Environ 20 millions d’enfants sont déclarés hyperactifs dans le monde. Et la plupart sont drogués par la prise de médicament dont le principe actif est similaire à celui de la cocaïne et dont les effets secondaires sont extrêmement graves ! Décryptage du TDAH chez l’enfant : est-ce un véritable trouble ou une invention des laboratoires pharmaceutiques ?
(Mise à jour le 10 octobre 2023) Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) chez les enfants est largement diagnostiqué dans le monde entier. Mais une question controversée se pose : s’agit-il d’un syndrome psychologique, d’une réelle pathologie ou d’une invention des laboratoires pharmaceutiques ? Nous allons démystifier les mythes et explorer les vérités derrière cette préoccupation croissante.
Le TDAH c’est quoi ?
Le TDAH, ou Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité, est un trouble neuro-développemental qui affecte principalement les fonctions exécutives du cerveau. Bien que la cause exacte du TDAH ne soit pas encore complètement comprise, la recherche a identifié plusieurs différences neurobiologiques chez les personnes atteintes de TDAH par rapport à celles qui ne le sont pas.
Voici les symptômes du trouble TDAH décrits dans le DSM :
– « fait des fautes d’étourderies dans les devoirs scolaires »,
– « remue souvent les mains ou les pieds »,
– « court ou grimpe partout »,
– « a du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir»,
– « parle souvent trop »,
– « a du mal à attendre son tour »,
– « interrompt souvent les autres », etc.
Caractéristiques typiques d’un comportement naturel et tout à fait normal d’un enfant !
TDAH que ce passe-t-il dans le cerveau des enfants et des adolescents ?
Voici quelques points clés concernant ce qui se passe dans le cerveau des personnes atteintes de TDAH:
Changements dans la structure et la taille du cerveau: Des études d’imagerie cérébrale ont montré que certaines régions du cerveau, notamment le cortex préfrontal, les ganglions de la base et le cervelet, peuvent être légèrement plus petits chez les personnes atteintes de TDAH.
Fonctionnement anormal des neurotransmetteurs: Les neurotransmetteurs sont des substances chimiques qui aident à transmettre des messages entre les cellules nerveuses. Dans le TDAH, on pense que le fonctionnement de certains neurotransmetteurs, en particulier la dopamine et la noradrénaline, est perturbé. C’est la raison pour laquelle de nombreux médicaments pour le TDAH ciblent ces neurotransmetteurs.
Connectivité réduite: les chercheurs ont montré que la connectivité (ou communication) entre différentes régions du cerveau peut être réduite chez les personnes atteintes de TDAH. Cela peut affecter leur capacité à se concentrer et à contrôler leurs impulsions.
Développement cérébral retardé: certaines recherches ont montré que le cerveau des enfants et adolescents atteints de TDAH peut se développer un peu plus lentement que celui des autres enfants. Cependant, avec le temps, la plupart des régions cérébrales finissent par atteindre une taille normale.
Fonctions exécutives: les fonctions exécutives sont des processus cognitifs qui nous aident à planifier, organiser, contrôler nos impulsions, et réaliser des tâches. Les personnes atteintes de TDAH peuvent avoir des difficultés avec ces fonctions, ce qui peut rendre difficile la réalisation de certaines tâches du quotidien.
Le TDAH une invention des laboratoires pharmaceutiques ?
Selon l’American Psychiatric Association, à peu près 5% des enfants aux États-Unis sont atteints du trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH). Pourtant, le diagnostic est posé pour près de 15% des enfants du pays.
Ce sur-diagnostic conduit beaucoup d’entre eux à prendre des médicaments puissants aux conséquences potentiellement permanentes. Ces constatations proviennent du livre « ADHD Nation » d’Alan Schwarz, qui explore pourquoi un grand nombre d’enfants diagnostiqués avec le TDAH pourraient ne pas réellement souffrir de ce trouble. Alan Schwarz souligne une influence troublante de l’industrie pharmaceutique et les répercussions sur la santé mentale des enfants.
C’est ainsi que Alan Schwarz argue que bien que le TDAH soit réel, il est largement sur-diagnostiqué. L’industrie pharmaceutique, selon Schwarz, a joué un rôle majeur dans cette crise. En encourageant les diagnostics et en exagérant les dangers de ne pas traiter le TDAH, les entreprises pharmaceutiques ont alimenté une tendance à sur-prescrire des médicaments. Bien que les médicaments aient leur place, Schwarz met en garde contre leur utilisation sans discernement.
En somme, le débat autour du TDAH est complexe. Schwarz appelle à une meilleure compréhension du trouble et à une approche plus réfléchie du diagnostic et du traitement.
Les limites de la psychiatrie
Les psychiatres acoquinés avec les labos pharmaceutiques cherchent inlassablement à diagnostiquer, étiqueter et de fait droguer un nombre toujours plus élevé de la population et de plus en plus jeune. Le DSM (Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux; la bible des psychiatres), répertorie tous les troubles psychiatriques. Il est utilisé par les médecins du monde entier pour diagnostiquer les maladies mentales, et prescrire des traitements psychiatriques.
Le DSM contient aujourd’hui plus de 370 troubles. 44 de ces troubles concernent les enfants. C’est ainsi qu’il existe une « classification diagnostique de 0 à 3 ». Ce dernier est un mini DSM spécialisé pour les troubles de 0 à 3 ans, soit les bébés et les enfants en bas âges.
Ainsi les psychiatres prétendent déceler la présence d’un trouble mental dès le plus jeune âge.
Mais ils ne connaissent pas la cause des maladies mentales et ils ne peuvent pas les soigner.
C’est écrit noir sur blanc dans le DSM lui-même : « Bien que le manuel fournisse une classification des troubles mentaux, il faut reconnaître qu’aucune définition ne spécifie de façon adéquate les limites précises du concept « trouble mental ». Il n’existe pas de définition opérationnelle cohérente qui s’appliquerait à toutes les situations. »
Il est essentiel que les parents et les médecins reconnaissent qu’un enfant qui présente des difficultés d’attention ou d’hyperactivité ne présente pas automatiquement un trouble neurologique ou psychiatrique durable. La situation est nuancée et nécessite une évaluation approfondie pour déterminer la meilleure approche pour chaque enfant.
Une molécule similaire à la cocaïne
La methylphénidate vous connaissez ? Il s’agit d’une molécule dérivée des amphétamines qui agit sur le système nerveux central. Classée au tableau des stupéfiants, elle est utilisée depuis une dizaine d’années dans le traitement de l’hyperactivité de l’enfant. On la trouve dans des médicaments comme la Ritaline®, la Concerta®, l’Adderall ®.
Les enfants atteints d’un déficit de l’attention appelé TDAH (troubles déficitaires de l’attention, avec ou sans hyperactivité) en sont les victimes.
Ces diagnostics aboutissent la plupart du temps à une prescription de drogues comme la Ritaline. Et les parents n’hésitent pas à s’échanger conseils et adresses pour s’en procurer. L’industrie pharmaceutique s’en frotte les mains. Le neuropédiatre Louis Vallée explique que seuls 10 % des enfants dits hyperactifs ont besoin d’un traitement. « Les 90 % autres relèvent de problèmes éducatifs et sociologiques, leur comportement est une réaction à leur environnement ». Mais est-ce bien la peine de prescrire un tel poison à son enfant ? En effet, ce médicament, dont la molécule est chimiquement similaire à la cocaïne, est susceptible d’entraîner de graves effets secondaires comme le suicide ou la mort. En voici une liste non exhaustive mais plus que probante établit par la NIDA (National Institut of Drug Abuse) :
– Palpitations
– Augmentation de la pression artérielle
– Arythmie
– Nausées
– Diarrhées
– Anorexie
– Problèmes urinaires avec ou non des infections
– Infections du rénales
– Sentiment d’inutilité et d’animosité
– Psychose (paranoïa, dépression)
– Délires
– Et dans de rares cas crise cardiaque ou AVC (Accident Vasculaire Cérébral)
L’Agence Française du Médicament, l’AFSSAPS surveille avec la plus grande attention cette molécule.
La vérité est-elle quelque part au milieu ?
Il est essentiel de reconnaître que la vérité pourrait se situer entre ces deux extrêmes. Bien que le TDAH soit une condition médicale légitime, il est également possible que sa prévalence ait été exagérée en raison d’une surdiagnostic ou d’une influence des laboratoires pharmaceutiques.
Ce grand nombre de personnes atteintes (surtout lorsque l’on sait que ces personnes sont des enfants ou des adolescents), soi-disant de troubles de l’humeur, d’agitation, d’impulsivité, de troubles du comportement, souffrant de troubles cognitifs, de troubles anxieux, de dépression, de troubles du sommeil, d’insomnies,… (arrêtons-nous là car bientôt ils seront considérés comme psychotiques!!!), bref de soi-disant troubles psychiques, neurologiques ou psychiatriques sont incorrectement diagnostiqués. Qui a pensé à la cause profonde de leurs problèmes qui peut être liée à des facteurs comme le traumatisme, l’anxiété, les problèmes familiaux, etc. et qui nécessiterai l’aide d’un psychologue ou psychiatre spécialisé dans les TCC (Thérapies Comportementales et Cognitives) ainsi qu’une thérapie de soutien. Pour parler. Simplement parler.
De plus, l’approche thérapeutique ne se limite pas à la médication. Les interventions comportementales, les thérapies cognitives, les modifications environnementales et l’éducation parentale jouent également un rôle crucial dans la prise en charge du TDAH.
Ritaline® and co ou comment détruire son enfant
Le TDAH une invention des laboratoires pharmaceutiques ?
En France, ces milliers d’enfants diagnostiqués « malades mentaux », sont sous l’emprise de drogues psychiatriques dangereuses.
Les familles, qui ne cherchent qu’à protéger leurs enfants, ne sont pas assez informées de la nature et du risque de ce genre de diagnostic et de ses traitements. Alors, si un médecin vous déclare que votre enfant souffre d’hyperactivité et se doit de prendre un médicament : fuyez !
A lire :
Le petit guide illustré du TDAH
En France, le TDAH est un trouble encore méconnu, touchant 8 % des enfants et 4 % des adultes. Vivre avec un TDAH, qu’est-ce que cela implique réellement ? Où est-ce que je dysfonctionne ? Est-il possible de prospérer malgré ce trouble ? Alice Gendron, ayant elle-même vécu avec ce trouble sans en saisir la nature, partage son expérience. Elle vise, à travers ses dessins, à rassurer ceux touchés par le TDAH ou ceux côtoyant une personne atteinte, en leur rappelant qu’ils ne sont pas isolés dans leur singularité et leurs défis quotidiens. En effet, s’épanouir et réussir est à leur portée !
Ce livre se divise en trois segments :
- Un panorama complet du TDAH : ses variantes, symptômes, le processus de diagnostic, les mythes courants, et un glossaire.
- Un aperçu d’une journée typique d’une personne atteinte de TDAH : les challenges rencontrés et des astuces pour les surmonter.
- Des outils précieux pour « dompter » ce trouble : instaurer des routines, utiliser des codes couleur, aborder les situations de manière ludique, et collaborer avec son esprit plutôt que de le combattre.
Cet ouvrage est le premier guide d’auto-coaching sur le TDAH qui soit vraiment accessible, enrichi d’illustrations à la fois pertinentes et divertissantes pour une meilleure compréhension et dédramatisation.
Le petit guide illustré du TDAH, Alice Gendron – Albin Michel, 19,90 euros
C’est très intéressant ton article, en plus cela me touche particulièrement car je sais que dans les médecines douces par exemple les fleurs de bach, les huiles essentielles et même la nutrition existent de solutions simples et efficaces.