Le professeur Didier Raoult : le Coronavirus est l’une des maladies respiratoires les moins graves. C’est ce qu’il a expliqué dans une vidéo publiée sur la chaîne YouTube de l’IHU. Voici ses raisons.
L’éminent et très controversé professeur de l’IHU de Marseille n’est absolument pas inquiet de la recrudescence des cas de Covid-19 dans le pays ni de la gravité de la maladie. D’après le professeur Raoult, la Covid-19 dans «sa forme actuelle », est «à un niveau de gravité dans la population observée qui est une des plus basses de toutes les infections respiratoires». Didier Raoult : le Coronavirus est l’une des maladies respiratoires les moins graves, pourquoi de tels propos alors que les cas se multiplient et que de plus en plus de villes exigent le port du masque obligatoire en extérieur ?
Le Professeur Raoult affirme, statistiques du dépistage de l’hexagone à l’appui, affirme qu’il y a «un changement de profil» des cas positifs à la Covid-19. « Maintenant, il s’agit presque exclusivement de sujets jeunes alors que ce n’était pas le cas avant» continue-t-il. Cette «baisse de la moyenne d’âge considérable» fait que le coronavirus n’est plus une maladie respiratoire dangereuse.
Le coronavirus ne tue presque plus
Le professeur Raoult ajoute, concernant la mortalité due au coronavirus que depuis le mois le juin, elle est «à peu près inexistante». Il a ainsi comptabilisé au sein de son institut 470 cas références «aux alentours du 5 juin». « Nous n’avons eu qu’un seul mort à Marseille depuis juin mais il s’agissait d’une personne à l’espérance de vie de quelques mois qui présentait de très graves problèmes respiratoires avant de contracter la maladie. » Et d’en conclure, allant en l’encontre des propos et recherches de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) : «Ça fait une mortalité qui est de l’ordre de 0,2%».
De plus, le professeur Raoult s’appuie sur deux études, une Parisienne, l’autre Espagnole, montrant que la « diminution de la mortalité est directement liée à la précocité de la mise en place des tests. Plus on détecte tôt, mieux on peut soigner« . Et le professeur de déplorer: « Au plus fort de la crise, on a eu beaucoup de gens qui n’avaient pas été détectés et qui arrivaient chez nous au dernier moment. » Pour Didier Raoult, « l’efficacité de la détection et l’isolement des cas n’est plus à démontrer. Rien ne montre dans les études que le confinement a eu plus d’avantages que le non-confinement« .
Didier Raoult met en garde les jeunes
Le professeur Raoult analyse également dans sa vidéo les « foyers que nous découvrons comme les contaminations par les matières fécales, ce que nous n’avions pas vu jusqu’à présent« .
Et le Didier Raoult interpelle les jeunes : « On observe que chez les jeunes, beaucoup apparaissent avoir été infectés dans des bars tardifs transformés en boîtes de nuit. La nuit passant et les conditions dans ces bars étant ce qu’elles sont, la distanciation sociale n’est pas extraordinaire« . Le professeur rappelle, également, aux jeunes « que les maladies sexuellement transmissibles repartent« . Là encore, « cela témoigne du fait que la distance sociale n’est pas assurée« .
Sophie Madoun