À partir du lundi 17 octobre, 2500 établissements scolaires participent à la 19e édition de la célèbre Dictée ELA. A cette occasion, Brigitte Macron, Pap N’Diaye et d’autres personnalités liront la dictée.
L’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) regroupe des familles qui se mobilisent pour vaincre ces maladies génétiques qui détruisent la myéline (la gaine des nerfs) du système nerveux. Chaque semaine en France, 3 à 6 enfants (20 à 40 en Europe) naissent atteints de ces pathologies qui entraînent progressivement la perte de toutes les fonctions sensorielles, motrices… et vitales. L’Association, reconnue d’utilité publique depuis 1996, est parrainée depuis 22 ans par Zinédine Zidane. Depuis sa création, grâce aux dons, ELA a permis de soutenir l’accompagnement des familles à hauteur de 14 millions d’euros et de financer 550 programmes de recherche pour un montant de 46,7 millions d’euros, notamment grâce à la dictée ELA. À ce titre, ELA est le premier financeur privé mondial de la recherche médicale sur les leucodystrophies.
Les temps forts de la semaine de la dictée ELA
À Paris
Le 17 octobre, Brigitte Macron lira la Dictée d’ELA, en présence de Pap N’Diaye, ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et de Crystelle Cottart, présidente d’ELA France.
À Beauvais
Le 17 octobre, Mohamed Mbougar Sarr, prix Goncourt 2021 et auteur de la Dictée d’ELA 2022, sera le professeur d’un jour devant des élèves de Beauvais rassemblés dans les locaux de la mairie, en présence de Delphine Mendes, maman d’ELA.
À Marseille
Le 18 octobre, le chanteur Soprano lira la Dictée d’ELA dans un établissement de Marseille, en présence de Guy Alba, fondateur d’ELA et président d’ELA International.
Dans toute la France
Marion Bartoli, Alain Bernard, Frédéric Bouraly, Camille Lou, Barbara Schulz, Sophie Thalmann et d’autres personnalités liront la Dictée d’ELA dans les établissements scolaires.
Rédigée cette année par Mohamed Mbougar Sarr (prix Goncourt 2021) et intitulée « L’étoile qui n’avait pas sommeil », la Dictée d’ELA a pour but de sensibiliser les élèves à la solidarité, au respect de la différence, à la fraternité à partir d’une cause solidaire : la lutte contre les leucodystrophies (des maladies génétiques gravissimes qui touchent 3 à 6 enfants par semaine en France).
La Dictée sera lue pour son lancement par Brigitte Macron dans un établissement d’Ile-de-France. Enseignante et engagée pour l’éducation, elle considère l’école comme le lieu de transmission des savoirs, mais aussi des valeurs de solidarité portées par ELA.
La Dictée d’ELA est le premier temps de l’opération “Mets tes baskets et bats la maladie” à l’école qui va mobiliser plus de 500 000 élèves.
Cette campagne permet chaque année d’organiser dans les établissements scolaires, des actions le plus souvent sportives et culturelles et de collecter des fonds pour financer la recherche médicale ainsi que l’accompagnement des familles concernées par cette terrible maladie. Le ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse soutient l’opération depuis 1996, convaincu du pouvoir des mots et de leur portée pour éveiller les élèves à la citoyenneté
Mohamed Mbougar Sarr, nouvelle plume d’ELA
Mohamed Mbougar Sarr est un romancier né le 20 juin 1990 à Dakar. Après des études secondaires au très sélectif prytanée militaire de Saint-Louis, il s’installe en France et intègre l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris. Il y étudie Léopold Sédar Senghor dans le cadre de son doctorat en lettres.
En 2015, il publie son premier roman « Terre Ceinte ». Ce dernier reçoit plusieurs distinctions, dont le prix Ahmadou-Kourouma au Salon du livre de Genève et le prix du roman métis des lycéens.
En novembre 2021, il reçoit le Prix Goncourt pour son quatrième roman « La plus secrète mémoire des hommes » qui s’inspire du destin de l’écrivain malien Yambo Ouologuem. Il devient le plus jeune lauréat, et le premier auteur d’Afrique subsaharienne à remporter ce prix.
Mohamed Mbougar Sarr est un romancier né le 20 juin 1990 à Dakar. Après des études secondaires au très sélectif prytanée militaire de Saint-Louis, il s’installe en France et intègre l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) de Paris. Il y étudie Léopold Sédar Senghor dans le cadre de son doctorat en lettres.
