les-faits-secondaires-des-victimes-du-levothyrox-santecoolLa modification de la formule du médicament a provoqué chez un grand nombre de malades, des effets indésirables importants, voire handicapants, que les acteurs de santé n’ont d’abord pas reconnus, pas entendus, et que l’Autorité de Santé continue de nier. Aujourd’hui, c’est le Levothyrox, demain ce sera quel médicament ?

 

 

Sylvie Chéreau, 48ans est une victime, parmi tant d’autres, du nouveau Levothyrox.

Depuis septembre, elle a créé le premier groupe de discussion en France sur les réseaux sociaux, sous le nom de Collectif Nouveau Levothyrox en Comminges. « Nous étions seuls, isolés, les réseaux nous ont unis », souligne Sylvie. « À ce jour, plus de 1600 internautes, atteints de pathologies de la thyroïde, nous ont rejoints, plus de 500 mails et courriers échangés…Tous avec un point en commun, nous avons besoin de nous DEFENDRE et de nous faire ENTENDRE »

En lançant sur la plateforme de financement participatif GoFundMe, ce collectif a besoin de fonds pour mener au mieux ses actions. Le financement d’expertises de laboratoires indépendants afin d’analyser et comprendre pourquoi ce nouveau Levothyrox a provoqué autant d’effets indésirables chez les malades (qualité et origine de la molécule et des excipients par exemple.)

La plateforme de financement participatif GoFundMe a été fondée aux Etats-Unis en 2010. GoFundMe permet à chacun, individu, organisation ou association, de créer une campagne de collecte de fonds dans le but de venir en aide à une personne, de surmonter un moment difficile ou important dans sa vie ou encore d’accomplir un rêve. GoFundMe est aujourd’hui la plateforme de financement participatif solidaire la plus utilisée dans le monde avec plus de 4 milliards de dollars de donations collectés, 100 000 nouvelles campagnes chaque mois et une communauté de donateurs de plus de 40 millions de personnes à travers 150 pays.

Ces fonds serviront également à assurer la défense des malades, rédiger et envoyer des courriers postaux car beaucoup d’entre eux (âgés pour la plupart) ne sont pas équipés d’ordinateurs.

Un seul but: se faire entendre, pouvoir se défendre et se faire reconnaître en tant que victimes.

« Seule une action en justice peut nous permettre de retrouver l’ancienne formule. Nous avons besoin de vous, de vos dons, nous soutenons l’AFMT, et si vous nous le permettez, grâce à vous tous, grâce à vos dons, nous participerons aux  recherches et aux futures investigations », conclut Sylvie Chéreau.