Décès d’un collégien après un vaccin HPV à Saint-Herblain les autorités sanitaires rassurent sur la sûreté du vaccin mais une enquête est ouverte.
Suite au décès d’un collégien de 12 ans à Saint-Herblain après sa vaccination contre le HPV, les autorités cherchent à apaiser les inquiétudes du public. L’ARS insiste sur l’absence de lien entre le malaise de l’enfant et le vaccin.
Le drame post-vaccinal à Saint-Herblain
Le 19 octobre, après avoir reçu le vaccin contre le papillomavirus au collège Saint-Dominique, un élève de 12 ans a fait un malaise qui a causé une chute et un traumatisme crânien. Bien qu’il ait été immédiatement pris en charge et transféré au CHU de Nantes, son état s’est détérioré, conduisant à son décès le 27 octobre.
La position de l’ARS sur la sécurité du vaccin
L’ARS Pays de la Loire clarifie que le malaise pourrait résulter du stress lié à la vaccination, mais qu’il est sans rapport avec le vaccin lui-même. En réaction à cet événement tragique, l’agence a ouvert une enquête administrative pour évaluer les procédures de vaccination et de suivi médical dans l’établissement.
Suspension temporaire et reprise de la campagne de vaccination
Référé liberté à Nantes : contestation de la campagne de vaccination HPV dans les collèges
À la suite du décès, la campagne vaccinale en Loire-Atlantique a été mise en pause, mais elle est attendue pour reprendre le 6 novembre, confirmant l’engagement des autorités à poursuivre la vaccination tout en garantissant la sécurité des patients. Une autopsie du collégien sera effectuée ce lundi 30 octobre à l’Institut médico-légal d’Angers.