Les laboratoires Biogroup ont participé à une étude flash réalisée les 7 et 8 janvier 2021 ayant pour but de cartographier la présence du variant anglais sur le territoire français, dont les premiers résultats viennent d’être dévoilés. Tous les laboratoires privés et publics ont envoyé leurs souches PCR positives pour être testées sur PCR Thermofisher afin que les cas suspects soient séquencés. Les laboratoires Biogroup ont massivement participé à cette étude (70% des PCR testés du privé provenaient de leur réseau) et leurs résultats montrent la forte progression du variant anglais sur le territoire.

Le variant britannique s’étend à 70 pays et celui sud-africain se propage dans 31 pays, prévient l’OMS. Le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant britannique du coronavirus s’élevait à 70 au 25 janvier, soit 10 de plus qu’au 12 janvier, a annoncé l’OMS mercredi. Le variant sud-africain qui, comme le britannique, est beaucoup plus contagieux que ne l’était le virus SARS-CoV-2 originellement, poursuit aussi sa propagation, et est désormais présent dans 31 pays et territoires, soit dans 8 pays de plus, détaille l’Organisation mondiale de la santé dans sa revue épidémiologique hebdomadaire.

Voici la carte Biogroup de la prévalence des cas suspects et de la forte progression du variant anglais sur le territoire, suite à l’analyse des résultats de cette étude flash (nombre de cas dans une population à un moment donné) :

En Île-de-France par exemple, après analyse des résultats de séquençage sur les PCR positives suspectes transmises jeudi 21 janvier par le CNR Pasteur, il se trouve que le taux de confirmation est supérieur à celui annoncé initialement.

Parmi les 60 prélèvements, près de 97% ont été confirmés variant VOC-UK. Depuis cette étude flash, le réseau Biogroup a poursuivi la surveillance des cas suspects en Île-de-France avec l’ARS (Agence Régionale de Santé) et les résultats sont sans appel : le nombre de cas suspects augmentent de manière exponentielle.

Le Dr Laurent Kbaier, biologiste pour les laboratoires Biogroup, conclut : “Les conclusions de cette étude parlent d’elles-mêmes : le mutant anglais est bien présent sur notre territoire et circule vite, très vite. L’évolution du nombre de cas suspects montre une progression rapide, et cette donnée est cohérente avec ce que l’on peut voir dans les autres pays. Partout où ce mutant est apparu, il est très rapidement devenu le virus dominant. Il est mieux adapté à l’homme et possède donc un avantage sélectif comparé aux autres souches. Cette étude nous permet également de démontrer la très bonne spécificité de la technique Thermofisher pour confirmer les souches suspectes, avec près de 97% de taux de confirmation”.