Nous le savons tous, lors d’une exposition solaire une protection s’impose afin de ne pas voir un jour un risque de cancer de la peau apparaitre. Mais des chercheurs britanniques et australiens viennent de découvrir qu’une exposition modérée au soleil contribuait à la protection dudit cancer. Eléments de réponse.
Le bronzage modéré à l’air libre ou en banc solaire peut constituer une bonne préparation pour les vacances estivales.
Les coups de soleil et l’exposition au soleil dans le cadre des activités de loisirs, comme par exemple, lors des vacances d’été, favorisent le cancer de la peau, en particulier chez les personnes à peau claire. Au même temps, le risque de développer un cancer de la peau est fortement déterminé par des facteurs génétiques. Des chercheurs britanniques se sont intéressés à la manière dont le taux de vitamine D présent dans le sang influence le risque de développer un cancer de la peau.
S’exposer modérément au soleil contribue à se protéger du cancer de la peau
Ils ont ainsi analysé des tumeurs et des pronostics d’un grand groupe de malades atteints d’un cancer de la peau, pour découvrir que les patients avec des degrés insuffisants de vitamine D présentaient des tumeurs d’une taille plus importante, et que le développement de leur maladie était plus sévère que chez ceux qui affichaient des degrés de vitamine D élevés. Des chercheurs australiens sont parvenus à des résultats similaires, mettant en évidence qu’une exposition professionnelle régulière au soleil réduit le risque de développer un cancer de la peau.
Ad Brand, porte-parole de Sunlight Research Forum (SRF), explique ce qui suit : « les chercheurs observent qu’une exposition modérée régulière au soleil contribue à réduire le risque de développer un cancer de la peau. Les modes de vie modernes, qui impliquent de vivre, principalement, à l’intérieur des immeubles, se trouvent ainsi associés à un risque plus élevé d’être atteint par un cancer de la peau. Aussi, nous recommandons une exposition modérée et régulière au soleil, pour bénéficier d’un taux approprié de vitamine D, ainsi que d’un écran solaire naturel ».
Sources :
1) Field, S., Newton-Bishop J.A. Melanoma and vitamin D (Mélanome et vitamine D). Molecular oncology (Oncologie moléculaire). 2011 avril; 5 (2): 197-214.
2) Vuong K., McGeechan K., Armstrong B.K.; AMFS Investigators; GEM Investigators, Cust AE: Occupational sun exposure and risk of melanoma according to anatomical site (Exposition professionnelle au soleil et risque de mélanome, en fonction du siège anatomique), Int J Cancer (Journal international du cancer). 2013 – 13 novembre. doi: 10.1002/ijc.28603.
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