L’intelligence artificielle (IA) est en train de devenir un élément clé de notre vie quotidienne, et la question de savoir s’il faut légiférer cette technologie est de plus en plus pressante. Dans cet article, nous allons examiner les arguments pour et contre la législation de l’IA.

L’intelligence artificielle (IA) est un sujet qui suscite actuellement de nombreux débats dans le monde entier. Alors que certains voient l’IA comme un outil puissant pour améliorer la vie humaine, d’autres s’inquiètent de ses conséquences potentielles. Alors, faut-il légiférer l’intelligence artificielle ?

Pour ou contre l’IA ?

Les arguments pour et contre l’IA  c’est à dire pour les robots et l’informatique dans notre vie :

Arguments pour l’intelligence artificielle :

  1. Amélioration de la qualité de vie : pour améliorer la qualité de vie en facilitant les tâches quotidiennes, en augmentant l’efficacité des soins de santé et en optimisant les opérations industrielles.
  2. Résolution de problèmes complexes : elle  peut aider à résoudre des problèmes complexes qui dépassent les capacités humaines, tels que la résolution de problèmes scientifiques et environnementaux.
  3. Augmentation de la productivité : en automatisant les tâches répétitives et en optimisant les processus.

Arguments contre l’intelligence artificielle :

  1. Menace pour l’emploi : cette technologie peut remplacer les travailleurs humains, ce qui peut entraîner des pertes d’emploi et une crise économique.
  2. Risque de désinformation :  ce qui peut causer de graves dommages à la société.
  3. Contrôle de l’IA : elle risque, dans l’avenir d’être incontrôlable et causer des dommages importants si elle est utilisée de manière abusive.

 

Faut-il légiférer l’intelligence artificielle ?

L’intelligence artificielle (IA) est en train de devenir un élément clé de notre vie quotidienne, et la question de savoir s’il faut légiférer cette technologie est de plus en plus pressante. Dans cet article, nous allons examiner les arguments pour et contre la législation de l’IA.

Que dit la loi ?

Il y a actuellement peu de lois spécifiques sur l’intelligence artificielle (IA), mais il existe un certain nombre de lois et de réglementations qui ont un impact sur son utilisation. Voici quelques-unes des lois les plus importantes :

RGPD

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union européenne s’applique aux entreprises qui utilisent l’IA pour traiter des données personnelles.

Lois sur les discriminations

Il existe des lois interdisant la discrimination fondée sur des critères tels que la race, le sexe et l’orientation sexuelle. Ces lois s’appliquent également aux systèmes d’IA qui peuvent transmettre des stéréotypes ou des biais.

Loi sur les brevets

La loi sur les brevets peut s’appliquer aux innovations dans le domaine de l’IA, en permettant aux inventeurs de protéger leurs découvertes.

Loi sur la responsabilité civile

Les lois sur la responsabilité civile peuvent être utilisées pour attribuer la responsabilité en cas de dommages causés par des systèmes d’IA défectueux.

La CNIL

La CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) est l’autorité française de protection des données qui a pour mission de veiller au respect de la vie privée et de la protection des données à caractère personnel. Elle a également la responsabilité de veiller à l’application des lois et règlements en matière d’Intelligence Artificielle  en France. La CNIL publie des lignes directrices et des avis pour aider les développeurs d’IA à respecter les normes de protection de la vie privée et de la sécurité des données.

Il est important de noter que les lois et les réglementations sur l’IA sont en constante évolution, et qu’il est donc important de surveiller les développements récents pour s’assurer que les systèmes utilisés sont conformes aux lois en vigueur.

Bien que les lois sur l’IA soient encore limitées, il est important de veiller à ce que leur utilisation soit conforme aux réglementations existantes et de prévoir de futures lois pour réglementer l’utilisation de l’IA de manière appropriée.

Arguments pour la législation de l’IA:

  1. Protection de la vie privée:  La législation de l’IA peut aider à protéger la vie privée des citoyens en imposant des restrictions sur la collecte et l’utilisation de données personnelles par les entreprises utilisant l’IA.
  2. Réglementation des algorithmes décisionnels : les conséquences risques d’être importantes pour les individus et les communautés, et une législation peut aider à réguler ces algorithmes pour garantir qu’ils soient justes et équitables.
  3. Prévention de la discrimination : en imposant des restrictions sur les algorithmes qui peuvent favoriser certaines personnes ou groupes sociaux sur d’autres.

Arguments contre la législation de l’IA:

  1. Restriction de l’innovation : La législation peut restreindre l’innovation en limitant la capacité des entreprises à explorer les applications de l’IA.
  2. Complexité de la réglementation : Il peut être difficile de réglementer une technologie en constante évolution, ce qui peut entraîner une réglementation inefficace et obsolète.
  3. Conflit avec les droits de la propriété intellectuelle : La législation de l’IA peut entrer en conflit avec les droits de la propriété intellectuelle, ce qui peut freiner l’innovation et la croissance dans ce domaine.

La législation de l’IA est un sujet controversé qui comporte des avantages et des inconvénients importants. Il est important de continuer à surveiller les développements dans ce domaine et de travailler ensemble pour trouver une solution qui protège les intérêts de toutes les parties concernées.

Pour une loi de l’intelligence et vive l’artisanat intellectuel !

Face à l’euphorie collective autour de ChatGPT et de l’irruption de l’intelligence artificielle, un mouvement de protection et de louange de « l’artisanat intellectuel » humain se met en place.

En lançant le mouvement Created By Human, deux professionnels de la communication (Benoît Boitard et Stéphen Urani ) s’emparent de la sidération collective autour de l’IA. Ils initient un mouvement de louange et de protection de ce qu’ils appellent « l’artisanat intellectuel » humain.

La conviction originelle

Dès ce stade, il importe de préciser que Created By Human fuit le discours réactionnaire qui condamnerait ou même minimiserait les progrès et les perspectives ouverts par l’IA. L’IA, qui est une révolution, doit être envisagée comme telle. La microchirurgie gagnera en précision. Nous anticiperons mieux les catastrophes naturelles par repérage de signaux faibles. Le projet architectural sera mené à grande vitesse. Le quidam aussi libérera du temps et se fera le quotidien plus doux. Il se libérera des tâches sans charme, administratives par exemple, et rationalisera son organisation.

Toutefois, Created By Human manifeste la certitude qu’une part de l’activité humaine résistera toujours à l’Intelligence Artificielle, par principe. Que Chat GPT puisse si convenablement maîtriser toutes les langues ne le rend pas capable, pour autant, d’adresser la moindre parole à qui que ce soit. Chat GPT ne dit rien.

L’ambition d’un label informel

La tentation est grande de s’emparer de ces nouveaux outils. À l’heure où créer du contenu en permanence se fait crucial, elle est compréhensible. Elle est même légitime.

Seulement, Created By Human affirme qu’il est un seuil d’évolution à partir duquel une profession change de nature. En tant que partenaire des médias, Benoît Boitard et Stéphen Urani savent quelle différence il y a entre l’article patiemment rédigé par leurs soins (où l’information rencontre la sensibilité, où les effets de styles sont pesés, où il y a place pour l’inventivité) et un texte généré par Chat GPT. Comme tout le monde, ils ont fait le test. Une fois. Trois fois. Dix fois. Jusqu’à atteindre les limites du modèle.

Le savoir-faire, la singularité d’un style, d’un corps, les tâtonnements féconds, la compréhension d’une requête inconsciente, etc… À tous, ils disent : « Regroupons-nous sous une même bannière ! »

Le Parlement européen souhaite réguler l’IA

Le 14 juin 2023, les eurodéputés ont donné leur approbation à un projet européen visant à réguler l’intelligence artificielle (IA), ouvrant ainsi la voie à des négociations avec les États membres pour finaliser ce texte destiné à atténuer les risques liés aux systèmes tels que ChatGPT. Le Parlement européen a également demandé de nouvelles interdictions, telles que l’interdiction des systèmes automatiques de reconnaissance faciale dans les espaces publics.

La Commission européenne souhaite autoriser l’utilisation de cette technologie par les forces de l’ordre dans la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Ce sujet devrait alimenter les débats avec les États membres qui s’opposent à l’interdiction de cette technologie controversée. L’Union européenne espère conclure le premier règlement au monde visant à encadrer et protéger l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle, un secteur stratégique dans la compétition économique, avant la fin de l’année.

Sophie Madoun