L’Agence européenne du médicament (EMA) recommande, ce jeudi 9 décembre, la dose de rappel dès trois mois après la dernière injection au lieu de six mois initialement.

L’EMA recommande la dose de rappel dès trois mois après la dernière injection, comme c’est le cas en Angleterre, est « sûre et efficace », assure l’Agence européenne du médicament. En France, le délai pour recevoir sa dose de rappel a été abaissé de six à cinq mois.

Les nouvelles de l’Agence européenne du médicament (EMA) se veulent rassurantes. Selon leurs données, l’injection d’une troisième dose de vaccin contre le Covid-19 peut advenir trois mois après la fin du schéma vaccinal (deux doses ou une dose pour les personnes déjà infectées). Au Royaume-Uni, ce délai de trois mois s’applique déjà. En France, il a été abaissé de six à cinq mois.

Les données dont l’agence dispose soutiennent que l’administration d’une dose de rappel trois mois après la deuxième dose est « sûre et efficace » si un délai aussi court est souhaitable du point de vue de la santé publique, indique l’EMA ce jeudi, « même si les recommandations actuelles sont d’administrer un rappel de préférence après six mois ».

De plus, L’EMA a a approuvé quatre vaccins, deux traitements par anticorps pour lutter contre Omicron, et donné son feu vert à l’utilisation d’urgence de la pilule mise au point par le laboratoire Merck. Xevudy, un anticorps monoclonal antiviral, sera examiné la semaine prochaine par un comité de l’agence. Ce médicament, qui vient d’être autorisé au Royaume-Uni, pourrait limiter le risque de formes graves.

L’EMA avait aussi récemment annoncé le lancement de l’examen accéléré du vaccin anti-Covid du laboratoire franco-autrichien Valneva, qui utilise une technologie plus classique que les vaccins autorisés jusqu’ici au sein de l’UE.

L’EMA recommande la dose de rappel dès trois mois après la dernière injection.

AFP

Le Parisien