Lundi, le Palais de Buckingham a annoncé que le Roi Charles III a annoncé que le monarque britannique avait un cancer nécessitant le début immédiat d’un traitement à Londres. Cette annonce fait suite à son hospitalisation pour une procédure liée à une hypertrophie de la prostate, révélant ainsi la vulnérabilité de Charles III face à des enjeux de santé majeurs.
Détection du cancer de Charles III
La santé du roi Charles, fils de la reine Élisabeth, a été au centre des préoccupations dès le mois dernier, signalée initialement par le Palais de Buckingham le 17 janvier 2024. L’intervention chirurgicale pour une hypertrophie bénigne de la prostate avait été menée à bien, mais c’est lors de ce séjour hospitalier que d’autres examens ont permis de détecter la présence d’une forme de cancer. Le type de cancer n’a pas été communiqué, soulignant la politique de confidentialité du palais en matière de santé des membres de la famille royale.
Le Roi Charles III souhaite encourager le dépistage précoce du cancer de la prostate
Suite à cette annonce, le Roi Charles III a pris la décision de partager l’annonce de son cancer, une démarche visant à encourager le dépistage précoce du cancer de la prostate chez d’autres hommes. Malgré le diagnostic, le roi a été vu en public, affichant une attitude positive. Il a depuis entamé un traitement ambulatoire à Londres, adaptant son agenda pour se concentrer sur sa guérison tout en continuant à s’acquitter de ses responsabilités d’État dans la mesure du possible.
Les Britanniques sous le choc
La révélation du diagnostic de cancer du roi a surpris la population britannique, peu familière avec les communiqués concernant la santé de leurs souverains.
Un cancer pris à temps
Rishi Sunak, le Premier ministre, a indiqué ce mardi sur la BBC que le cancer de Charles III a été « identifié à un stade précoce« .
Implications pour les engagements Royaux
L’agenda du roi Charles a été ajusté pour lui permettre de suivre son traitement, reportant certains engagements publics tout en maintenant ses fonctions administratives et ses réunions hebdomadaires avec le Premier ministre. Cette situation a également entraîné une modification des responsabilités au sein de la famille royale, avec le Prince William prenant en charge certains rôles publics en l’absence de son père.
Dans les mois à venir, il était prévu que le roi Charles III effectue plusieurs visites officielles à l’étranger, des engagements qu’il pourrait devoir annuler. Avec son épouse Camilla, il devait visiter le Canada en mai, puis le couple royal devait aller en Australie, en Nouvelle-Zélande et faire un voyage d’état dans les Samoa en octobre pour une réunion des dirigeants du Commonwealth. Selon les informations du Mirror ce matin 6 février, le déplacement au Canada pourrait être différé. Dans l’éventualité où le roi ne serait pas rétabli à temps, William, héritier du trône, pourrait le remplacer pour les engagements dans le Pacifique.
Soutien de la Famille Royale d’Angleterre
La famille royale s’est adaptée à cette nouvelle réalité avec résilience. Le prince William, en particulier, a repris les engagements publics, soulignant la solidarité et le soutien au sein de la famille royale face aux défis de santé du roi Charles.
Quelles seraient les conséquences si le roi Charles III était dans l’incapacité de remplir ses fonctions ?
Malgré l’optimisme affiché par le palais, il existe des mécanismes constitutionnels prévus pour une éventuelle incapacité temporaire du roi à exercer ses responsabilités officielles. En pareil cas, la nomination de « conseillers d’État » est prévue pour assurer la continuité des opérations de l’État.
Sophie Madoun