Le Haut conseil de santé publique (HCSP) s’est réuni ce week-end. Suite à l’apparition des variants anglais, sud-africain et brésilien du Covid-19, il recommande de ne plus utiliser les masques en tissu aux normes AFNOR de catégorie 2 . Et ce dès l’âge de 6 ans. Quant a la distanciation sociale de 2 mètres elle se doit être la norme, estime le HCSP.
Le variant britannique dominant en France « entre fin février et mi-mars », selon l’Inserm
L’Inserm indique dans un rapport que le variant britannique représentait 1,4% des contaminations détectées en France lors de la première semaine de janvier, estimant qu’il deviendra dominant « entre fin février et mi-mars ».
L’institut prévient par ailleurs que « les nouvelles hospitalisations hebdomadaires devraient atteindre le niveau du pic de la première vague (environ 25,000 hospitalisations) entre mi-février et début avril, en l’absence de mesures« . Et relève que « ces résultats montrent la nécessité de renforcer les mesures de distanciation sociale et d’accélérer la campagne de vaccination pour faire face à la menace du variant« .
L’arrivée des nouveaux variants du coronavirus (les variants britannique et sud-africain) suscite, chez les experts, des craintes, notamment parce que ces deux variants sont nettement plus contagieux que les souches « traditionnelles » du virus.
Yves Coppieters (ULB), pense que le port du masque du masque en tissu devrait être proscrit « Peut-être que le port du masque en tissu, qui est quand même moins fiable que le chirurgical ou le FFP2, devrait être déconseillé à certains endroits comme dans les transports en commun ou dans une file à la caisse d’une grande surface », d’ailleurs dans de nombreux hôpitaux belges ils sont proscrits car jugés pas assez souvent lavés.
Quant à la distanciation sociale elle devrait passer d’1mètre 50 à 2 mètres afin d’être au mieux protéger.