La perte de cheveux chez les femmes est un sujet tabou qui mérite une attention particulière, tant pour ses impacts physiques que psychologiques. Mais brisons cette omerta car des solutions existent !

Dans le monde  de la beauté, où chaque mèche de cheveu compte, la perte de cheveux chez les femmes devient un sujet qu’on ne peut ignorer. Votre chevelure, reflet de votre identité et de votre vitalité, repose sur le bien-être de chaque follicule pileux, ce minuscule héro de la pousse des cheveux. Quand la chute commence, souvent influencée par des facteurs héréditaires ou le stress du quotidien, c’est tout votre monde qui semble vaciller.

Pas de panique ! La science capillaire a évolué, offrant des shampoings anti-chute, des traitements ciblés et des astuces pour ralentir cette perte et encourager la repousse. Avec des soins adaptés, redécouvrir une chevelure dense et forte n’est pas un rêve lointain. Prête à redonner force et éclat à votre crâne ? Voici les solutions !

Quelle sont les causes de la perte de cheveux chez les femmes ?

La chute de cheveux ou alopécie, peut être due à une multitude de facteurs, souvent intriqués et parfois difficiles à démêler.

Déséquilibres hormonaux

Les hormones et le cycle hormonal jouent un rôle prépondérant dans la santé des cheveux. En effet, les variations hormonales, notamment liées à la grossesse, la ménopause, ou les troubles de la thyroïde, peuvent provoquer une perte de cheveux significative chez la femme.

  • Grossesse : durant la grossesse, avec l’augmentation des hormones, les cheveux sont dans une phase de croissance accélérée. Toutefois, après l’accouchement, ces niveaux hormonaux chutent brusquement, conduisant à une perte de cheveux notable, souvent temporaire.
  • Ménopause : avec la diminution des niveaux d’œstrogènes et de progestérone durant la ménopause, beaucoup de femmes constatent des cheveux plus fins ou une accélération de la perte de cheveux.
  • Troubles de la thyroïde : la glande thyroïde régule de nombreuses fonctions dans le corps, y compris la croissance des cheveux. Les déséquilibres, qu’ils soient hyperthyroïdiens ou hypothyroïdiens, peuvent entraîner une perte de cheveux.

Stress et Traumatismes Psychologiques

Le stress, qu’il soit aigu ou chronique, peut avoir un impact direct sur la santé des cheveux. Et un très gros stress comme un décès, un diagnostic d’une grave maladie, une agression provoquer une pathologie telle que l’effluvium télogène. Ses effets ? De grosses touffes de cheveux tombent subitement mais repoussent normalement au bout de quelques mois.

Maladies auto-immunes

Par exemple, l’alopécie areata, où le système immunitaire attaque par erreur les follicules pileux, causent des pertes de cheveux par plaques, soudaines.

Traitements capillaires agressifs

L »utilisation fréquente de traitements chimiques, de colorations, de défrisages, ou encore le coiffage avec des températures élevées peuvent endommager les cheveux, le bulbe et le cuir chevelu, entraînant une perte de cheveux.

Facteurs génétiques

Le facteur héréditaire joue un grand rôle dans certaines formes d’alopécie, comme l’alopécie androgénétique féminine, qui se traduit par un éclaircissement progressif des cheveux.

 

Combien de femmes sont concernées par la perte de cheveux ?

Les études ont montré qu’une proportion significative de femmes ont un moment ou à un autre de leur vie des cheveux qui tombent.

  • Alopécie androgénétique : c’est la forme la plus courante de perte de cheveux chez les femmes. Elle est aussi appelée calvitie féminine. Elle touche environ 30% des femmes avant l’âge de 50 ans, et jusqu’à 50% après 65 ans.
  • Effluvium télogène : cette pathologie, qui entraîne, comme nous l’avons vu plus précédemment, un effluvium (ou chute) massif des cheveux suite à un stress physique ou émotionnel, peut concerner une grande partie des femmes à un moment ou à un autre de leur vie. Les statistiques précises varient, mais les épisodes d’effluvium télogène sont extrêmement courants, notamment après l’accouchement, une opération majeure, une perte de poids importante ou un stress sévère.
  • Alopécie areata : bien que moins fréquente que les autres formes de perte de cheveux, l’alopécie areata affecte jusqu’à 2% de la population générale à un moment de leur vie, hommes et femmes confondus.

Quelles sont les solutions ?

Face à la chute de cheveux, plusieurs solutions peuvent être envisagées. Une alimentation équilibrée est primordiale. Veillez à consommer suffisamment de protéines, de fer, de zinc et de vitamines B pour nourrir vos cheveux de l’intérieur et éviter toutes carences. Des compléments alimentaires pour cheveux à base ricin peuvent compléter votre alimentation et stopper la chute de cheveux et stimuler la repousse, à condition d’être choisis avec soin.

Le stress étant un facteur déclenchant majeur, sa gestion est primordiale. Techniques de relaxation, yoga, méditation, ou même des activités physiques régulières contribuent à réduire son impact sur votre santé capillaire.

Pour les cas de perte de cheveux liée à des facteurs hormonaux ou à certaines pathologies médicales, consulter un dermatologue ou un endocrinologue peut être une étape nécessaire. Ils pourront prescrire des traitements adaptés, tels que des lotions ou des sérums contenant du minoxidil, du finastéride ou du DHT pour stimuler la repousse des cheveux.

La chirurgie d’implant capillaire avec la greffe de cheveux, bien que plus invasive, représente une solution de plus en plus populaire et efficace pour les cas de perte de cheveux avancée. Les techniques modernes, telles que la transplantation folliculaire par extraction d’unités folliculaires (FUE), offrent des résultats naturels et durables.

Des avancées médicales offrent de nouvelles voies d’espoir

Traitements avancés : les nouveaux inhibiteurs de JAK pour l’alopécie areata, montrent des résultats prometteurs dans la repousse des cheveux.

Thérapies à base de cellules souches et PRP (Plasma Riche en Plaquettes) : ces traitements, bien que plus coûteux, exploitent le potentiel de guérison du corps pour stimuler la croissance des cheveux à partir des follicules existants.

 

 

Sophie Madoun