A l’occasion de la journée mondiale de la Terre voici 10 conseils pour réduire son empreinte carbone !

A la maison, dans les transports, sur internet… Réduire son empreinte, c’est simple, et en plus cela fait faire des économies ! Voici 10 conseils pour réduire son empreinte carbone.

1 – Supprimer ses mails inutiles

Le stockage de données informatiques se fait via des datacenters qui consomment énormément d’énergie. Supprimer ses anciens mails par exemple et éviter les pièces jointes inutiles, est une façon très simple de réduire cette consommation.

2 – Installer un économiseur d’eau dans la douche

Ce petit outil mélange à l’eau de fines bulles d’air permettant ainsi de réduire la consommation d’eau et de réaliser des économies d’énergie sans y penser.

3 – Favoriser le vélo et la marche à pied pour les petits trajets

Favoriser le vélo ou la marche à pied sur les petites distances comme aller chercher le pain ou emmener les enfants à l’école permet de réduire quotidiennement son empreinte carbone. C’est aussi une bonne façon de faire également de l’exercice, ce qui éloignera les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète. Remplacer un déplacement en voiture de 5 minutes c’est 1 kg de CO2 économisé dans l’atmosphère !

4 – Privilégier le train à l’avion ou la voiture pour les trajets plus importants

On considère que pour des vols courte distance, l’avion est 36 fois plus polluant que le TGV.

5 – Privilégier des équipements basse consommation :

A l’achat, les produits basse consommation ne sont pas forcément plus chers que les équipements traditionnels et permettent de réaliser des économies d’énergie. Ils sont reconnaissables grâce à leur étiquette A+, A++ ou A+++. Par exemple, un lave-linge basse consommation d’énergie A+++ consomme 30% de moins qu’un lave-linge de catégorie A.

6 – Se tourner vers des fournisseurs d’énergie verte

Produire de l’énergie rejette du CO2 dans l’atmosphère. Cependant, tous les moyens de production ne polluent pas dans les mêmes proportions et il est possible de se fournir en énergie auprès de fournisseurs d’énergie renouvelable, plus vertueux pour l’environnement.

7 – Utiliser une multiprise dotée d’un interrupteur

Brancher ses appareils électriques sur une multiprise dotée d’un interrupteur permet de les éteindre facilement lorsqu’ils sont en veille et ainsi de réduire de 10% en moyenne la consommation d’électricité liée à ces appareils.

8 – Réduire ses emballages plastiques et privilégier des emballages durables

Chaque Français produit en moyenne 360 kg de déchets par an dont près de 40 kg de plastique. Il est possible de réduire ces chiffres grâce à la vente en vrac ou en apportant ses propres contenants pour les plats à emporter.

9 – Consommer des produits locaux et de saison

Consommer local a de nombreux effets positifs comme réduire les distances entre le producteur et le consommateur, ce qui permet de baisser les émissions de CO2 dues au transport de marchandises.

10 – Mesurer son empreinte Carbone

Connaître son empreinte, c’est le premier pas pour la réduire ! Pour permettre à chacun de connaître avec précision son empreinte carbone, Selectra et la Chaire Economie du Climat ont mis en place un calculateur en ligne gratuit et accessible à tous. En fonction du profil, des conseils personnalisés sont envoyés au participant pour l’aider à réduire facilement son empreinte.

Le groupe SEB s’engage vers la neutralité carbone

Avec plus de 360 millions de produits vendus chaque année dans le monde, le Groupe SEB, conscient de sa responsabilité, a placé les enjeux environnementaux au cœur de sa stratégie de Développement Durable. Il s’est engagé à réduire progressivement ses émissions de gaz à effet de serre afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et participer à l’effort global de la planète pour limiter le réchauffement climatique.

Après un premier volet d’objectif qui a permis de réduire les émissions, le Groupe SEB a défini de nouveaux objectifs afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Le Groupe a rejoint en 2016 l’initiative Science-Based Targets (SBT) qui incite les grandes entreprises mondiales à mettre en cohérence leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, avec les recommandations du GIEC de contenir la hausse de la température moyenne mondiale en dessous de 2 °C d’ici la fin du siècle. Le Groupe SEB fait ainsi partie des 100 premières entreprises mondiales et 11 premières entreprises françaises ayant aligné leur stratégie bas carbone avec les Accords de Paris.

Pour parvenir à ses objectifs ambitieux, le Groupe SEB a mis en place une gouvernance spécifique et précisé les priorités :

1. Stratégie bas carbone « fabrication des produits »

  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre des sites industriels

Pour optimiser le bilan énergétique des sites, le Groupe a expérimenté en 2020 un système de mesure, suivi et pilotage de leur consommation d’énergie : DSM (digital shop-floor management) Énergie.

Testé sur trois sites en France, il sera déployé à l’international à partir de 2021. À partir de capteurs installés sur les équipements, d’un logiciel de suivi et de modules de gestion de l’énergie, ce système permet de prendre rapidement les actions correctives qui s’imposent en cas de dérive de consommation (alertes), et de mener des analyses plus poussées pour affiner les réglages des machines (outils prédictifs).

  • L’augmentation de leur approvisionnement en énergies renouvelables

– accroître la part d’énergie renouvelable : production d’énergie sur site avec des panneaux photovoltaïques,

– achat d’énergie verte : Garantie d’origine, Certificat d’énergie renouvelable…

2. la stratégie bas carbone « utilisation des produits »

  • la réparabilité des produits,
  • l’intégration de matériaux recyclés,
  • la sensibilisation des consommateurs à la bonne utilisation des produits
  • la réduction de la consommation énergétique des produits (éco-conception et nouvelles technologies).

Alain Leroy, Directeur Général Industrie, commente : « Depuis plus de 10 ans nous avons transformé nos processus de production et d’innovation, et avons réussi à réduire l’impact environnemental de nos sites industriels et logistiques. Cependant, face à l’urgence climatique, il est crucial d’accélérer nos efforts en repensant nos processus et en orientant nos investissements vers des solutions moins carbonées. Cette stratégie assortie d’objectifs ambitieux donne ainsi lieu à des plans de gestion d’énergie à grande échelle. Nous venons par exemple d’investir dans un système de visualisation et de pilotage en temps réel de notre facture énergétique, pour identifier les consommations et les réduire au juste besoin. En parallèle nous recourrons à davantage d’énergies renouvelables. Grâce à l’implication de tous les collaborateurs et secteurs d’activité du Groupe nous sommes en route vers cette trajectoire bas carbone. La route est longue, mais nous sommes déterminés à y parvenir ».

Joël Tronchon, Directeur Développement Durable, souligne : « Conscients de notre responsabilité en matière d’empreinte environnementale, nous nous sommes engagés très tôt pour répondre à ce défi planétaire. Nous avons ainsi placé ces enjeux au cœur de notre stratégie de Développement Durable et avons innové afin d’accompagner les consommateurs vers des modes de consommations plus responsables et durables. Agir pour l’environnement est une responsabilité collective, c’est pourquoi tous les métiers et pays du Groupe s’impliquent au quotidien aux côtés de nos fournisseurs, clients, consommateurs et partenaires pour qu’ensemble nous participions à l’effort global de la planète pour limiter le réchauffement climatique ».

A lire :

Naturalia II, un livre poétique sur les lieux abandonnés repris par la nature, préfacé par Yann Arthus-Bertrand

« La nature est la plus forte… Quoiqu’il advienne de l’Homme, elle sera toujours là. »

Voilà en substance le message délivré par le photographe Jonk dans son livre Naturalia II, un nouvel opus de sa Chronique des Ruines Contemporaines.

Fidèle à son obsession, cet artiste hors norme a continué à parcourir le monde à la recherche de lieux abandonnés, hors-du-temps.

Il souligne : « Aujourd’hui, j’en ai visité plus de 1500, dans une cinquantaine de pays sur quatre continents. Avec le temps, mon intérêt s’est concentré  sur ce qui m’apparait le plus fort dans ce vaste sujet de l’abandon: les lieux repris par la Nature. Ce thème s’est imposé naturellement de par la conscience écologique qui m’anime depuis mon plus jeune âge et la force du message qu’il porte : la question de la place de l’Homme sur Terre, et de sa relation avec la Nature. »

Trois ans après Naturalia, il donne ici à voir 221 photos réalisées dans 17 pays. Chaque cliché diffuse une étrange poésie, comme une invitation à méditer sur le temps qui passe et sur les éphémères créations de l’Homme.

Naturalia II, Jonk – 40 €