D’après la chercheuse de l’institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) Mathilde Touvier, nos assiettes devraient fondamentalement changer d’ici 2050. Évidemment, elle exclut totalement le scénario de science-fiction ou les humains se contenteraient de se nourrir uniquement de gélules. Voyons ensemble quels seront les principaux changements dans nos assiettes.

Des végétaux en masse

D’après elle, nos assiettes vont s’enrichir en végétaux. Depuis maintenant plusieurs années, le gouvernement a statué sur une recommandation que nous connaissons tous : manger cinq fruits et légumes par jour. Cette tendance devrait se confirmer dans les prochaines décennies.

Les produits locaux de saison en 1ère ligne

Évidemment, cela fait référence au réchauffement climatique que nous vivons. Nous savons que la surface de la terre va évoluer dans les prochaines années et l’alimentation devra respecter ce changement : plus de saisonnalité et une production locale.

Depuis plusieurs mois maintenant, la tendance est au fait-maison, à une production biologique et locale et à un respect de la saisonnalité des produits. Préparer des petites recettes pour toute la famille pendant le confinement a permis aux Français de revoir leur alimentation et de manger plus sainement. Pour ceux qui hésitent encore à sauter le pas, des solutions existent : pourquoi ne pas essayer HelloFresh : des ingrédients livrés directement chez vous et plusieurs propositions de recettes à faire pour régaler petits et grands.

Toujours plus de bio

Chaque année, l’agriculture biologique avance et se fait de plus en plus importante dans nos assiettes. En 2050, sa part devrait être encore plus forte, mais selon l’INSERM elle ne représentera pas 100 % des aliments dans nos assiettes. Par ailleurs, il a été démontré que les pommes bios contenait des millions de bonnes bactéries pour notre corps, à l’inverse des pommes industrielles qui sont porteuses de bactéries d’inflammations et de gastro-entérites.

De plus, l’agriculture biologique se met en opposition à l’apparition des aliments ultra-transformés. Selon des études récentes, une hausse de 10 % de la proportion de ces aliments pourrait être responsable d’une augmentation de 10 % des risques de cancer.

Des produits enrichis pour faire du bien, et moins de viande

Les produits enrichis devraient aussi faire leur apparition : probiotiques, vitamines, magnésium, etc. Ce sont, évidemment, des produits que nous connaissons tous, mais qui prendront une place beaucoup plus importante dans l’avenir.

Selon cette chercheuse, la consommation de viande sera, en 2050, réduite de moitié. Actuellement, la consommation de viande par habitant dans le monde a réduit de 3 % en 2020, selon les données de la FAO (Food and Agriculture Organization).

Des nouveaux aliments pour compléter notre alimentation

Dans votre entourage, il y a toujours quelqu’un qui vous dit : les insectes seront l’alimentation de demain. Il est plus que probable que cette affirmation soit vraie et d’ailleurs, les européens sont les seuls à être réticents face à cette alternative alimentaire.

La spiruline et les algues pourraient aussi faire partie intégrante de nos assiettes. Elles sont particulièrement riches en protéines et ont un intérêt certain : elles poussent bien plus vite que nos fruits et légumes et sont tout aussi nourissantes.