Avec une hausse de 10% des tarifs des complémentaires santé en 2024, le pouvoir d’achat des assurés est vraiment mis à mal. Il faut donc agir ! Explications.

En ce début janvier 2024, les Français assistent, impuissants, à une envolée des tarifs des cotisations des complémentaires santé qui menace leur pouvoir d’achat et leur accès aux soins. Ce phénomène, loin d’être anodin, s’inscrit dans une dynamique complexe, où se mêlent décisions politiques et pratiques managériales. À travers cet article, nous décortiquons les mécanismes de cette hausse vertigineuse et esquissons des pistes de solutions pour redresser la barre.

Zoom sur les hausses des cotisations des complémentaires santé en 2024

Un tournant critique : en 2024, la facture des complémentaires santé s’alourdit de manière préoccupante, avec des augmentations moyennes estimées à 10%. Cette hausse, qui succède à une augmentation déjà significative en 2023, plonge de nombreux foyers dans l’incertitude.

Les multiples facteurs de ces hausses : si le gouvernement et la Sécurité sociale ont leur part de responsabilité dans ce transfert progressif de charges, les organismes complémentaires ne sont pas en reste. Entre frais de gestion mal maîtrisés et taux de redistribution inégaux, le constat est sans appel : le système actuel montre ses limites.

Frais de gestion : au cœur des tarifs des complémentaires santé

Les frais de gestion, ces dépenses fantômes qui érodent le montant des remboursements, varient du simple au triple entre les organismes. Cette hétérogénéité traduit une gestion parfois à la dérive, où l’intérêt des adhérents passe au second plan.

Lorsqu’on sait que certains organismes reversent moins de 75% des cotisations en remboursements, l’urgence d’une réforme se fait sentir. Comparé à l’efficacité de gestion de la Sécurité sociale, le secteur des complémentaires santé semble naviguer à vue.

Cartographie des solutions: cap pour un horizon plus serein

Vers une transparence accrue : les adhérents méritent de savoir où va leur argent. L’affichage obligatoire des frais de gestion et des taux de redistribution sur les sites des complémentaires constituerait une bouée de sauvetage pour beaucoup.

Un rôle renforcé de l’État:  Le gouvernement doit prendre la barre et imposer des limites aux augmentations tarifaires des mutuelles santé, tout en veillant à une concurrence saine et équitable. Les tempêtes se calment quand l’autorité de régulation veille au grain.

L’engagement des usagers : finalement, donner plus de voix au chapitre aux adhérents pourrait éviter bien des naufrages. Une meilleure représentation dans les instances décisionnelles permettrait de tenir compte des réels besoins et contraintes des usagers.

 

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