Découvrez comment la reconstruction mammaire sans implant résorbable révolutionne la chirurgie après un cancer du sein. Une solution innovante et naturelle, testée au Centre Léon Bérard.

 

La reconstruction mammaire sans implant résorbable représente une avancée majeure pour les femmes ayant subi une mastectomie après un cancer du sein. Contrairement aux implants en silicone, cette nouvelle technique permet une reconstruction naturelle, sans corps étranger permanent. Au Centre Léon Bérard, cette innovation est testée dans le cadre de l’essai clinique TIDE, offrant aux patientes une alternative plus sûre et plus esthétique.

 

Quels sont les avantages d’une reconstruction mammaire sans implant résorbable ?

  • Moins de cicatrices : une seule incision est nécessaire.
  • Pas de remplacement d’implant : contrairement aux prothèses en silicone, cette bioprothèse se résorbe naturellement.
  • Un résultat plus naturel : le sein est reconstruit avec les propres tissus de la patiente.
  • Une chirurgie moins invasive : elle évite les prélèvements de muscle comme dans certaines techniques de reconstruction classique.

 

Comment fonctionne cette bioprothèse résorbable ?

Cette innovation repose sur une technique hybride combinant les avantages de la prothèse mammaire et de la reconstruction autologue.

  • Un prélèvement de graisse est effectué à proximité du sein.
  • La graisse est insérée dans la bioprothèse.
  • La bioprothèse se résorbe progressivement en quelques mois.
  • Le sein est reconstruit naturellement, sans présence de corps étranger.

Le résultat final est une reconstruction mammaire qui allie esthétique et sécurité, avec un rendu 100 % naturel.

Qui peut bénéficier de la reconstruction mammaire sans implant résorbable ?

Cette bioprothèse est testée dans le cadre de l’essai clinique TIDE, coordonné par le CHU de Lille. Elle s’adresse aux patientes qui remplissent certains critères.

Femmes opérées d’un cancer du sein, sans nécessité de radiothérapie complémentaire.
Patientes en chirurgie prophylactique (mastectomie préventive).
Femmes souhaitant remplacer un implant en silicone, notamment en cas de conversion.

Une étude clinique en cours jusqu’en 2029

Le Centre Léon Bérard est l’un des cinq établissements français participant à l’essai clinique TIDE, coordonné par le Pr Pierre Guerreschi du CHU de Lille.

Objectifs de l’étude.

Évaluer la sécurité de cette nouvelle bioprothèse.
Mesurer son efficacité en termes de reconstruction mammaire.

Selon la Dr Délia Dammacco, chirurgienne reconstructrice au Centre Léon Bérard :

« Si cet essai est concluant, cette technique pourrait révolutionner la reconstruction mammaire après un cancer du sein. »

 

FAQ – Réponses aux questions les plus posées

Quels sont les avantages de la bioprothèse résorbable par rapport aux implants mammaires ?

Contrairement aux implants en silicone, cette bioprothèse disparaît progressivement et est remplacée par du tissu graisseux naturel, évitant ainsi le risque de complications à long terme.

Cette technique est-elle douloureuse ?

Comme toute intervention chirurgicale, une période de récupération est nécessaire, mais cette approche est moins invasive que d’autres méthodes de reconstruction.

Combien de temps dure la reconstruction mammaire avec cette technique ?

La résorption de la bioprothèse s’effectue sur plusieurs mois. Le résultat définitif est visible après six à douze mois, selon la patiente.

Comment en savoir plus ?

Centre Léon Bérard : www.centreleonberard.fr

Sophie Madoun