Jeudi 20 août, l’Organisation Mondiale de la Santé a déclaré que « Même un vaccin contre la Covid-19 ne mettra pas fin à la pandémie ». Seuls moyens de la faire reculer : être responsable!
Depuis mi-avril, la France a dépassé hier les 4 700 cas positifs à la Covid-19 en 24 heures et près de 5000 personnes sont hospitalisées. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) demande donc aux citoyens d’être vigilants et responsables car d’après le Directeur de l’OMS Europe Klaus Hinge Malgré le fait qu’il y ait 168 candidats vaccins, Klaus Hinge indique que même un vaccin contre la Covid-19 ne mettra pas fin à la pandémie.
L’OMS s’inquiète de l’attitude des jeunes
n Europe, il y a eu 40 000 cas de plus durant la première semaine d’août, par rapport à la première semaine de juin, où les cas étaient au plus bas. Chaque jour, la région européenne rapporte une moyenne de plus de 26 000 nouveaux cas de Covid-19. Selon une récente étude, les cas de Covid-19 parmi les 15-24 ans, sont passés de 4,5% fin février à 15% mi-juillet. « Cela est dû en partie à l’assouplissement des mesures sanitaires et sociales, les autorités ayant assoupli certaines des restrictions et les gens ayant baissé leur garde », a expliqué le Directeur de l’OMS Europe, le Dr Hans Kluge lors de sa conférence de presse jeudi 20 août.
L’OMS estime qu’il est possible de bien gérer la pandémie en Europe
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé ce jeudi que malgré cet énorme rebond des contaminations de Covid-19, l’Europe était à même de faire face à la pandémie sans avoir encore recours au confinement. En effet, les pays européens ont mis en place des stratégies efficaces comme le port du masque obligatoire dans les villes et les endroits clos ou les tests.
De la responsabilité de chacun
Les gestes barrières comme la distanciation sociale, le port du masque et le lavage des mains est indispensable pour enrayer la pandémie. « Nous devons nous assurer que nous adoptons les bonnes mesures de santé publique pour permettre un retour à l’école en toute sécurité, gérer l’approche de la saison de la grippe, soutenir nos économies et faire face aux risques accrus pour la santé des personnes âgées à cette période de l’année », a conclu le Dr Hans Kluge.
Sophie Madoun