plusieurs essais cliniques, chez plus de 500 patients. Ainsi, dans une étude clinique randomisée, contrôlée en double aveugle versus placebo, réalisée chez 362 femmes atteintes de SII, l’administration de la souche Bifidobacterium longum 35624® pendant 4 semaines a permis de réduire significativement les symptômes suivants (par comparaison à un placebo) :

Douleurs abdominales, Ballonnements

L’ensemble des autres symptômes du SII : sensation d’évacuation incomplète, constipation, urgence à aller à la selle, météorisme et confort intestinal16.

Enfin, ces études ont montré que Bifidobacterium longum 35624® présente un bon profil d’innocuité et de tolérance.