Site icon Santecool

Quand perdre du poids permet de réduire l’incontinence

 Quand-perdre-du-poids-permet-de-réduire-l-incontinence-santecool

Dans le cadre de cette 13ème Semaine de la Continence (du 21 au 27 mars), l’Association Française d’Urologie met l’accent sur les liens entre surpoids, obésité et incontinence. Pathologies souvent sous-estimées, surpoids et obésité concernent pourtant près de 22 millions de Français.

 

 

L’obésité, une pathologie plus importante qu’on ne croit

Parmi les thèmes abordés cette année lors de cette Semaine de la Continence, celui du surpoids qui peut aggraver voire causer des affections urogénitales dont l’incontinence.
Selon l’étude ObEpi de 2012, l’obésité touche 15,7% des femmes et 14,3% des hommes en France : un phénomène qui a explosé en moins de 20 ans.

Obésité et incontinences

Dans le cas de l’obésité, on observe de nombreux troubles pelviens dont ces deux types d’incontinence, ainsi que l’incontinence anale et les troubles sexuels. La prévalence de l’incontinence anale chez les patientes avec une obésité importante est par exemple multipliée par 3.

Les mécaniques anatomiques pour évoquer le rôle de l’obésité dans l’incontinence sont simples : une personne obèse a une pression intra-abdominale plus élevée que la moyenne. Aussi le risque relatif d’incontinence urinaire pour une patiente obèse majeure (à savoir avec un IMC supérieur à 40) est supérieur à 5 par rapport à une femme de poids normal.

« Obésité et troubles fonctionnels urinaires sont deux pathologies liées et en augmentation importante dans nos pays. Ce sont devenus des enjeux majeurs de santé publique » pour le Dr Laurent Wagner, chirurgien urologue au CHU de Nîmes.

 

 

S.C.

Quitter la version mobile