Vous devez vous faire enlever vos dents de sagesse et vous appréhendez l’intervention ? Pas de panique, on vous explique tout le déroulement de l’opération !

Les dents de sagesse, aussi appelées troisièmes molaires, sont les dernières dents à faire leur apparition, généralement entre 17 et 25 ans. Pour de nombreuses personnes, elles peuvent causer des problèmes en raison du manque d’espace dans la mâchoire, d’où le besoin de les retirer.

L’importance de connaître les faits : savoir ce que l’on peut attendre de l’intervention

Lorsque votre bouche n’offre pas suffisamment d’espace pour que vos dents de sagesse se développent correctement, des problèmes peuvent surgir. Ces dents, poussant dans un espace restreint, peuvent causer douleurs, infections et autres complications. C’est là que l’extraction intervient comme solution. Si vous habitez dans la capitale par exemple, renseignez-vous en amont concernant l’extraction des dents de sagesse dans un cabinet à Paris afin d’obtenir les informations nécessaires avant l’intervention.

Parfois le problème vient du fait de dents de sagesse incluses. Ce sont des dents qui ne sont pas complètement sorties de la gencive ou qui sont restées totalement enfermées dans l’os de la mâchoire. Cette inclusion peut être due à un manque d’espace dans la bouche qui les empêche de pousser correctement ou à une mauvaise orientation.

Les conséquences d’une dent de sagesse incluse peuvent varier. Dans certains cas, elles demeurent asymptomatiques et ne causent pas de problèmes. Dans d’autres situations, elles peuvent être à l’origine de douleurs, d’infections, de formations de kystes, ou même provoquer le déplacement des dents situées juste à côté.

Il faut retirer une dent de sagesse incluse si elle provoque des problèmes ou si elle présente un risque de complications futures.

Renseignez-vous sur le type d’anesthésie utilisé et sur ses effets sur vous

Lorsqu’il s’agit d’extraire les dents de sagesse, le choix de l’anesthésie dépend de divers facteurs, tels que les besoins du patient, la complexité de l’intervention et les préférences du chirurgien. Les options comprennent l’anesthésie locale, la sédation consciente (anesthésie intraveineuse) et l’anesthésie générale.

L’anesthésie locale implique une injection directe dans la zone à traiter pour engourdir cette région, permettant au patient de rester éveillé pendant l’intervention, ressentant seulement une pression.

La sédation consciente, administrée par voie intraveineuse, induit un état de relaxation profonde, maintenant la personne éveillée, bien qu’elle puisse ne pas se souvenir de la procédure. Une personne de confiance doit alors vous raccompagner chez vous.

L’anesthésie générale, administrée par inhalation ou par voie intraveineuse, endort le patient pendant l’opération. Elle est idéale pour ceux qui souhaitent ne rien ressentir et ne rien voir. Le réveil peut s’accompagner d’effets secondaires tels que des nausées, des vomissements ou une confusion temporaire, nécessitant également un accompagnant.

Après l’anesthésie, il est fréquent de se sentir groggy ou somnolent durant plusieurs heures. La conduite et l’utilisation de machines sont déconseillées pendant au moins 24 heures après une anesthésie intraveineuse ou générale. Il est donc essentiel de suivre attentivement les instructions postopératoires du chirurgien-dentiste, notamment en ce qui concerne la prise de médicaments, l’alimentation et l’activité physique.

Discutez avec votre dentiste de la meilleure façon de vous préparer à l’opération

Si vous envisagez de vous faire retirer vos dents de sagesse, il est essentiel de poser toutes les questions possibles (il n’y en a aucune de sottes, rassurez-vous !) à votre chirurgien. Voici quelques exemples de questions à poser à votre spécialiste.

Tout d’abord, n’hésitez pas à lui demander comment se passera l’opération. Demandez-lui de vous expliquer en détail le type d’intervention qui sera effectué. Ces éclaircissements vous permettront de mieux appréhender ce qui vous attend.

Discutez également des différentes anesthésies disponibles. Votre dentiste pourra ainsi vous expliquer les avantages et les inconvénients de l’anesthésie locale, de la sédation consciente ou de l’anesthésie générale, en tenant compte de ce que vous souhaitez, de votre niveau d’anxiété et de la complexité de l’intervention. Il est essentiel de choisir l’anesthésie qui vous mettra le plus à l’aise et qui vous permettra de vivre l’opération en toute sérénité.

En ce qui concerne la préparation avant l’opération, demandez-lui les recommandations nécessaires comme le fait d’éviter de manger ou de boire 12 heures (ou plus, cela dépend) avant l’intervention, de pouvoir prendre ou de devoir arrêter vos médicaments si vous en prenez, ainsi que les soins dentaires préliminaires nécessaires.

Votre dentiste pourra également vous donner des informations sur les précautions postopératoires à prendre.

Enfin, n’hésitez pas à partager, avec votre dentiste, vos préoccupations et vos craintes. Il est là pour répondre à vos questions et pour vous aider à vous sentir à l’aise tout au long du processus. Une communication ouverte et bienveillante renforcera la confiance entre vous, ce qui est essentiel pour une expérience positive.

Comprendre la durée de la convalescence et les soins postopératoires nécessaires

La convalescence après l’extraction des dents de sagesse varie d’une personne à une autre, mais aussi en fonction de la complexité de l’intervention. Cependant, en général, la durée de la convalescence et les soins postopératoires nécessaires se passent ainsi :

Durée de la convalescence

Juste après l’intervention, quelques sensations peu agréables sont courantes, notamment un engourdissement dû à l’anesthésie locale, un léger saignement, ainsi qu’un gonflement des gencives.

Dans les 24 à 48 heures qui suivent, le gonflement des gencives atteint son apogée et la douleur peut être plus intense, nécessitant, parfois, la prise d’analgésiques. Il est possible d’observer des ecchymoses, mais rassurez-vous, cela est tout à fait normal et ne doit pas vous inquiéter.

Au bout de 3 à 4 jours, le gonflement commencera à diminuer progressivement, et la douleur s’atténuera également. Cependant, vous pourriez encore avoir quelques difficultés à ouvrir grand la bouche.

Après une semaine, la plupart des symptômes devraient avoir considérablement diminué, bien qu’il puisse subsister quelques gênes résiduelles. Si des sutures ont été utilisées et qu’elles ne sont pas résorbables, elles seront retirées à ce moment-là.

Soins postopératoires nécessaires

Pour éviter toute douleur, il est conseillé de prendre les analgésiques prescrits par votre chirurgien-dentiste.

En ce qui concerne l’hygiène buccale, évitez de trop rincer votre bouche au cours des premières 24 heures pour éviter de perturber la formation du caillot sanguin. Après cette période, vous pouvez effectuer des rinçages doux à l’aide d’une solution saline ou antiseptique.

Concernant votre alimentation, privilégiez des aliments mous tels que des purées, des yaourts, des soupes, etc., au cours des premiers jours. Pour minimiser l’irritation, évitez aussi les aliments chauds, épicés ou acides.

Si vous constatez un gonflement des gencives, appliquez une compresse froide sur votre joue.

Afin d’éviter tout saignement et gonflement supplémentaire, ne pratiquez pas d’activités physiques intenses pendant quelques jours.

En cas de saignement persistant de la gencive, vous pouvez essayer de mordre doucement sur une gaze propre ou sur un sachet de thé humide.

Évitez de fumer, car le tabagisme peut ralentir le processus de guérison et augmenter le risque de complications.

Soyez également attentif à l’apparition de l’alvéolite sèche, une complication au cours de laquelle le caillot sanguin se dissout prématurément, exposant l’os. Si vous ressentez une douleur intense quelques jours après l’intervention, il est impératif de consulter immédiatement votre dentiste.

Enfin, assurez-vous de rester bien hydraté en buvant beaucoup d’eau. Cependant, évitez de boire à l’aide d’une paille, car cela pourrait perturber la stabilité du caillot sanguin.