Le nouveau documentaire de Pierre Barnérias le réalisateur d’Hold Up, Primum non nocere, s’interroge sur l’efficacité des vaccins. Et sa conclusion est sans appel : le nombre de morts a progressé après avoir été vacciné. Alors…. Lisez vite la suite!
Pierre Barnérias et d’anciens pseudos journalistes récidivent après Hold Up et sortent un nouveau documentaire : Primum non nocere. Le but : dénoncer les méfaits de la vaccination et tous les morts qu’il y a eu après les injections de vaccins contre la Covid-19.
Voici le fact checking de
du Mondela bande-annonce semble suggérer que les vaccins sont inefficaces, voire même dangereux, en s’appuyant sur deux chiffres :
- Lors de la première année de la pandémie (décembre 2019-décembre 2020), le virus a tué 1,57 million de personnes.
- Lors des neuf mois qui ont suivi le démarrage de la vaccination, en décembre 2020, il a fait 3,23 millions de morts.
Si ces chiffres sont exacts, ils ne permettent absolument pas de contester les bénéfices de la vaccination.
Pourquoi c’est trompeur
1. La vaccination se déploie progressivement
« Il est trompeur de laisser croire que la seule mise en place de la vaccination aurait dû réduire immédiatement la mortalité partout dans le monde », réagit Antoine Flahault, professeur d’épidémiologie et directeur de l’Institut de santé globale, à Genève. En effet, si la vaccination a bien commencé en décembre 2020, il serait erroné de penser qu’elle a immédiatement porté ses fruits… pour la simple et bonne raison qu’elle a mis beaucoup plus de temps à se déployer sur l’ensemble du globe. La faute à une capacité de production limitée des laboratoires qui produisent les vaccins et à des difficultés logistiques pour approvisionner certains territoires.
Ainsi, seule 0,06 % de la population mondiale avait reçu une première dose de vaccin au 1er janvier 2021. Aujourd’hui encore, à la mi-octobre, seule 36,8 % de l’humanité est pleinement vaccinée.