En aout dernier, le Giec a publié la première partie de son 6ème rapport qui montrait l’accélération et l’intensification du changement climatique. Lundi 28 février, le second volet a été publié. Volet qui tire à nouveau la sonnette d’alarme. Explications.
Canicule, sécheresse, feux de forêt, inondations se multiplient. Le réchauffement climatique dû à la production de CO2 entraine des changements climatiques terribles que constate le 6ème rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Depuis 2000 ans, le réchauffement climatique ne cesse de s’accroitre. Quant à la dernière décennie, il s’agit de la plus chaude depuis plus de 100 000 ans (environ plus de 1,1°C.). La cause : les activités humaines.
« Ce rapport est un terrible avertissement sur les conséquences de l’inaction, a déclaré, dans un communiqué, Hoesung Lee, président du Giec, Il montre que le changement climatique est une menace grave et croissante pour notre bien-être et la santé de cette planète. Nos actions aujourd’hui détermineront comment l’humanité et la nature s’adapteront aux risques climatiques croissants. » Un troisième volet, consacré aux moyens de limiter ce réchauffement, sera publié début avril.
La question climat est un enjeu majeur. Ce rapport met en lumière deux périodes : la période 2021 – 2040 et 2040-20100. Le but est de de trouver des trajectoires d’adaptations et des solutions efficaces qui vont permettre de réduire immédiatement l’exposition et la vulnérabilité des populations subissant les pressions climatiques puis de trouver des solutions plus radicales et plus longues à mettre en place durant la deuxième partie du siècle.
Plus d’un degré et demi dans les 20 ans
Il y a également l’enjeu de limiter le réchauffement climatique bien que le rapport met bien en lumière le fait que nous irons vers un réchauffement inéluctable de plus d’un degré et demi dans les 20 années à venir. Il est donc indispensable de s’y préparer pour réduire les rejets des gaz à effets de serre.
« Le changement climatique provoqué par les humains (…) a un impact négatif généralisé et a causé des pertes et dommages à la nature et à l’humanité, au-delà de toute variation naturelle », relatent les scientifiques du rapport du Giec. « L’augmentation des extrêmes météorologiques et climatiques a eu des impacts irréversibles, poussant les systèmes humains et naturels au-delà de leur limite d’adaptation », continuent-ils.
Comment gérer les risques ?
Il faut donc gérer la montée du niveau de la mer et les aléas climatiques. Agir maintenant est fondamental. Il faut préserver au maximum les écosystèmes et trouver des solutions de développement durable. Aujourd’hui toutes régions du monde sont plus ou moins concernées. Les états se doivent d’agir dès à présent. Hélas il y a des freins car les pays ne sont pas préparés faute de financement, de leaderships politiques pour mettre en place de véritables stratégies B to B et B to C.
« Les tendances actuelles et passées (les émissions, le développement et le changement climatique) n’ont pas permis de progresser vers un développement global résilient au changement climatique », annoncent les auteurs. « Les preuves scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une menace pour le bien-être de scientifiques en conclusion du résumé pour décideurs. Tout retard dans la mise en œuvre d’une action concertée, globale et anticipée en faveur de l’adaptation et l’atténuation nous fera rater la courte fenêtre d’opportunité, qui se referme rapidement, pour garantir un avenir vivable et durable pour tous. »
Vers une bonne gestion de l’eau
En ce qui concerne l’amélioration de la gestion de l’eau pour qu’elle soit pleinement efficace, il faut mettre en place des systèmes de récupération des eaux usées, des systèmes d’alerte précoce dès le début de l’apparition d’une sécheresse. Ces solutions existent et sont disponibles.
Des couplages de solutions sont, également, disponibles pour faire face à l’érosion côtières, à la sécheresse, aux submersions marines, aux inondations pour en savoir plus vous pouvez cliquer sur le lien.
Et le rapport indique clairement que du point de vue économique, il est aussi urgent d’agir tout de suite pour que les couts financiers soient moindres. En savoir plus :