Aujourd’hui, une allergie peut être diagnostiquée rapidement et facilement par un allergologue. Il est donc fortement conseillé d’être examiné et conseillé par un spécialiste dès les premiers stades de l’allergie. Lisez notre article et devenez incollable sur les allergies et les méthodes de diagnostic !
Pourquoi faire diagnostiquer son allergie ?
L’objectif du diagnostic allergologique est non seulement de déterminer si vous êtes allergique mais aussi contre quels allergènes vous réagissez. Ce n’est que si l’on connaît ses allergènes que l’on peut les traiter. Si vous consultez lors des premiers stades de votre allergie, des diagnostics plus efficaces peuvent être pris pour réduire les symptômes de façon permanente. Cela peut également empêcher une aggravation des symptômes et une extension à d’autres allergènes.
Les antécédents allergologiques sont la base du diagnostic
Au début du diagnostic intervient une étape importante : l’histoire allergologique. Il s’agit d’un interrogatoire détaillé du patient sur toutes les informations susceptibles d’être en rapport avec une maladie allergique. Cet interrogatoire joue un rôle central dans le diagnostic. Sur la base des résultats de cet entretien, l’allergologue décide de la suite du diagnostic : c’est-à-dire si une allergie est probable et quels tests d’allergie doivent être utilisés. L’interrogatoire lui permet également d’obtenir des informations clés sur les allergènes qui se prêtent à un test.
Le test cutané : la méthode de diagnostic la plus courante
Pour détecter la sensibilisation aux allergènes, on utilise généralement un test cutané. Des extraits d’allergènes sont placés sur ou dans la peau pour voir s’ils provoquent une réaction allergique (souvent sous forme de gonflement ou de rougeur). Le test cutané est facile à réaliser et indique immédiatement s’il y a une sensibilisation au pollen, aux acariens, aux moisissures ou aux poils d’animaux. Les résultats du test sont disponibles après 15 à 20 minutes et sont directement évalués et interprétés par le médecin.
Les tests sanguins comme extension des tests cutanés
Lors des tests allergologiques en laboratoire, une partie du sang est prélevée sur le patient et testée pour détecter la présence d’anticorps de type IgE. Souvent, on détermine l’IgE globale dans le sang ainsi que l’IgE spécifique à un allergène. Les tests de laboratoire sont souvent utilisés si un test cutané ne peut avoir lieu en raison de certaines contre-indications.
Les tests de provocation pour confirmer le diagnostic
Dans les tests de provocation, les allergènes ne sont pas appliqués sur la peau mais directement sur l’organe où le patient a ses plaintes allergiques. Il s’agit principalement des muqueuses du nez et des bronches. Contrairement aux tests cutanés et sanguins, les tests de provocation offrent un avantage décisif : ils peuvent simuler, en quelque sorte, les conditions réelles de l’allergie avec la « charge naturelle d’allergènes ». Les résultats positifs des tests ont donc une valeur diagnostique plus élevée et peuvent souvent confirmer le diagnostic en cas de doute. Vous l’avez constaté, diverses méthodes peuvent être utilisées pour diagnostiquer les allergies. Rendez-vous dans le cabinet d’allergologie de Daniel Morin et discutez avec lui de la méthode la plus adaptée pour vous. Rappelez-vous que le diagnostic est essentiel pour bien vous traiter alors ne reculez plus le moment du diagnostic et franchissez le cap !
