Site icon Santecool

Perturbateurs endocriniens : le gouvernement présente une deuxième stratégie

En déplacement à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Adrien Taquet, secrétaire d’État chargé de la Protection de l’Enfance, ont présenté la deuxième stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens.

Cette nouvelle stratégie vise à réduire l’exposition de la population aux perturbateurs endocriniens et la contamination de l’environnement par des actions de recherche et d’expertise, d’information du public, de formation des professionnels et un meilleur encadrement réglementaire.

Fruit d’une concertation menée depuis janvier 2019, la deuxième stratégie se structure autour de trois enjeux prioritaires :

  1. Former et informer, pour que chacun puisse agir en connaissance de cause.

      2. Protéger l’environnement et les populations : agir sur les écosystèmes, c’est aussi agir sur notre santé.

  1. Améliorer les connaissances en accélérant la recherche, notamment sur les impacts des perturbateurs endocriniens sur la santé.

Ces premiers résultats confortent la nécessité de continuer à agir pour limiter l’exposition aux substances chimiques.

Enfin, les ministres rappellent que cette nouvelle stratégie s’intègre dans le dispositif « Mon environnement, ma santé » du Plan national Santé Environnement qui doit démarrer en 2020 et dont l’élaboration est en cours. Mieux connaître les pollutions, informer et former, réduire les expositions et démultiplier les actions concrètes dans les territoires sont les grands axes de la politique du gouvernement en matière de santé environnementale.

 

Sources :

1 https://agir-pour-bebe.fr/

2 https://www.fondationbiodiversite.fr/appel/les-perturbateurs-endocriniens-et-la-biodiversite/

3 Ces contaminants sont les bisphénols A, S et F (utilisés dans certains plastiques rigides), phtalates (utilisés dans certains plastiques souples), parabènes (conservateurs), composés perfluorés (agents stabilisateurs, imperméabilisants) et retardateurs de flamme bromés (qui limitent l’inflammation des matières combustibles), parmi lesquels des cancérogènes et des perturbateurs endocriniens.

 

Quitter la version mobile