Fêtes-de-Noël-soyez-vigilants-aux-allergies-santecoolNoël est une période festive, néanmoins, les allergies peuvent parfois s’inviter. Certaines précautions sont à prendre, pour ne pas gâcher l’esprit de Noël.

 

 

Allergies alimentaires : le défi de Noël

Le repas de Noël est un temps fort de la période des fêtes… Mais c’est aussi un moment propice aux allergies alimentaires. Pour que les fêtes restent un moment convivial, la vigilance doit être de mise.

  • ·       L’apéritif : L’arachide est la deuxième cause d’allergie alimentaire chez les enfants de moins de 15 ans, débutant souvent dès les premières années de la vie. Attention donc aux cacahuètes salées qui composent souvent les mélanges apéritifs et font partie du « top 10 » des allergènes alimentaires sévères. De même pour les noix de cajou, de pécan, les amandes ou les pistaches, en cas d’allergie aux fruits à coques.
  • ·       Le plateau de fruits de mer : La crevette, le crabe, la langouste, la langoustine et le homard font partie des crustacés les plus souvent impliqués dans l’allergie. Du côté des mollusques, ce sont les huîtres, moules et palourdes, ainsi que les coquilles Saint Jacques, calamars, poulpes ou seiches pour les céphalopodes. Il est indispensable de penser à une alternative pour les sujets qui y seraient sensibles !
  • ·       Fromage : L’allergie au lait de vache est la première cause d’allergie alimentaire chez les moins 3 ans, pouvant causer de l’urticaire et des œdèmes notamment. S’il suffit de ne en pas consommer, il est à noter que celle-ci est souvent croisée avec le lait de chèvre et de brebis.
  • ·       Dessert : Des miettes de fruits à coques se retrouvent souvent dans la décoration utilisée pour les gâteaux ou dans les chocolats. Attention donc à la composition des desserts de Noël. Par ailleurs, les meringues et glaçages sont à éviter pour les personnes allergiques à l’œuf, qui, mi-cuit, est souvent mal toléré.

 

Ne pas négliger les allergies croisées

Connaître certaines allergies croisées peut permettre d’éviter des réactions imprévues. Parmi les plus fréquentes, consommer des escargots peut entraîner une réaction allergique chez les patients souffrant d’allergies aux acariens. De même, les châtaignes, favorites de l’hiver, seront à éviter pour les personnes allergiques à l’avocat.

« Le réflexe à avoir durant cette période, si l’on souffre d’allergies : avoir à proximité sa trousse comportant un antihistaminique, un bronchodilatateur et éventuellement une seringue d’adrénaline », rappelle le Dr Isabelle Bossé, présidente du Syndicat français des allergologues.

Après l’alimentation, gare à la décoration de Noël !

L’allergie aux moisissures est souvent réactivée durant la période des fêtes. Principal coupable : le sapin de Noël ! Les conifères véhiculent des spores microscopiques à l’origine de réactions allergiques : éternuements, nez bouché, yeux qui piquent…  « En revanche, pas de panique : il est possible d’éliminer une grande partie des moisissures présentes sur les épines, les branches et le tronc en passant son sapin au jet d’eau avant de l’installer chez soi, une fois sec. Et il est conseillé de ne le garder qu’une dizaine de jours », indique le Dr Isabelle Bossé, « de manière générale, il est nécessaire de bien épousseter l’ensemble de ses décorations – sapin artificiel, guirlandes, etc. – en les sortant de leurs cartons, pour minimiser les risques d’allergies ».

 

Dernier conseil : gare aux aérosols. La neige artificielle ou les bombes pour pochoirs, pouvant entraîner des réactions cutanées et respiratoires, sont à utiliser avec grande précaution.