Aujourd’hui, jeudi 17 novembre, journée mondiale de la prématurité, Adrien Taquet , Secrétaire d’État chargé de l’Enfance et des Familles, SOS Préma et la Société Française de Néonatalogie annoncent et inaugurent la Charte du nouveau-né hospitalisé.

Sur 740 000 naissances par an en France, on compte 75 000 nouveau-nés hospitalisés dont 60 000 bébés prématurés. L’état de santé d’un bébé prématuré dépend de son immaturité à la naissance ; chaque cas est différent puisque deux enfants nés au même terme n’auront pas le même parcours. Quoi qu’il en soit, un bébé né trop tôt doit être hospitalisé. D’où la mise en place de la charte du nouveau-né hospitalisé.

L’hospitalisation du nouveau-né est un réel défi pour une famille en construction et l’entrée en parentalité. Elle suscite des émotions intenses et nécessite la mobilisation des ressources de tous pour offrir au bébé les meilleures chances de bien grandir.

L’hospitalisation des nouveau-nés, un enjeu de santé publique

Sur 740 000 naissances par an en France, on compte 75 000 nouveau-nés hospitalisés dont 60 000 bébés prématurés. L’état de santé d’un bébé prématuré dépend de son immaturité à la naissance ; chaque cas est différent puisque deux enfants nés au même terme n’auront pas le même parcours. Quoi qu’il en soit, un bébé né trop tôt doit être hospitalisé.

L’hospitalisation du nouveau-né est un réel dé pour une famille en construction et l’entrée en parentalité. Elle suscite des émotions intenses et nécessite la mobilisation des ressources de tous pour o rir au bébé les meilleures chances de bien grandir.

• Favoriser les liens entre les parents et leur enfant dès la naissance : le « zéro séparation »

La Charte du nouveau-né hospitalisé définit, en 10 points, les besoins essentiels du bébé. Elle s’appuie sur la « théorie de l’attachement » qui montre que, pour avoir un développement optimal, sur les plans social, a effectif et cognitif, un nouveau-né doit établir une relation continue avec ses parents.

Ainsi, les soins de développement à l’hôpital intègrent les parents comme partenaires de soins, favorisant ainsi le « zéro séparation » ; ils regroupent l’ensemble des approches environnementales et comportementales dont le but est d’aider le développement harmonieux de l’enfant né avant terme.

En moyenne, les soins de développement réduisent de 5,3 jours la durée d’hospitalisation des bébés et contribuent surtout à améliorer le développement de l’enfant et son état de santé.

• Une charte pour consacrer un parcours des 1000 premiers jours pour les nouveau-nés hospitalisés

La Charte du nouveau-né hospitalisée inaugurée ce jour conjointement par Adrien Taquet, l’association SOS Préma et la Société Française de Néonatalogie, vise à consacrer ces principes et s’inscrit ainsi dans la continuité du parcours des 1000 premiers jours, au cœur d’une nouvelle politique de prévention lancée par le Président de la République en septembre 2019. Elle garantit pour l’ensemble des nouveau-nés hospitalisés une prise en charge adaptée à ses besoins, avec un investissement remarquable des professionnels de santé, notamment dans les services de néonatologie.

Elle sera diffusée dans 490 services de néonatalogie en France. La Société Française de Médecine Périnatale (SFMP), le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF), le Collège National des Sages Femmes (CNSF), l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Étudiants (ANPDE) et l’Association nationale des Auxiliaires de Puériculture (ANAP) ont déjà apporté leur soutien au projet.